Interventions sur "partenariat"

23 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

... notre relation avec l'Afrique. Sur ce sujet, le chef de l'État a multiplié les déclarations ces derniers mois : en novembre 2022, à Toulon, quand il a parlé de la revue nationale stratégique (RNS) ; en février 2023, à l'Élysée, dans son discours sur la politique africaine ; en mars 2023, en clôture des états généraux de la diplomatie. À chaque fois, c'est la promesse d'une nouvelle approche, de partenariats renouvelés, d'une diplomatie d'influence enfin assumée et avec des moyens. Mais au-delà des mots, il ne se passe pas grand-chose. Bien sûr, je sais l'ampleur de la tâche et l'engagement de notre diplomatie et de nos armées, mais que de temps perdu depuis le péché originel du discours de Ouagadougou, qui prétendait tout réinventer et qui, disons-le clairement, a échoué à se concrétiser.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

...tastrophique pour l'image de la France. Je le dis sans détour : il faut aérer la politique étrangère et ouvrir le domaine réservé pour en faire un domaine partagé. Le Parlement y a toute sa place, comme le démontrent les échanges de ce jour. Nous avons une vision et des propositions. Notre contribution à la politique étrangère pourrait être bien plus importante. Puisque nous parlons de nouveaux partenariats avec l'Afrique, le groupe Les Républicains est convaincu qu'il faut mener de profondes réformes pour renforcer les synergies. L'ensemble des acteurs doivent désormais agir au service de notre diplomatie d'influence. Cela paraît évident, mais ce serait une vraie révolution s'agissant de la France : ces connexions se font trop peu aujourd'hui. Voilà pourquoi nous voulons une réforme de l'Agence f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Darrieussecq :

Au nom du groupe Démocrate, je tiens à remercier le Gouvernement et les ministres présents pour leurs déclarations qui ouvrent le débat sur les partenariats entre la France et les pays africains. Nos partenariats avec l'Afrique sont anciens, forts et en constante évolution. Nous devons sans cesse les adapter à l'évolution des besoins exprimés par les pays africains et, certainement, mieux les valoriser. Je mettrai l'accent sur la stratégie de défense de notre pays et sur notre souhait de nouer de nouveaux partenariats militaires avec les pays africa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnna Pic :

La France est-elle seule responsable de son affaiblissement ? Non, évidemment. Avons-nous toujours agi sans commettre la moindre erreur ? La réponse est identique et tout aussi évidente. Pour explorer les conditions de partenariats français renouvelés avec les pays Africains, reconnaissons en premier lieu les erreurs que nous avons commises. Je ne sais pas si l'opération Barkhane est un échec, mais je sais qu'en matière d'antiterrorisme, une intervention militaire ne constitue pas une politique en soi. La victoire militaire de l'opération Serval au Mali n'affaiblit pas le djihadisme. Si certains chefs ont été éliminés, le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnna Pic :

...sphère francophone un espace d'échange, de savoirs et de culture. Il faudra par ailleurs en finir avec une politique des visas qui est une véritable épine dans le pied de la France. Le retrait de nos forces au Sahel devrait modifier définitivement nos rapports avec les pays africains. Pourtant, cela ne signifie pas que nous devons passer de l'interventionnisme à l'abandon. La redéfinition de nos partenariats devra donc répondre à un certain nombre de défis : la cohérence, car pratiquer la realpolitik ne doit pas nous empêcher de soutenir, en Afrique comme ailleurs, les valeurs que nous prônons en Europe ; le respect des particularismes, pour ne pas reproduire les erreurs du passé ; et l'ouverture sur le monde, car nous devons nous appuyer sur la francophonie pour restaurer notre image et nos relatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Le Hénanff :

...inent africain. Pour la concrétiser et pour débattre de nos relations avec les pays d'Afrique, nous devons garder en mémoire deux vérités essentielles. D'abord, ces relations ne peuvent reposer sur des caricatures. Ensuite, les réponses aux défis du XXIe siècle ne doivent pas émaner uniquement de la France et des Européens : elles doivent être construites selon une logique de partenariats renouvelés. S'affranchir des caricatures, pour commencer, c'est cesser de considérer le continent africain à travers le seul prisme sécuritaire. Je le dis en tant que membre de la commission de la défense nationale et des forces armées : les coups d'État qui ont gangrené le Sahel ces dernières années ne doivent pas nous aveugler quant à la richesse et à la diversité de ce continent où, comme le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Le Hénanff :

...es composantes. L'Institut français, l'Alliance française et les réseaux de coopération accueillent et promeuvent les œuvres des artistes africains. Enfin, dans la lignée de plusieurs textes adoptés sous la précédente législature, une loi-cadre relative à la restitution d'œuvres d'art aux pays africains qui le demandent sera présentée prochainement. Cette déclaration du Gouvernement relative aux partenariats renouvelés entre la France et les pays africains n'est pas un hasard : les parlementaires que nous sommes avons un rôle à jouer dans cette nouvelle relation avec les pays africains. Au-delà des groupes d'amitié auxquels nous sommes nombreux à participer, la création d'un groupe de travail consacré à l'Afrique, sous l'égide des commissions de la défense et des affaires étrangères, ainsi que les r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

Je me réjouis que nous débattions aujourd'hui de la refonte des relations franco-africaines, ou, plus précisément, du renouvellement des partenariats passés par la France avec les pays africains, comme l'indique le titre du débat – évoquer la relation entre notre pays et un continent qui représente 20 % de la surface terrestre et de la population mondiale n'aurait évidemment pas de sens. J'en profite pour saluer les membres de la délégation mauritanienne, que j'ai le plaisir d'accueillir cette semaine dans le cadre du groupe d'amitié qui lie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Pour les députés communistes et ultramarins du groupe de la Gauche démocrate et républicaine, intervenir sur les relations entre la France et les États d'Afrique est un exercice sans cesse répété. Les partenariats que vous appelez de vos vœux ne seront jamais renouvelés tant que vous n'aurez pas changé radicalement de logiciel. Car, faut-il vous le rappeler, les États d'Afrique sont formellement indépendants et différents. Nombre d'entre eux recherchent une seconde indépendance dans leur souveraineté politique, économique et financière. Prenez la mesure de cette revendication populaire sur le continent et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...r leurs besoins, mais aussi d'entendre les jeunesses, qui veulent la liberté et la souveraineté, et surtout pouvoir se former, se soigner, vivre et grandir dans des espaces pacifiés, travailler et se développer dignement. Si vous faites ces quatre premiers pas et que vous comprenez que c'est aux États africains de prendre leurs propres décisions, vous agirez enfin dans le sens de la paix et d'un partenariat renouvelé entre la France et les États d'Afrique. Changer la politique de la France vis-à-vis de ces États est la seule voie pour lui permettre de retrouver sa crédibilité sur la scène internationale. Notre pays fera ainsi entendre une voix différente, une voix originale, utile et écoutée avec intérêt par les peuples du monde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Ledoux :

Notre perception des partenariats entre la France et l'Afrique ne doit pas être surdéterminée par l'agitation de putschistes du Sahel et d'influenceurs prorusses ou salafistes. Deux exemples me paraissent révélateurs. Dans une de ces polémiques franco-françaises dont nous avons le secret, on nous affirmait, il y a quelques semaines, qu'à la suite du coup d'État au Niger, la France avait rompu tout lien de coopération culturelle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Ledoux :

...la réalité des liens franco-africains, de celle des besoins et des attentes de l'Afrique, que l'on peut construire une politique durable. Telle est bien la démarche que les ministres nous ont présentée et qu'il nous revient d'approfondir. Depuis 2017, à l'initiative du Président de la République, la France a engagé un vaste aggiornamento de sa politique africaine afin de répondre aux attentes de partenariat gagnant-gagnant, nourrissant des liens durables et plus égalitaires. À rebours de certains discours caricaturaux, il faut rappeler que ces orientations, impulsées par le Président de la République, n'ont pas du tout été définies en vase clos. Au contraire, elles ont été débattues, approuvées et coconstruites publiquement, ici même, lorsque nous avons voté des textes permettant la montée en puissa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Ledoux :

...nsformation locale des produits, puis aider à les commercialiser sur le marché européen, dont l'accès reste compliqué pour les importations africaines, qui font l'objet de barrières à l'entrée. L'action de la France doit, dès l'origine, intégrer pleinement les logiques européennes et les instruments de soutien au développement propres à l'Union, car c'est une attente importante des Africains : le partenariat avec la France est, pour eux, un point d'entrée dans l'Europe. J'ajoute que le fait qu'il n'existe plus aucune chasse gardée de la France en Afrique est bon pour nous comme pour les Africains. Cela oblige nos entrepreneurs à proposer des projets d'excellence. Lorsque nous savons nous montrer attentifs à l'autre et soucieux de construire des relations durables, le savoir-faire français est bien a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Ledoux :

...n des appels à projets « Acteurs de l'énergie pour l'Afrique » concernant les énergies renouvelables et la formation professionnelle à la maintenance des équipements et à la gestion des ressources : lancés par la région Hauts-de-France, ils mobilisent des entreprises locales, des clusters de start-up et des opérateurs ; le potentiel de l'équipe France territoriale est ainsi mobilisé au service de partenariats permettant un saut qualitatif des pays africains en matière de développement durable. Dans une relation de pair à pair entre entreprises et entrepreneurs français et africains, les réseaux territoriaux peuvent recenser les besoins en main d'œuvre selon les spécialisations locales. Cela permettra d'accélérer le programme des jeunes professionnels (PJP) mis en œuvre par les antennes de l'Office fr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

...e française sur le continent. Contrairement au Président de la République, je crois, pour ma part, que la disparition de sa politique africaine constitue un drame pour la France et une très mauvaise nouvelle pour l'Afrique. Comme je n'imagine pas que l'inscription de ce débat à l'ordre du jour par le Gouvernement vise à instruire le procès en incompétence du président Macron, ni que le terme de « partenariats renouvelés » reflète une quelconque volonté de mettre un terme à ce qui nous sert depuis six ans de politique étrangère, permettez-moi de me tourner vers l'avenir et, dans la suite de mon discours de N'Djamena de mars 2017, de vous exposer ce que devrait être – et ce que sera, si les Français le décident – la politique africaine de la France. Avant cela, il nous faut cependant prendre acte du t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

...sident de la République apparaît comme une absurdité, une incongruité et, j'ose le dire, une faute politique. Alors que le continent africain a dû faire face au choc de la pandémie, puis aux effets dévastateurs de l'inflation induite par la guerre en Ukraine et la désorganisation des marchés alimentaires, il est temps que la France renoue avec une politique africaine qui constituera le cadre des partenariats qu'elle proposera en toute transparence à ses amis africains. Cette politique devra répondre à une définition clarifiée de nos intérêts dans cette partie du monde, en particulier la prévention des migrations, la sécurisation de nos ressortissants, la dynamisation de la francophonie et le développement de nos échanges commerciaux, qui sont scandaleusement insuffisants – je rappelle que la zone fr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

...l'aide au développement pour qu'elle profite plus directement aux populations et serve notre stratégie d'influence. Nous devrons convaincre tous nos partenaires européens de nous suivre dans cette voie comme nous avons su le faire lorsqu'il s'est agi de prendre des décisions concernant la crise du covid-19 ou la guerre en Ukraine. Vous l'aurez compris, il n'est pas trop tard pour réenchanter nos partenariats avec les pays africains. C'est au contraire le bon moment puisque nous avons identifié les blocages et trouvé le moyen d'y mettre fin. Comme on dit en Afrique, c'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle. Tout est donc encore possible, à condition de tisser vite et de changer rapidement de logiciel. L'enjeu dépasse largement la simple perte d'influence : il tient à notre avenir et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...romesse affichée de sortir de la Françafrique et, dans la pratique, un interventionnisme donneur de leçons de démocratie, de surcroît à géométrie variable, fait perdre toute crédibilité à la parole de la France, comme en témoigne le fiasco au Niger. Il est donc urgent de réaffirmer et de mettre en pratique le principe, fondateur, du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Pour bâtir un nouveau partenariat avec les différentes nations d'Afrique, la France doit revoir en profondeur sa politique en l'articulant autour de trois grandes priorités. Tout d'abord, nous devons augmenter nos moyens diplomatiques, en reconstituant un vrai ministère de la coopération, en augmentant notre investissement dans la francophonie – et en y croyant ! –, en développant le réseau des écoles et instituts culturels fran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Errante :

...taire, qui semble souvent fragiliser nos échanges avec nos partenaires africains. Nous avons là aussi un chantier fondamental à affronter. Notre majorité a reçu du passé des héritages qui polluent la relation Afrique-France. Le Président de la République s'est engagé à ce sujet ; je pense notamment au franc CFA et je salue les avancées en la matière. Néanmoins, nous devons désormais construire un partenariat ; c'est une évidence, ne serait-ce que du fait de l'arrimage des systèmes monétaires africains à l'euro. Nous devons assumer d'entrer dans une négociation franche ayant trait à des équilibres complexes. Nous devons le faire de manière pragmatique et technique, sans simplification ni approche politicienne,…