Interventions sur "intérêt"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Lottiaux :

..., vivement contestées par toutes les institutions sérieuses qui vous trouvent très optimistes. Un optimisme d'autant plus inquiétant que vous ne prenez pas en considération deux dangers qui pèsent sur notre économie. Tout d'abord, dans la filière du bâtiment et travaux publics (BTP), la hausse du prix des matières premières et de l'énergie renchérit le coût de la construction alors que les taux d'intérêt augmentent et que les banques refusent près de la moitié des prêts immobiliers, prélude à une crise potentielle que l'on n'espère pas voir advenir mais que vous n'évoquez à aucun moment. Pour les agriculteurs, les très petites entreprises (TPE) et les petites et moyennes entreprises (PME), la hausse des coûts de l'énergie, moins liée à la crise ukrainienne, d'ailleurs, qu'à vos erreurs passées, q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

...nnée 2023 ; le déficit annuel annoncé, sans sourciller, s'élève à 155 milliards d'euros ; la dette du pays dépassera les 3 000 milliards d'euros ; la charge de la dette avoisinera les 60 milliards d'euros, soit l'équivalent du budget de l'éducation nationale. Pour la première fois dans notre histoire – les Français doivent bien le mesurer –, nous consacrerons autant d'argent public pour payer les intérêts des emprunts que pour éduquer nos enfants. Ils devront rembourser la dette pour nous alors que la remontée des taux d'intérêt devrait vous inciter à vous faire plus fourmis que cigales. Les dépenses engendrées par les crises sanitaire et économique ne sont pas en cause ; nous devions les voter car elles ont été, pour l'essentiel, utiles. Or, comme la Cour des comptes l'a démontré, utilisant son...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon :

... une hausse de leurs dépenses de fonctionnement, qu'elles répercuteront mécaniquement sur les ménages en augmentant leurs prix de 15 à 20 % ; c'est notamment le cas s'agissant des entreprises de distribution d'eau. Il est urgent d'adapter le bouclier tarifaire aux territoires d'outre-mer, sous peine de menacer notre capacité de production, nos emplois locaux et notre pouvoir d'achat. Personne n'a intérêt à voir l'inflation s'aggraver encore.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

...griculteurs, les entreprises, les ménages, les collectivités – attend un État interventionniste, un État régulateur. Vous avez été confrontés à des crises et s'agissant des plus récentes, il vous a suffi, parce que c'était possible, parce que c'était facile, d'activer la dette pour soutenir l'économie et – partiellement – les ménages. Aujourd'hui, c'est bien différent : l'inflation et les taux d'intérêt galopent, la dette nous a rattrapés. Face à une telle situation, vous savez que la croissance et les économies en matière de dépense publique ne suffiront pas à satisfaire les multiples attentes. Dans une logique d'équilibre budgétaire, la recherche de nouvelles recettes s'imposait, à condition, bien entendu, de leur donner un caractère solidaire et équitable. Et pourtant vous ne revenez pas sur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

…résume votre politique. Vous nous présentez un budget fondé sur des hypothèses fausses. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le Haut Conseil des finances publiques qui mentionne une croissance surestimée, une inflation et des taux d'intérêt minorés, et donc un déficit largement sous-estimé. Quant à la loi de programmation des finances publiques – la sixième en treize ans –, elle est devenue une pure fiction. En vérité, vous mentez pour vous dédouaner de vos responsabilités, tout en cherchant à plaire à vos maîtres : la Commission de Bruxelles, l'Allemagne et les marchés financiers. Il est vrai que l'habitude de la soumission susci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...t davantage les entreprises qui relocalisent et produisent sur le sol français. Mais vous faites tout l'inverse, en refusant d'étaler les prêts garantis par l'État (PGE) dont le remboursement asphyxie les PME, sous prétexte que la commission de Bruxelles y verrait une aide étatique déloyale. Comment accepter de voir ces mêmes PME mourir alors que l'Allemagne, qui n'a pas vos pudeurs et défend son intérêt national, débloque 200 milliards d'euros pour sauver ses entreprises ? En définitive, ce terrible budget révèle votre politique de faux-semblant permanent. Vos artifices ne trompent plus personne mais font souffrir les Français, les PME, les collectivités locales.