Interventions sur "gratuité"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

...n. Le plan chlordécone est reconduit depuis plusieurs années. Il vise, entre autres, à réduire l'exposition des populations au chlordécone, à tendre vers le zéro chlordécone dans l'alimentation, à prendre en charge les impacts liés à la pollution dans les domaines de la santé, de l'agriculture et de la pêche. Au nombre des actions mises en œuvre, il convient en outre d'évoquer l'étude Kannari, la gratuité des tests sanguins de dépistage, la reconnaissance du cancer de la prostate consécutif à une exposition au chlordécone comme maladie professionnelle, l'inclusion de l'exposition au chlordécone parmi les causes de prise en charge par le Fonds d'indemnisation des victimes de pesticides (FIVP), la compensation des dommages économiques par l'État et le soutien financier à la recherche. Enfin, commen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Simonnet :

Oui, madame la présidente. Le test sanguin est gratuit en Martinique et en Guadeloupe, mais il ne l'est pas dans les autres territoires de la République. Nous souhaitons que toutes les personnes qui ont été contaminées en Martinique et en Guadeloupe bénéficient de la gratuité des tests, quel que soit le lieu où elles résident dorénavant. Telles sont les implications de l'amendement, et elles sont importantes. Nombre de nos concitoyens guadeloupéens et martiniquais ont quitté la Guadeloupe ou la Martinique pour vivre dans un autre territoire de la République. Il faut qu'ils soient tous pris en considération. Fort heureusement, il ne suffit pas d'être contaminé pour êt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Simonnet :

Envisagez cet amendement avec sérieux : toutes les victimes doivent être concernées par le texte, notamment pour bénéficier de la gratuité des tests. D'ailleurs, la politique de sensibilisation et de prévention devrait être menée dans l'ensemble des territoires de la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcellin Nadeau :

... bizarre dans l'affaire du chlordécone : lorsque quelques éléments scientifiques semblent indiquer que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, on les prend en considération ; lorsque d'autres disent l'inverse, on tend à les ignorer. Inscrivons au moins dans notre droit le principe selon lequel les membres de ce que l'on pourrait appeler la diaspora antillaise pourront bénéficier de la gratuité des tests. Cet élément nous paraît fondamental.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

Une campagne de sensibilisation prévoyant pour eux la gratuité des tests serait l'occasion de voir s'il existe une différence avec les résultats de ceux qui vivent encore aux Antilles. Cela permettrait de valider ou d'infirmer la théorie, plus ou moins fumeuse, selon laquelle, dès qu'on prend l'avion pour traverser l'Atlantique, il n'y a plus de problème.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Maillard :

Il se fonde sur l'article 100 du règlement, puisque mon collègue m'a interpellé. Cet amendement ne propose pas la même chose que le précédent : Mme Simonnet voulait généraliser la gratuité des tests, ce à quoi nous avons répondu que c'était déjà possible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Simonnet :

Il vise à ce que, le 1er janvier 2025 au plus tard, le Gouvernement remette au Parlement un rapport évaluant le coût d'une grande campagne nationale de prévention et de détection de l'exposition au chlordécone, ainsi que le coût d'une gratuité totale de la chlordéconémie sur l'ensemble du territoire français. Vous avez refusé la gratuité des tests sur l'ensemble du territoire de la République. Nous souhaitons que son coût soit évalué. Vous estimez que, quand nos concitoyens guadeloupéens ou martiniquais arrivent dans l'Hexagone, ils n'ont, très vite, plus de problèmes avec le chlordécone : il sera possible de le vérifier.