Interventions sur "smic"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

...stion centrale des salaires, en dehors de la proposition de loi que mon groupe avait eu l'honneur de présenter lors de sa niche parlementaire, l'année dernière. Nous proposions alors, madame la ministre déléguée, une solution simple pour faciliter les augmentations de salaire de 10 % au sein d'une même entreprise. Cette solution simple permettait d'augmenter de 10 % les salaires entre un et trois Smic, afin de mettre un terme à la querelle stérile qui, depuis trop longtemps, oppose les classes populaires et les classes moyennes – impasse stérile qui a eu pour seule conséquence de tirer les salaires vers le bas et d'ouvrir la trappe à bas salaires. Aujourd'hui, madame la ministre déléguée, ce sont plus de 17 % des salariés de France qui sont au Smic, un taux jamais atteint. Malheureusement, fa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

...tice fiscale. Le ruissellement n'a pas fonctionné, nous l'avons bien vu. Le fait de favoriser les plus privilégiés ne permet pas de relancer l'économie et ne renvoie pas la valeur créée par les Françaises et les Français vers les salaires. Par ailleurs, l'alourdissement croissant des charges supportées par les salaires conduit à une impasse. Je le répète, jamais il n'y a eu autant de personnes au Smic dans notre pays et jamais le nombre de personnes gagnant des salaires bas, situés entre 1 et 1,2 Smic, n'a été aussi élevé. Les services du ministère du travail ont révélé un chiffre qui a choqué beaucoup de Français : les entreprises doivent dégager jusqu'à 380 euros pour augmenter de 100 euros les bas salaires et plus de 500 euros pour 2,5 Smic. Nous revenons à la ligne que défendait Marine L...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Pendant ce temps, plus de 3 millions de salariés du privé voient leurs salaires bloqués au Smic, et les inégalités battent leur plein. La cause ne réside pas dans les augmentations du Smic, toujours insuffisantes, mais dans l'égoïsme des actionnaires qui refusent d'augmenter les salaires !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

...s'évapore, captée qu'elle est par quelques-uns, très en amont, au détriment de tous les autres. Parlons clairement, se limiter aux salaires, c'est ne pas voir l'éléphant dans la pièce, la rémunération du capital, la prédation, devrait-on dire plutôt. Le travail paie moins que la rente : grâce à ses seules actions, Bernard Charlès, PDG de Dassault Systèmes, gagne en une seule année 1 800 fois le SMIC. En une heure et demie, il touche ce que la moitié des Français gagneront à peine en une année.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

La seule proposition qu'elle a faite consiste à exonérer de cotisations les entreprises qui augmenteraient de 10 % tous les salaires inférieurs à 3 Smic. Cela représenterait un manque à gagner de 10 milliards d'euros par an pour la sécurité sociale. C'est cinq fois la somme qu'il manque pour boucler le budget de l'hôpital public. Ce n'est pas partager les richesses, c'est prendre aux travailleurs d'une main ce que vous prétendez leur donner de l'autre. C'est poursuivre les mêmes politiques inefficaces et coûteuses menées depuis des années : il y ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Nous, parlementaires, avons aussi les moyens d'augmenter les salaires : pour diffuser la hausse du Smic aux salaires des classes moyennes, il s'agit d'indexer les salaires sur l'inflation, comme nous l'avons proposé à La France insoumise, solution refusée par les macronistes et les lepénistes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

…d'augmenter les salaires des fonctionnaires, gelés depuis si longtemps, et de poursuivre l'augmentation du Smic pour le porter à 1 600 euros, afin que le travail paie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Maquet :

...n. Ce potentiel gâché, on peut le mesurer par comparaison avec l'Allemagne : en 2010, selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l'écart entre le revenu moyen des ménages français et allemands était de 5 % seulement, contre 12 % actuellement. C'est alarmant. Le constat est clair : les salaires décrochent. Pour s'en convaincre, il suffit d'observer l'évolution du Smic, lequel écrase dangereusement la grille des rémunérations en France. Actuellement, 17,3 % des salariés sont bloqués à ce niveau de rémunération contre 12 % en 2021. On peut parler de smicardisation de la société, pour reprendre l'expression du ministre de l'économie. Le Smic devient une trappe à bas salaires tant la marche fiscale et sociale à gravir pour en sortir est haute. Il n'est pas, comme ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

... reçu un appel d'un numéro inconnu. C'était une dame d'un certain âge qui voulait me parler de la situation de son fils. Agent d'entretien en CDI dans un centre commercial, il dormait sous une tente. Voilà la réalité. Même s'il touchait la prime d'activité, il était trop pauvre pour louer un logement. La précarité explose, notamment pour les bas salaires, car le Gouvernement refuse d'augmenter le Smic, comme l'ont fait d'autres pays en Europe. Cela se voit tous les jours. Hier encore, j'étais à la clinique Saint-Martin, à Caen, où tout le personnel soignant était en grève car les salaires stagnent depuis plus de deux ans, alors que l'inflation cumulée sur la même période dépasse les 10 %. En d'autres termes, ces soignants ont perdu 10 % de leur pouvoir d'achat. Un brancardier m'a même dit : «...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Alors que les Français veulent l'augmentation des salaires, vous êtes contre la hausse du Smic, contre l'indexation des salaires sur l'inflation, contre le blocage des prix des produits de première nécessité,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Mesdames et messieurs du Rassemblement national, votre hypocrisie d'aujourd'hui est d'autant plus odieuse que vous êtes les alliés insidieux mais objectifs d'un gouvernement qui refuse systématiquement les propositions des Socialistes et de la gauche visant à l'augmentation du Smic, à la taxation des plus hauts revenus, à la limitation des écarts de salaire dans l'entreprise ou encore à l'organisation d'une conférence nationale sur les salaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Alfandari :

...Dans les deux cas, ces charges pèsent sur le produit du travail. Nombreux sont ceux qui, depuis quarante ans, s'interrogent sur l'attractivité du travail en France. Tous les gouvernements, de droite comme de gauche, ont à cet égard créé une commission ou un comité Théodule afin d'améliorer la situation de l'emploi. Ici réside la principale raison de la paupérisation des salariés français vers le Smic. Quelles ont été les propositions des experts et les mesures prises par les gouvernements successifs ? Au fond, il n'y en a eu qu'une seule : la baisse des charges – ou des cotisations, c'est selon –, mais concentrée sur les bas salaires. En effet, un emploi au Smic est exonéré de cotisations patronales, et tout emploi payé jusqu'à 1,6 Smic bénéficie d'une baisse de cotisations. Cette situation ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Vous avez voté contre l'augmentation du Smic qui, me semble-t-il, est un salaire ; contre l'augmentation des minima sociaux ; contre l'indexation des salaires sur l'inflation ;…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ar la Dares – direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques – sont alarmants. Le pays compte 1,2 million de travailleurs pauvres, lesquels touchent un salaire inférieur à 918 euros par mois. Le revenu salarial moyen, faussé par les très hauts salaires, s'élève, quant à lui, à 1 800 euros net. Une très grande part des salaires dans le secteur privé sont rattrapés par le Smic. Quand, en 2021, 12 % des travailleurs étaient payés à ce niveau, ils sont désormais 17,3 % à l'être. La France compte ainsi, en ce début d'année, 3,1 millions de salariés payés au Smic, dont 58 % de femmes, qui travaillent pourtant dans des secteurs économiques essentiels, comme ceux du soin ou du lien. La faiblesse des revalorisations des salaires dans la fonction publique entraîne de lourds p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ux et environnementaux fermes et ambitieux. Il faut réintroduire un véritable partage de la richesse par du salaire et par un encadrement des écarts de rémunération. Il faut redonner une force véritable au dialogue social dans les entreprises, car ce sont bien les représentants des travailleurs et des travailleuses qui sont les experts du travail et des salaires, non votre groupe d'experts sur le Smic. Augmenter les salaires, c'est défendre un modèle social protecteur et juste pour toutes et tous. Attention, je répète le mot : salaire !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

Le sujet que nous traitons est ô combien important – le pouvoir d'achat est sur les lèvres de nos concitoyens tous les jours. En octobre dernier, une importante conférence sociale s'est tenue : on y a recensé 80 branches professionnelles sur 171 présentant des grilles de salaires démarrant en dessous du Smic, ce qui exclut les salariés concernés des augmentations automatiques liées à l'inflation, les enfonçant encore davantage dans la précarité. Le pouvoir d'achat des Français a été durement touché par l'inflation. Il est de notre devoir de le renforcer. Pour cela, nous devons plus que jamais donner les moyens aux entreprises locales – mais aussi à nos administrations et aux grandes entreprises nati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Labaronne :

...nséquences désastreuses pour la compétitivité, l'emploi et l'économie de notre pays. Jacques Delors a donc pris une décision de bon sens, qui a permis de maîtriser en quelques années la hausse des prix, ainsi que la hausse continue de l'inflation. Ce fut la victoire de ce que l'on a appelé la désinflation compétitive, les salariés au bas revenus bénéficiant malgré tout d'une protection puisque le Smic est resté indexé sur les prix à la consommation. Depuis cette date, il y a plus de trente ans, la France est un cas à part en matière de répartition de la richesse créée par les entreprises.