Interventions sur "cyber"

22 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Etienne :

Cet amendement complète le rapport annexé sur la question du cyber, en insérant deux nouveaux alinéas qui permettent de mieux cerner les enjeux. Si les nouveaux espaces de conflictualité, comme l'espace et les fonds marins, sont bien identifiés, ou du moins nommés par le texte, les ambitions restent en réalité modestes. En matière de cyber, votre programmation offre peu de visibilité sur les moyens déployés pour éviter un décrochage, notamment des capacités sou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Cet amendement propose une définition du cyber pour mieux nous sensibiliser à ses enjeux. C'est un aspect bien bris en compte, puisque, comme cela a été mentionné tout à l'heure, 8 milliards d'euros seront investis dans le numérique pour renforcer nos installations existantes. 4 milliards d'euros seront spécifiquement consacrés au cyber, compte tenu de la place croissante prise par la bulle cyber et la Toile. J'ai également évoqué les 10 mill...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

Nous avons déjà débattu de cette question et nous le ferons à nouveau ; c'est pourquoi nous allons retirer ces amendements. Je tiens simplement à signaler que ce type d'amendements doctrinaux – j'ai déjà utilisé ce qualificatif – portent aussi en eux l'idée, que j'ai aussi déjà évoquée, d'un besoin de planification plus globale. Contrairement à ce que vous avez dit, le cyber ne constitue pas un univers strictement immatériel : des questions liées aux infrastructures et à la production industrielle se posent également. C'est aussi cela que nous souhaitions pointer par ces amendements identiques, mais nous aurons l'occasion d'y revenir sous peu.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Gonzalez :

Dernièrement, les capacités démontrées par l'intelligence artificielle se sont largement démocratisées. Pouvant contribuer à l'amélioration de nos capacités de détection, elle constitue un véritable outil sur lequel peut et doit s'appuyer le domaine cyber. Or si des groupes armés de pirates informatiques sont en mesure de bloquer l'intégralité d'une infrastructure publique ou d'une entreprise, il est fort probable que l'intelligence artificielle puisse, à terme, permettre d'immobiliser la totalité d'un pays sans qu'aucune perte humaine ne soit pour autant à déplorer. N'en doutons pas, le domaine de la défense est le secteur où l'intelligence arti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Gonzalez :

Afin de répondre au défi stratégique de transformer la France en une grande nation pourvue de capacités cyber de premier rang et au défi opérationnel que représente la cybercriminalité, il est impératif d'engager l'ensemble des acteurs étatiques et locaux, publics comme privés, dans des manœuvres communes. En effet, ce double enjeu nécessite une double concertation, ce qui en appelle à l'intelligence collective. Pour ce faire, doivent être identifiés structures et référents capables de fonctionner conjo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Gonzalez :

...oi. Si les cibles de recrutement prévues par la loi de programmation militaire pour les années 2019-2025 ont globalement été atteintes, les départs ont été trop nombreux pour permettre la croissance attendue des effectifs. En effet, les rémunérations offertes par le secteur privé attirent les informaticiens les plus qualifiés, dont les compétences sont pourtant essentielles au développement d'une cyberdéfense de premier plan. Cet amendement vise donc à obtenir des précisions de la part du Gouvernement sur les moyens qui seront mobilisés afin de sécuriser le recrutement de profils de qualité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Les agents du domaine cyber, tout comme de nombreux autres personnels qualifiés, peuvent effectivement être happés par le secteur civil. La LPM en tient compte et j'ai pu constater lors des auditions que j'ai organisées qu'une politique de ressources humaines très importante est menée pour que les effectifs qualifiés restent le plus longtemps possible au sein des armées. Pensons aussi à nos réservistes, qui peuvent détenir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Gonzalez :

Depuis le 1er janvier 2017, le commandement de la cyberdéfense, le Comcyber, placé sous l'autorité du chef d'état-major des armées (Cema), rassemble l'ensemble des forces de cyberdéfense des armées françaises sous une même autorité opérationnelle. L'espace cyber est en effet devenu un véritable champ de conflictualité, chose que nos compétiteurs ont bien comprise. Ce secteur n'a en effet rien à envier aux autres en matière de concurrence international...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Ce sujet est également très intéressant. Sachez, monsieur Gonzalez, que le Comcyber, par l'intermédiaire du lycée de Saint-Cyr Coëtquidan, propose un BTS – brevet de technicien supérieur – en cyberdéfense. En effet, comme vous le dites vous-même dans l'exposé sommaire de l'amendement, ce domaine ne nécessite pas que des personnels avec un niveau d'ingénieur : il requiert aussi des opérateurs dont la qualification est certes de qualité, mais moins longue. En interne, l'objectif e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, rapporteure pour avis de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

La création d'un pôle d'excellence autour de l'École polytechnique est une bonne nouvelle, mais il me semble nécessaire d'inclure également les laboratoires de recherche cyber et des entreprises innovantes de toute taille, afin de créer une véritable synergie autour de cette école, sur le modèle de ce qui a été entrepris à Rennes depuis 2014. Tel est l'objet de cet amendement d'appel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Vous avez entièrement raison, ma chère collègue, et outre le pôle d'excellence cyber de Bretagne, je citerai le campus cyber de La Défense, à Paris. Je demande le retrait de l'amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

Ces huit amendements sont dans la continuité de ce que je disais tout à l'heure lorsque je déclinais les différents aspects de la protection cyber et évoquais la nécessité d'investir dans les infrastructures. S'agissant d'abord des amendements identiques n° 1153 et 1264, issus de la mission d'information flash sur les fonds marins, ils visent à relocaliser nos données sur le sol national, afin de ne pas dépendre entièrement des câbles sous-marins. En effet, comme j'ai eu l'occasion de le dire en réaction à une intervention de notre collègu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Je répondrai effectivement de manière groupée à ces différents amendements, qui reprennent votre approche globale et doctrinale relative au cyber, monsieur Saintoul. En l'occurrence, vos propositions vont, pour ainsi dire, de l'espace aux fonds marins et du matériel à l'immatériel. Sur le matériel, vous souhaitez rendre nos infrastructures plus robustes et vous avez raison. Je rappelle que 8 milliards seront investis pour rendre le système informatique des armées plus vigoureux ; 4 milliards le seront dans le cyber. Tout cela requiert des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Gonzalez :

M. Vincent Strubel, directeur de l'Anssi, a estimé devant la commission de la défense nationale et des forces armées que les efforts en vue d'établir une coopération entre les services cyber du ministère des armées, notamment le Centre de coordination des crises cyber (C4), piloté par l'Anssi, et le secteur privé, devaient être poursuivis. Dans cette optique, nous gagnerions à clarifier la qualification des différents prestataires dans le domaine de la cyberdéfense, afin de mieux les identifier, ainsi que le cadre doctrinal dans lequel s'inscrit cette manœuvre. Cette perspective est-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Gonzalez :

Il traduit notre volonté de développer nos capacités en matière de cyberdéfense et propose que la réserve sur laquelle peut s'appuyer le commandement cyber soit structurée à l'échelle régionale. D'ici la fin de l'année 2023, les unités cyber des armées seront plus étroitement liées au commandement cyber. Des unités cyber régionales seront ainsi mises en place, par exemple à Toulon pour la marine nationale et à Mont-de-Marsan pour l'armée de l'air et de l'espace. Ce d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Votre amendement est satisfait par la mission d'information qui sera menée notamment par notre collègue Anne Le Hénanff, spécialiste des questions cyber. Demande de retrait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Gonzalez :

Ces dernières années, dans le domaine cyber, les effectifs de la réserve citoyenne ont diminué au profit de la réserve opérationnelle. Or, dans ce nouveau champ de conflictualité, il est important de viser des effectifs plus élevés. Cela passe nécessairement par la réserve citoyenne qui, à son échelle, et notamment au niveau local, pourrait partager son expertise. La réserve citoyenne remplit des missions de sensibilisation aux risques cy...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

La LPM prend en compte, de façon générale, la réserve et donc la réserve citoyenne. L'IHEDN – Institut des hautes études de défense nationale –, qui est présent en région avec ses pôles régionaux et attire des personnes issues du monde de l'entreprise et du monde cyber, constitue un vivier pour la réserve citoyenne. Il faut certes renforcer la réserve citoyenne, mais votre amendement est satisfait par la LPM, qui porte haut la réserve, dont fait partie la réserve citoyenne. Demande de retrait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, rapporteure pour avis de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Les ressources humaines sont un enjeu majeur pour l'armée comme pour l'entreprise. Cet amendement vise à intensifier la création de passerelles d'échange entre les acteurs publics et privés afin de créer davantage de partenariats. Le bilan de la dernière LPM nous montre que les effectifs de la réserve au sein du Comcyber ne sont atteints qu'à 80 %. Nous devons être plus souples et plus créatifs pour favoriser ces passerelles et ces partenariats.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Merci, madame la députée, pour votre amendement qui met en avant le besoin de recrutement et de fidélisation des personnels spécialisés dans le cyber. J'ai pu constater, lors des auditions, que beaucoup de choses se font déjà. Nous avons déjà évoqué la réserve ; il existe également des passerelles pour les personnes en activité. Je rappelle que l'âge limite des réservistes est de 72 ans. Les personnes souhaitant apporter une plus-value dans le domaine du cyber en participant à la réserve pourront donc, dès lors qu'elles le souhaitent et que le...