Interventions sur "élargissement"

19 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...affaires européennes, une proposition de résolution européenne à ce sujet. La commission des affaires étrangères l'a accueillie bien volontiers et m'a chargé d'en être le rapporteur. J'ai plus particulièrement axé ma réflexion sur un aspect précis – sans doute le plus urgent, puisque le Conseil européen doit en délibérer dans les prochains jours : celui des défis lancés à l'Union européenne par l'élargissement à l'Ukraine et à la Moldavie ainsi qu'aux pays des Balkans occidentaux. L'exercice auquel nous nous livrons en examinant cette proposition de résolution européenne a été doublement balisé. Rappelons d'abord que, si intéressants que soient ses travaux, la Conférence sur l'avenir de l'Europe n'est qu'une instance de consultation, et son rapport, une contribution au débat. Ne confondons pas ici l'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

Nous aurons une pensée pour lui en rejetant votre texte. Résumons : votre élargissement, c'est la concurrence ; la concurrence, c'est les grands monopoles ; les grands monopoles, c'est le pantouflage ; le pantouflage, c'est un Parlement croupion où la Commission européenne peut tenir avec le soutien de seulement un tiers des voix. Bref, c'est une forme de 49.3 européen – un 49.3 au carré, pourrait-on dire, puisqu'il s'exerce au nom de traités refusés par le peuple français en 2005.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

À quelle vitesse voulez-vous poursuivre l'élargissement de l'Union européenne ? Êtes-vous prêts à ne pas respecter les critères d'adhésion de Copenhague pour suivre les recommandations de Charles Michel, qui a fixé à 2030 la limite pour l'intégration de nouveaux pays européens ? Êtes-vous prêts, mesdames et messieurs de la majorité, à sacrifier un commissaire européen français de plein droit sur l'autel de l'élargissement ? Ce sont là des questions au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kochert :

c'est aussi une responsabilité que de faire en sorte qu'elles fonctionnent au mieux. Le débat qui a été engagé en la matière par la Conférence sur l'avenir de l'Europe est donc salutaire. Mais à l'inverse, certains voudraient tout simplement se débarrasser de décennies de construction européenne et tuer tout débat sur la réforme des institutions et l'élargissement de l'Union. Mes chers collègues, il y a de cela dix ans, des drapeaux européens étaient brandis fièrement sur Maïdan ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kochert :

Il est de notre devoir de répondre à ces aspirations : notre assemblée ne peut pas se refuser à ce débat sur l'avenir de notre union et sur l'élargissement, qu'attendent les citoyens de toute l'Europe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Pfeffer :

... sur le droit des États-nations, une mesure qui a été, je le rappelle, rejetée en 2005 par référendum ; promotion de l'immigration de travail sans renforcement de nos frontières alors que, outre-Rhin, une étude d'un grand journal révélait cette semaine que le renforcement des frontières allemandes avait permis de faire chuter de 40 % l'immigration clandestine, preuve que, quand on veut, on peut ; élargissement sans fin de l'Union européenne, véritable folie au coût faramineux dont les Français ne veulent pas. Derrière tout cela, il y a en vérité la volonté d'étouffer les contestations relatives au fonctionnement de l'Europe et de renforcer l'intégration avant les élections. Or, depuis des années, le Rassemblement national alerte les Français sur ces funestes projets. Même s'il n'a qu'une portée symbo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

...ncs de l'école, nous apprenons que l'Europe se serait fondée sur deux piliers : l'espoir de paix à la fin de la seconde guerre mondiale et l'idée que la coopération, notamment économique, ne ferait que consolider cette base. Quand nous grandissons, le mythe se craquelle – mais pas pour la Macronie, qui reste persuadée que l'Union européenne est un club formé autour de valeurs communes et que son élargissement permettrait de renforcer ces valeurs sur la scène internationale. Vous voyez, j'ai bien appris ma leçon du groupe de travail « L'avenir de l'Europe ». Mais de quelles valeurs parlons-nous au juste ? Car nous constatons que l'Europe des peuples, celle du mieux-disant social, n'a tout simplement jamais été ne serait-ce que pensée par les instances dirigeantes. Et quand j'évoque avec Mme la secréta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

...intenir le glyphosate en Europe montre bien que la question environnementale n'est franchement pas prioritaire. Emmanuel Macron a toujours cédé sur tout – quand il n'a pas bataillé ferme en coulisses pour le pire – et a fait de la Conférence sur l'avenir de l'Europe un simple exercice de communication sans objectif clair de révision des traités. Avant de vouloir absolument discuter de possibles élargissements de l'Union européenne, il faut parler de l'Europe que nous voulons et d'une révision sérieuse des traités. Tout le reste n'est que paillettes, licornes et compagnie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...ne particulièrement intéressante, surtout s'agissant du processus décisionnel de l'Union. Néanmoins, on sent qu'ils ont été très bien pris en charge, tant le verbiage européen peuple leurs propositions. Au nom du groupe Les Républicains, je souhaite rappeler certains points qui nous paraissent essentiels et font d'ailleurs l'objet de plusieurs amendements. Tout d'abord, nous nous opposons à tout élargissement de l'Union avant une réforme institutionnelle, considérant que cela peut difficilement se faire conjointement. Comme l'a rappelé l'ancien Premier ministre Édouard Balladur dans une note publiée en juin – et que je vous invite tous à lire évidemment : « Mieux vaut stopper la fuite en avant et se mettre d'abord au clair avec nos partenaires sur nos objectifs à long terme. » Nous souhaitons rappeler...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...on que nul ne saurait contester. Je rappelle que les domaines concernés encore par la procédure d'unanimité ne sont pas des moindres si l'on considère nos opinions publiques et notre souveraineté : fiscalité, sécurité, protection sociale, affaires étrangères, défense, justice, affaires intérieures et bien sûr modification des traités ou adhésion des futurs membres. Nous ne sommes pas opposés à l'élargissement des domaines ouverts à la procédure de la majorité qualifiée, mais nous souhaitons rappeler que les futures adhésions, entre autres questions, doivent absolument requérir l'unanimité. Dans le cadre d'une réforme institutionnelle et d'un élargissement du recours à la majorité qualifiée, Les Républicains souhaitent par ailleurs rappeler leur attachement au respect du poids démographique des États ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

C'était alors les mêmes doutes et les mêmes espoirs chez les citoyens. Je voudrais contrer une petite musique qui monte aujourd'hui : l'élargissement de l'Union européenne, ce n'est pas un nouvel impérialisme de l'Ouest qui serait opposé à l'impérialisme moscovite. Il est le fruit de valeurs patiemment identifiées et prudemment partagées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Le processus d'élargissement fait pleinement partie du projet de construction européenne. Enfin, mes chers collègues, la peur est toujours mauvaise conseillère. L'Europe s'est toujours construite en prenant le contre-pied des marchands de peur. Certes, nos concitoyens peuvent avoir peur aujourd'hui. Certes, nos concitoyens doutent de plus en plus du politique et de la bureaucratie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

...des évènements extérieurs remettant en question la place des États européens qui permettront, peut-être, de donner à ces derniers l'impulsion décisive pour penser à nouveau leur destin commun. L'Union européenne se retrouve peu ou prou face au même dilemme qu'en 2001, quand elle préparait l'entrée de dix nouveaux États membres d'Europe centrale et orientale. À l'époque, le nécessaire processus d'élargissement devait être précédé d'un indispensable approfondissement des institutions communes. En 2023, la sécurisation du voisinage de l'Union européenne passe par la refonte des règles du processus d'élargissement pour assurer l'intégration rapide des pays candidats. Or l'intégration de pays dans une Union qui compterait trente-cinq membres ou plus ne pourra se faire, selon nous, sans une réforme d'ampleu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

...us sommes très prudents sur l'un des termes utilisés exprimant l'idée d'une adhésion « fractionnée » des nouveaux entrants : nous préférons le terme « graduelle », qui correspond à l'idée développée dans le reste du texte de la proposition de résolution européenne. Il n'en reste pas moins que celle-ci va dans le bon sens et décrit clairement la nature graduelle souhaitable du prochain processus d'élargissement. Le processus d'adhésion devra être flexible, les futurs États membres devant fournir des garanties de solidarité géopolitique et d'allégeance aux principes et droits fondamentaux fondateurs de l'Union européenne. Cela doit permettre à la fois une intégration rapide des États concernés tout en apportant à l'Union européenne et à ses actuels États membres des garanties géopolitiques et démocratiqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kochert :

...Ces réformes, gage d'efficacité et de légitimité pour l'Union européenne, ne peuvent se faire sans une révision des traités. C'est pour cela que nous soutenons la résolution du Parlement européen du 22 novembre dernier invitant le Conseil à se prononcer sur ce point. Car, au-delà de l'efficacité et de la légitimité, la question de l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne ravive le débat sur l'élargissement. Encore une fois, la proposition de résolution européenne qui nous est soumise présente des solutions intéressantes. L'élargissement de l'Union doit pouvoir se faire en respectant un certain nombre de conditions, et selon une procédure adaptée. La première condition à l'élargissement doit être le respect, par les États candidats, des valeurs fondamentales et des objectifs de l'Union européenne, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Il faut donc envisager cet élargissement, sans brader nos valeurs. La proposition de résolution plaide aussi pour la simplification des procédures de décision avec l'utilisation de clauses passerelles ou le vote à la majorité qualifiée. Cette méthode favorisera la recherche de compromis ; c'est une bonne chose. Enfin, le groupe LIOT soutient avec force la proposition de confier au Parlement européen un droit d'initiative législative. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...éalité de son échec, les dignitaires du parti appelaient à davantage de communisme et s'enfonçaient un peu plus. Cette résolution participe de la même démarche suicidaire : l'Union européenne bureaucratique de Bruxelles maltraite les peuples, ne fonctionne pas, et il faudrait, selon vous, donner plus de pouvoirs à cette oligarchie qui mène le continent dans le mur. C'est tout d'abord le mur de l'élargissement sans fin, à trente-cinq pays – pure folie. C'est ensuite le mur d'une construction supranationale, hors-sol, bâtie contre les peuples. Au deuxième point de la proposition de résolution – à son alinéa 22 – vous osez recommander s'agissant du processus décisionnel de l'Union, « la mise en place pérenne des mécanismes de démocratie participative avec la poursuite et l'approfondissement du système de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

L'élargissement des compétences de l'Union européenne aux domaines de la santé, de la politique étrangère, de la défense, de l'énergie et de l'immigration empiète une fois encore sur notre souveraineté. Nous refusons que les Français perdent tout pouvoir sur ces politiques fondamentales. Le Rassemblement national défend une Europe des nations, qui respecte notre souveraineté, et donc notre liberté, une Europe d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Quand la France a abandonné son droit de veto sur certaines parties des accords de libre-échange, elle a très facilement été mise en minorité dans le contexte de l'élargissement. Le début du détricotage de nos services publics et de nos politiques agricole, industrielle et énergétique correspond à l'abandon du droit de veto. Par le jeu des majorités, la France a été contrainte de céder et n'a pas pu défendre ses intérêts. Vous agitez un mythe : c'est facile. En réalité, la Hongrie, tout comme la France, a le droit de défendre l'intérêt de son peuple. Sinon, nous ne somm...