Interventions sur "déficit"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Elle augmente légèrement plus ses dépenses que ses recettes. Ainsi, le solde public pour 2022 a été meilleur que les prévisions pour cette année-là, et meilleur que le solde public de 2021 : le déficit public s'établit à 4,7 % du PIB. Quant à la dette publique, son montant atteint, à l'issue de 2022, 111,6 % du PIB, soit moins que les prévisions et que les 112,9 % de l'année 2021. Ces résultats doivent nous réjouir et nous encourager à poursuivre une trajectoire ambitieuse de rétablissement de nos finances publiques. Nous devons également ces résultats meilleurs qu'attendu à une économie résili...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

...estissement et les solutions de financement proposés par le rapport Mahfouz-Pisani-Ferry, ce sont exactement les orientations défendues depuis toujours par les écologistes. Par voie d'amendements, y compris lors des débats sur le PLFR pour 2022, nous vous avons proposé l'ISF climatique, la suppression des niches fiscales néfastes au climat, la sortie des investissements verts du calcul des 3 % de déficit. Rien n'a été entendu, rien n'a été retenu. Quant à l'investissement dans la transition écologique, il n'est toujours pas à la hauteur des enjeux : pas de financement suffisant pour aider les ménages et les copropriétés à isoler leur logement du froid en hiver et de la chaleur en été ; pas de développement massif des transports en commun, alternative pourtant indispensable au véhicule individuel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

...tion des énergéticiens, pour protéger nos compatriotes de l'inflation. La nécessité de cet effort substantiel n'est pas contestée sur ces bancs : personne ne prétend qu'il ne fallait pas accorder ces aides ou qu'on devait réserver le bouclier tarifaire à certaines catégories d'entreprises. Or, malgré l'importance de l'effort, le solde budgétaire s'est amélioré de plus de 26 milliards d'euros, le déficit public a été réduit de plus de 4 points de PIB et la dette de 3 points sur deux ans. Nous le devons à cette politique qui a permis un rebond historique de l'activité en 2021, année durant laquelle 850 000 emplois ont été créés, et sa forte résilience en 2022. Cette politique, interventionniste au bon moment, a été compatible avec la poursuite du dynamisme économique car celui-ci est basé sur des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Cabrolier :

En 2022, le déficit public a atteint près de 125 milliards d'euros, soit 4,7 % du PIB. S'il est moins élevé qu'en 2021, année marquée par la mobilisation exceptionnelle des finances publiques pour répondre à la crise sanitaire, il est bien supérieur à son niveau antérieur puisqu'il était de 75 milliards d'euros en 2019. Cette légère amélioration s'explique principalement par la quasi-extinction des dispositifs de s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Cabrolier :

...t pour l'alimentaire. En 2023, c'est l'inverse : les prix du secteur alimentaire explosent ; leur augmentation contribuera quatre fois plus à l'inflation totale que celle du secteur énergétique. Le groupe Rassemblement national propose de baisser la TVA sur les énergies et de la supprimer sur un panier de 100 produits de première nécessité. Il est temps ! Autre conséquence de votre politique, le déficit de la balance commerciale a atteint en 2022 son plus haut niveau depuis 1949 : 134 milliards ! La crise énergétique n'est pas seule en cause puisque la balance commerciale hors énergie est également déficitaire. Par rapport à 2021, la dette publique a légèrement diminué, pour atteindre 111,6 % du PIB. Mais entre 2021 et 2022, l'inflation a augmenté sa charge de 13 milliards. C'est pourquoi le mi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Rendez-vous compte : nous serions les derniers en Europe à repasser sous la barre des 3 %, au mieux en 2027 ! Le Portugal est parvenu à résorber son déficit ; l'Italie est en passe d'y parvenir ; la Grèce a su ramener sa dette à son niveau d'avant le covid – seule la France en est incapable. Oui, nous devons sortir du « quoi qu'il en coûte ». Or vous avez beau jeu de promettre des économies : depuis quelques semaines, le Président de la République ressort le chéquier et fait valser les milliards. À l'inverse, aucune de vos promesses d'économie n'est...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lecamp :

...nduit le Gouvernement à s'éloigner des grands principes budgétaires. La Cour des comptes l'a relevé et nous partageons sa recommandation de tenter à l'avenir de renouer avec un meilleur respect des principes d'annualité budgétaire et de spécialité, grâce à une plus grande proximité entre l'usage qui est fait des crédits et celui que nous avons voté. Pour finir, je souhaite saluer la réduction du déficit budgétaire, passé de 9 % du PIB en 2020 à 6,5 % en 2021 et 4,7 % en 2022. Cette dynamique positive s'explique notamment par la forte hausse des recettes fiscales, induite par le dynamisme des entreprises et par un marché du travail de plus en plus solide. Pour ne pas aggraver davantage la charge de la dette, que l'inflation a mécaniquement alourdie, cette dynamique doit prospérer. C'est le sens d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

...ière, a été mieux contenue que chez nos partenaires et voisins. Ces données encourageantes valident la politique économique menée par le Gouvernement et la majorité, qui ont déployé des mesures d'urgence et de relance permettant de surmonter les crises sanitaires puis inflationnistes. Ces politiques de soutien et de relance ont toutefois eu un coût non négligeable pour nos finances publiques. Le déficit public et, par construction, la dette publique ont atteint des niveaux anormalement élevés. Si nous voulons conserver des marges de manœuvre budgétaires, préserver notre souveraineté et sanctuariser les dépenses d'avenir, il est désormais indispensable de contenir la dépense publique. Nous sommes convaincus que ce défi peut être relevé tout en améliorant l'efficacité de l'intervention de la puiss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Deuxièmement, vous entendez améliorer le solde des administrations publiques, grâce à un effort minimal de l'État. Pourtant, seul l'État, avec un déficit de 150 milliards d'euros, était dans le rouge en 2022, tandis que le budget des collectivités locales était à l'équilibre et que les administrations de sécurité sociale ont dégagé un solde positif de plus de 9 milliards.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Tellier :

...res – nous pourrions en citer d'autres – ont eu pour seul objet de se substituer aux entreprises ou de maintenir des mécanismes défaillants. C'est pourquoi nous nous demandons légitimement où est passée l'exigence de rigueur budgétaire, si chère à M. Le Maire. Après la grande braderie fiscale du premier quinquennat et le « quoi qu'il en coûte », lequel n'a été ni ciblé ni soumis à conditions, le déficit s'avère toujours très important. Si nous craignons ce déficit, ce n'est pas parce qu'il pourrait conduire à discréditer la France sur les marchés financiers ou auprès des agences de notation, ni même à accroître sensiblement le coût de l'endettement. Malgré les dires de M. Le Maire, il est désormais clairement établi que l'explosion de la charge de la dette, à laquelle nous faisons face, n'est e...