Interventions sur "recettes"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...eloppe d'un montant similaire pour achever la nationalisation intégrale d'EDF, opération qui sera bouclée cette semaine, le 8 juin. En tout, le montant des dépenses du budget général s'est élevé à 445,7 milliards d'euros contre 398,2 milliards d'euros prévus en loi de finances initiale. Les modifications en cours d'exercice ont concerné non seulement les dépenses mais aussi, bien évidemment, les recettes. Ainsi, le montant des recettes nettes du budget général s'est élevé à 287,5 milliards d'euros, contre 244,4 milliards d'euros prévus en loi de finances initiale. Même si nos débats permettront d'y revenir, tuons dès à présent un mythe : l'inflation n'accroît pas les bénéfices de l'État.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Elle augmente légèrement plus ses dépenses que ses recettes. Ainsi, le solde public pour 2022 a été meilleur que les prévisions pour cette année-là, et meilleur que le solde public de 2021 : le déficit public s'établit à 4,7 % du PIB. Quant à la dette publique, son montant atteint, à l'issue de 2022, 111,6 % du PIB, soit moins que les prévisions et que les 112,9 % de l'année 2021. Ces résultats doivent nous réjouir et nous encourager à poursuivre une traj...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

...ond historique de l'activité en 2021, année durant laquelle 850 000 emplois ont été créés, et sa forte résilience en 2022. Cette politique, interventionniste au bon moment, a été compatible avec la poursuite du dynamisme économique car celui-ci est basé sur des fondamentaux solides depuis 2017 : une politique de l'offre, qui valorise le travail par la baisse des impôts. Oui, la croissance et les recettes qui y sont liées sont dues à cette politique. Préserver la croissance reste le premier facteur de désendettement de notre pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

La croissance, le travail et l'activité sont les premiers antidotes à la dette. Comme l'a rappelé le ministre délégué, les recettes supplémentaires générées par l'activité démontrent que moins d'impôt ne signifie pas moins de recettes pour le budget de l'État ou celui de la sécurité sociale, bien au contraire : en taxant moins, l'État perçoit plus. Cela fait écho à un mot magique, que l'on n'avait pas prononcé depuis des années : la confiance, celle que l'on doit aux acteurs économiques, les ménages et les entreprises de ce p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Cabrolier :

Les mesures de soutien ont atteint 44 milliards d'euros en 2022 ; néanmoins le reversement à l'État de recettes exceptionnelles perçues par les producteurs d'électricités et le dynamisme des recettes fiscales et sociales ont partiellement compensé leur coût pour les finances publiques. En 2022, les prélèvements obligatoires n'ont jamais été aussi élevés : en raison notamment du fort dynamisme des recettes de TVA, ils atteignent 45,3 % du PIB. Les classes moyennes sont les vaches à lait d'une politique inf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

J'avais préparé un discours mais je répondrai plutôt à votre présentation, monsieur le ministre délégué, car elle m'a grandement étonné. Nous examinons les comptes de l'État, or vous n'avez pas dit un mot de la TVA, qui constitue la principale source de recettes – pas un mot ! Vous n'avez rien à en dire, alors même que vous avez évoqué les autres sources ; vous avez même été bavard sur l'impôt sur les sociétés, affirmant que les recettes n'avaient jamais été si élevées, grâce à votre politique de compétitivité. L'exposé des motifs du projet de loi ne dit cependant rien de tel : il évoque seulement un « rebond », causé par la reprise de l'activité économi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

On peut concevoir que l'impôt revienne à l'État, s'il sert à redistribuer, mais il est en train de disparaître autre part ! Dans les deux textes que vous présentez, les recettes de la TVA se montent à 100 milliards d'euros par an. C'est bizarre : en 2021 comme en 2022, on n'a pas collecté 100 milliards au titre de la TVA, on a collecté quasiment le double ! L'argent est parti ; il a disparu des documents budgétaires de l'État !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

On pourrait protéger les Français contre les chocs, ou renforcer les ministères : 80 milliards, c'est le budget de l'éducation nationale, que nous pourrions doubler ! Si cet argent favorisait la redistribution, il serait utile, mais la moitié des recettes a disparu !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Celles-ci atteignent plus de 60 milliards d'euros ! Cette politique porte-t-elle ses fruits ? On ne le sait même pas ! De même, 30 milliards d'euros collectés au titre de la TVA partent dans les collectivités territoriales. Pourquoi ? Là encore, on trouve la réponse dans les documents budgétaires, à condition de la chercher : il s'agit de compenser les recettes des impôts de production que vous avez supprimés, alors qu'on sait qu'en majorité, ils sont payés non par les TPE – très petites entreprises – ou les PME – petites et moyennes entreprises –, mais par les grands groupes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lecamp :

...venir de renouer avec un meilleur respect des principes d'annualité budgétaire et de spécialité, grâce à une plus grande proximité entre l'usage qui est fait des crédits et celui que nous avons voté. Pour finir, je souhaite saluer la réduction du déficit budgétaire, passé de 9 % du PIB en 2020 à 6,5 % en 2021 et 4,7 % en 2022. Cette dynamique positive s'explique notamment par la forte hausse des recettes fiscales, induite par le dynamisme des entreprises et par un marché du travail de plus en plus solide. Pour ne pas aggraver davantage la charge de la dette, que l'inflation a mécaniquement alourdie, cette dynamique doit prospérer. C'est le sens de l'action collective que nous menons, avec pour cap l'accroissement de l'activité économique et le plein emploi. L'objectif d'un déficit inférieur à 3 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Brun :

Ces baisses de fiscalité ont une traduction très concrète : une dette s'élevant à près de 3 000 milliards d'euros lorsque vous rendrez le pouvoir en 2027 et plus de 50 milliards de recettes en moins. Voilà votre bilan, monsieur le ministre délégué ! Nous comprenons que vous soyez aujourd'hui embêtés : en 2022, les Français vous ont refusé une majorité, qui vous manque pour voter votre budget, pour voter le projet de loi de programmation des finances publiques et pour voter le projet de loi de règlement. Monsieur le ministre délégué, je vous le dis avec force : ne comptez pas sur no...