Interventions sur "marge"

50 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Izard, rapporteur de la commission des affaires économiques :

... même que c'est sur leurs produits que nos concitoyens attendent des baisses de prix. Par ailleurs, comment expliquer aux Français que les prix baissent partout sauf sur les laitages ou encore sur la viande, dont certains, par ailleurs, se privent déjà ? Aussi, notre majorité refusera toute exception à la règle que nous fixons aujourd'hui. Enfin, certains d'entre vous ont soulevé la question des marges. Vous l'avez entendu comme moi, le Président de la République a pris l'engagement devant des millions de téléspectateurs de travailler sur ce sujet…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

...otre politique est effarante, mieux elle passera ? Vous prétendez nous faire croire que nous vivons dans un monde de Bisounours, où les prix de notre alimentation dépendraient directement des coûts de production des industriels. Mais, madame la ministre déléguée, vous savez pourtant très bien que ce n'est pas le cas et que la moitié de la hausse des prix alimentaires s'explique par la hausse des marges des multinationales agroalimentaires, qui elles-mêmes nourrissent la rémunération des actionnaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

...oulez nous faire croire, les coûts de production sont amenés à baisser. Sauf que ce ne sera pas le cas, et vous le savez très bien. Tous les organismes de prévision statistique prévoient que les prix de l'énergie continueront à grimper, comme le cours de nombreuses matières premières agricoles. Soyons sérieux et confrontons-nous à la réalité : les coûts de production sont amenés à augmenter, les marges de l'industrie agroalimentaire augmenteront également – puisque vous ne faites rien pour les réguler –, tout comme le prix de détail des aliments. Votre projet de loi ne fera qu'accélérer cette hausse des prix. Tout le monde s'en rend compte, tout le monde vous alerte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Il suffit de lire le récent communiqué conjoint du syndicat Jeunes Agriculteurs (JA) et de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA). Le Gouvernement est à présent seul. Vous êtes dangereux, sauf pour les grandes multinationales de l'agroalimentaire, dont les marges n'ont jamais été aussi élevées dans l'histoire des statistiques. Voilà au moins une réussite à mettre à votre crédit !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Vous préférez laisser des millions de personnes dans la détresse, dans la faim, avec des carences nutritionnelles et des problèmes de santé chroniques, que de contraindre les grands patrons et les multinationales en réécrivant quelques alinéas du code du commerce. Il serait pourtant tout à fait possible d'encadrer les marges des multinationales, au moins pendant quelque temps, mais non : vous persistez et vous signez. Vous êtes dangereux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

défend les deux seules mesures à la hauteur de la situation : le blocage à la baisse des marges des multinationales agroalimentaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...nflation en Europe au cours des deux dernières années », vous refusez de vous saisir des questions posées par ces profits, ces superdividendes. Pourtant, l'inflation fait mal aux vies ; ses effets se lisent au quotidien sur le visage de nos concitoyens. De même, récemment, par la voix de son chef économiste, la BCE a souligné que l'inflation n'est pas liée à l'augmentation des salaires, mais aux marges des entreprises. Votre refus idéologique – comment le qualifier autrement ? – de vous attaquer à la répartition des marges est donc l'illustration d'un renoncement à lutter efficacement contre une inflation qui s'enkyste. Et que dire des dégâts collatéraux du texte ? Je vous le demande solennellement, sortez les produits laitiers de ces négociations anticipées : l'agriculture risque d'être frag...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Taupiac :

...face à la grande distribution. Baisser les prix, oui, mais pas au détriment des plus faibles maillons de la chaîne agroalimentaire ! Le jeu en vaut-il la chandelle ? Vous espérez, en tout et pour tout, gagner six semaines sur l'inflation sans être en mesure de garantir que les prix baisseront effectivement. Les Français attendaient mieux. Pour ma part, j'aurais souhaité une forme de contrôle des marges tout au long de la chaîne de valeur. Néanmoins, nous ne voterons pas cette motion de rejet préalable, car ce texte est la seule option pour débattre des mesures permettant de lutter contre l'inflation, et nous souhaitons défendre nos amendements pour l'améliorer. En conclusion, je veux dire que le groupe LIOT condamne sans réserve l'offensive terroriste à l'encontre des populations israélienne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

...ombreux travailleurs. Il n'est pas nécessaire d'être bac + 10 pour le comprendre ! Il est vrai que mille et une raisons justifieraient que l'on rejette ce tout petit projet de loi, insignifiant face à la situation dramatique de nos concitoyens. Il est tellement insignifiant qu'on n'autorise pas les groupes d'opposition à faire leur travail. Ainsi, nos amendements essentiels sur l'encadrement des marges ont été rejetés, alors qu'ils auraient pourtant permis d'en finir avec les profiteurs de crise. Il est tellement insignifiant qu'il ne s'attaque pas aux raisons structurelles de l'inflation, ni ne tient compte de mesures que nous soutenons depuis des mois : la baisse de la TVA sur toutes les énergies ou la TVA à 0 % sur un panier de cent produits de première nécessité – mesure adoptée par d'aut...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

Pourquoi perdre notre temps avec ce texte ridicule ? Nous préférerions débattre de mesures favorables au pouvoir d'achat de nos concitoyens, comme le blocage des marges à la baisse ou l'indexation des salaires sur l'inflation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Le groupe Horizons et apparentés votera naturellement contre la motion de rejet préalable. Madame Hignet, avec La France insoumise, vous plaidez pour le blocage des marges – mais sans doute vouliez-vous dire blocage des prix ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...t de la commission. Si elle existe, elle n'est pas non plus mise à la disposition des consommateurs. Comment faire travailler le Parlement sur l'inflation sans qu'il ait les moyens de s'assurer de la traduction concrète des annonces régulières du Gouvernement ? Les députés du groupe Écologiste – NUPES avaient eux aussi déposé une motion de rejet ; leurs amendements relatifs à la transparence des marges et à la shrinkflation ont été déclarés irrecevables. Dans ces conditions, ils voteront la motion de rejet. Par ailleurs, nous voulons une réponse : où est la liste ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...Pire encore, en se contentant pour seule réponse d'avancer les négociations commerciales avec les grands groupes, il risque – vous le reconnaissez aujourd'hui – non seulement de fragiliser les PME et les PMI (petites et moyennes industries), déstabilisées par cette concurrence déloyale, mais surtout d'abîmer un peu plus notre souveraineté alimentaire. En faisant porter les baisses non pas sur les marges colossales de ceux qui n'ont pas connu les crises, mais sur les agriculteurs qui espéraient la concrétisation des lois Egalim 1 et 2, vous risquez de tirer vers le bas la rémunération de ceux qui nourrissent le pays. Les jeunes agriculteurs et leurs organisations syndicales ne s'y trompent pas : ils sont vent debout, vous exhortent au contraire à faire respecter les lois et leur esprit, ainsi q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...la table une TVA réduite ou une fiscalité différenciée pour les produits de première nécessité – sur les carburants, par exemple –, ainsi que de revenir aux tarifs réglementés pour l'électricité et le gaz ; d'accepter enfin, même si c'est pour vous contre nature, de toucher au grisbi en mettant à contribution les superprofits, en taxant les dividendes et en ouvrant le débat sur la répartition des marges, dont le FMI et la BCE eux-mêmes considèrent qu'elle est la première cause de la dérive inflationniste. Voilà ce que pourrait être un État fort, un État qui prend soin, un État stratège. En l'état actuel des choses, le groupe communiste s'oppose fortement à ce projet de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cazeneuve :

Nous croyons à cela et nous pensons pouvoir aller plus loin ; c'est la raison de cette mesure, certes simple et modeste, mais loin d'être simpliste, dans un écosystème compliqué. Humilité enfin parce que nous abordons la question très sensible de la répartition des marges et de la valeur entre ceux qui nous nourrissent, ceux qui distribuent et ceux qui consomment. En commission, notre collègue Richard Ramos a eu une excellente formule : « La crise que nous traversons ne doit pas nous faire croire […] que le prix bas, c'est le bon prix. Ce qu'il faut chercher […], c'est le juste prix ». En commission, l'ensemble des groupes a exprimé la volonté de mettre à plat un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

...sultat que l'on connaît. Votre naïveté est coupable. Les députés du groupe Rassemblement national soutiennent que l'urgence de la situation exige des mesures exceptionnelles. Lorsque le marché engendre des inégalités et des injustices, alors c'est à la puissance publique de reprendre la main. Les multinationales – industriels comme distributeurs – ne doivent plus faire ce qu'elles veulent. Leurs marges doivent être encadrées en instaurant, d'une part, un plancher afin de garantir des revenus décents aux producteurs et aux agriculteurs, d'autre part, un plafond par la création d'une taxe sur les superprofits. Il sera mis un terme tant aux marges abusives qu'aux profiteurs de crise, l'un et l'autre néfastes aux consommateurs. Pour cela, il faut en appeler à la responsabilité des acteurs économi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

...des multinationales de l'agrobusiness – les mêmes qui se sont gavées toute l'année avec l'inflation – qu'elles renégocient avec la grande distribution pour faire baisser les prix. Thomas Grjebine, responsable du programme macroéconomie et finance internationales au Centre d'études prospectives et d'informations internationales, indique que trois secteurs d'activité ont bel et bien renforcé leurs marges entre la fin de l'année 2019 et le deuxième trimestre de l'année 2023. L'agroalimentaire, dont le taux de marge a atteint 49 %, soit 9 points de plus qu'avant la crise, se place sur la deuxième marche du podium. Je répète donc ma question : croyez-vous que ceux qui nourrissent l'inflation alimentaire depuis des mois vont s'arrêter maintenant ? Les négociations ne doivent pas être menées en vase...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

...ours les mêmes qui payent, alors que certains s'enrichissent. Il faut sortir de l'illusion de la main invisible du marché qui parviendrait à réguler les prix. Alors que tout porte à croire que ce texte n'aura aucun effet, il est urgent que le Gouvernement propose un véritable plan d'urgence alimentaire, et non des mesurettes inefficaces. Les salaires doivent augmenter autant que l'inflation. Les marges des industriels et de la grande distribution doivent être bloquées à la baisse. Sans ces mesures, la situation ne s'améliorera pas. Vous l'avez dit, madame la ministre déléguée, chaque jour compte pour rendre du pouvoir d'achat aux Français. Alors, soyez à la hauteur des enjeux.