Interventions sur "atlantique"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Les organisations collectives sont comme les êtres humains : il leur arrive de mieux supporter l'adversité que la prospérité, de se déliter dans les lendemains de victoire et de se renforcer dans les épreuves. Les États membres de l'Alliance atlantique avaient paru triompher avec la fin de la guerre froide ; pourtant, l'OTAN a plutôt mal vécu les effets d'une victoire qu'on avait pu croire sans appel. L'organisation a traversé une crise multiforme d'identité. Elle s'est interrogée sur l'utilité même de son existence ; sur la nature ultime de sa vocation, militaire ou politique ; sur la légitimité de son élargissement aux États libérés du joug ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff :

...st le théâtre d'une guerre qui engendre la mort, la violence et des destructions innombrables, et crée la menace d'un recours à l'arme nucléaire. Nous vivons un moment tragique de l'histoire, dont nous espérions tous qu'il n'aurait plus cours sur notre continent. Face à la guerre et à la menace existentielle que fait peser la Russie sur le flanc oriental de l'Europe, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord se retrouve en première ligne. C'est vers cette alliance vouée à la sécurité collective que se sont tournées les nations de l'Europe de l'Est, mais également deux pays européens historiquement neutres : la Suède et la Finlande ont fait le choix souverain, soutenu par leur population et leur parlement, de demander leur adhésion à l'OTAN. Du fait de leur histoire, ces deux pays ont une consci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff :

...États baltes et des États membres à la frontière orientale de l'Union européenne qui s'en trouvera toute entière renforcée. La France, qui, dans le cadre de l'OTAN, participe activement au renforcement des capacités de défense de la Pologne, de l'Estonie et de la Roumanie, ne peut que saluer sans ambiguïté cette double adhésion. S'agissant de l'articulation entre l'Union européenne et l'Alliance atlantique, certains ont avancé que le renforcement de l'OTAN serait un affaiblissement ou, à tout le moins, un obstacle à l'Europe de la défense et à son développement. Il s'agit d'un raccourci trop rapide. Rappelons-le, l'Europe de la défense et l'OTAN ont le même objectif : contribuer à la sécurité et à la défense du territoire européen.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

Le 24 février dernier, la Russie agressait l'Ukraine en violant impudemment le droit international. Elle s'apprêtait à commettre de nombreux crimes contre les populations civiles et ébranlait tout l'édifice déjà précaire de l'ordre international. Conséquence de ce bouleversement, le royaume de Suède et la république de Finlande, voisine de la Russie, ont souhaité rejoindre l'Alliance atlantique au plus vite. Le contexte de l'agression russe donne à cette décision un air d'évidence ; pourtant, il n'est pas certain que la Suède et la Finlande seront mieux protégées après leur adhésion. Par ailleurs, alors qu'on nous demande de ratifier le choix souverain de deux peuples, je dois faire observer qu'en tant que parlementaires français, c'est l'intérêt de la France que nous devons avoir à l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

Le groupe Les Républicains votera pour ce projet de loi. Nous marquons ainsi notre soutien à l'adhésion de la Finlande et de la Suède au traité de l'Atlantique Nord. C'est un processus légitime. Les collaborations avec ces deux pays sont déjà solides : ce sont des partenaires « à opportunités renforcées », qui contribuent régulièrement aux opérations de l'OTAN.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

Ici même, nous entendons les sceptiques et les opposants à l'Alliance atlantique. Certains pensent qu'une telle ouverture serait une provocation envers la Russie. Si l'on suit cette logique, il faudrait rejeter la demande de la Finlande et la Suède. Mais nous avons vu ce qui est arrivé aux pays qui sont restés en zone grise : la Géorgie, la Moldavie et désormais l'Ukraine ont subi des invasions. Si nous fermons la porte à nos deux alliés, nous affaiblirons l'OTAN et nous fero...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Je formule également le vœu que cet élargissement de l'Alliance atlantique ne soit pas l'occasion de réduire nos ambitions en matière de construction et de renforcement d'une véritable défense européenne. Lors du débat sur ce texte au palais du Luxembourg, mon collègue sénateur Jean-Marc Todeschini l'a justement formulé : « Si l'Alliance atlantique est la première et principale garantie de la sécurité et du maintien de la paix en Europe, si, lorsque le danger de la guer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Portarrieu :

C'est sans doute la seule conséquence positive ou du moins inattendue de l'agression de l'Ukraine par la Russie de Poutine : deux États, jusqu'alors prudents et réservés à l'égard de l'OTAN, décident de rejoindre l'organisation. Cette décision doit renforcer l'Alliance atlantique et contribuer au renforcement entre Européens en son sein. Comme plusieurs orateurs l'ont souligné, ce débat en appelle un autre, celui de la défense collective de l'Europe. C'est pourquoi nous saluons le choix de ces deux partenaires européens très proches qui partagent et défendent à nos côtés les principes de démocratie, de liberté individuelle et d'État de droit. Cette décision permettra av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

... défense, anticiper est nécessaire. Nous en sommes là : la guerre est de retour en Europe et certains membres de l'Union européenne se sentent menacés. Face à la violence extrême de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, face au bouleversement des équilibres géopolitiques européens et mondiaux et en l'absence d'une défense européenne, nous comprenons évidemment la demande d'adhésion à l'Alliance atlantique exprimée par la Finlande et la Suède. Ces deux pays renoncent ainsi à leur neutralité historique : voilà qui dit beaucoup de l'état du monde. Les écologistes soutiennent les demandes formulées par deux nations souveraines. Néanmoins, dans cette période de tension, la ratification de tels protocoles d'adhésion ne doit pas se traduire par le déploiement des forces de l'Alliance en Suède ou en Finla...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

... Nous avions pris l'habitude de vivre en paix. Nous nous bercions d'illusions. Voilà que les horreurs du XXe siècle resurgissent et que, comme alors, les alliances se mettent en ordre de bataille. Voilà que la vieille OTAN, que d'aucuns jugeaient en état de « mort cérébrale », ressuscite à la faveur d'une crise aux relents de guerre froide. Avec l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord reviennent les lancinantes questions relatives à son existence, à sa vocation, à sa cohésion, à sa gouvernance et à sa stratégie. Faudra-t-il donner tort au général de Gaulle qui écrivait, dès le 17 septembre 1958, que « l'OTAN ne correspond plus aux nécessités de notre défense » ? À l'aune de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la Finlande et la Suède ont apporté leur réponse. C'est un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

C'est dans la précipitation que nous nous retrouvons pour approuver une décision qui n'est simple qu'en apparence. L'enjeu de ce texte n'est en effet pas simplement la validation de l'entrée de tel ou tel pays dans l'Alliance atlantique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

...(OSCE). Ils ont également mené, et c'est tout à leur honneur, une lutte sincère contre la dissuasion nucléaire par la prolifération des armes et ont maintenu une position de refus de l'escalade mortifère avec Moscou. Ce temps est désormais révolu. Poutine a provoqué ce changement de position, avec sa guerre criminelle qui porte atteinte aux droits humains, mais la solution offerte par l'Alliance atlantique n'est pas de nature à répondre à la situation d'insécurité de ces États.