Interventions sur "propriétaire"

28 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Au-delà de cette boutade à deux euros, arrêtons de tout normer ! Oui, la loi est au sommet, en particulier dans cette enceinte – bien entendu, la Constitution reste au-dessus, mais je m'abstiendrai de vous faire une leçon sur la hiérarchie des normes. Faisons confiance aux propriétaires, aux exploitants, aux forestiers ! Il existe des plans de gestion et des codes de bonnes pratiques ; nous ne sommes pas obligés de tout inscrire dans la loi. D'aucuns réclament au contraire d'alléger certaines normes, d'éviter de tout codifier. Laissons respirer les acteurs ! Le préconiser, ce n'est pas faire preuve d'antiparlementarisme, ni s'opposer au travail de l'Assemblée nationale. Nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Couturier :

Je prends bonne note de votre constat à propos des petits propriétaires, monsieur le ministre. Actuellement, le plan simple de gestion est obligatoire à partir d'une surface de 25 hectares. À l'article 16, il est proposé d'abaisser ce seuil à 20 hectares. Nous allons proposer, par des amendements, de l'abaisser plus encore. Je comprends que vous allez certainement émettre un avis favorable sur ces amendements, et j'en suis ravie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérémie Iordanoff :

Comme vous le savez, la nature ignore les conventions humaines : de la même manière que les nuages radioactifs ne s'arrêtent pas aux frontières, les incendies ne s'arrêtent pas aux bordures des parcelles. Pour le moment, le plan simple de gestion n'est obligatoire que pour les parcelles de plus de 25 hectares appartenant à un seul propriétaire. Mais qu'en est-il d'une parcelle de 45 hectares formant une unité forestière, partagée en trois propriétés de 15 hectares ? Aucune d'entre elles ne sera soumise à cette obligation, car il n'existe pas, à ce jour, de PSG collectif. Ce plan a pourtant fait ses preuves en matière de réduction des risques d'incendie. C'est pourquoi nous sommes toutes et tous favorables, ici, à l'abaissement du seuil...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Lamirault, rapporteur de la commission des affaires économiques :

L'objectif d'augmenter le nombre de plans simples de gestion est vertueux. Comme vous l'avez dit, et comme l'a dit M. le ministre, plus importante sera la part du territoire national couverte par des plans de gestions, mieux ce sera. Toutefois, ces amendements posent un problème que j'ai déjà soulevé en commission : qui déciderait quels propriétaires doivent être associés ? Je ne me sens pas en mesure de répondre à cette question. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

Il vise à obliger les propriétaires de bois et de forêts à suivre une session de formation à la prévention des risques d'incendies. On l'a dit, les forêts françaises privées sont très morcelées. Les parcelles dont la surface est comprise entre 1 et 25 hectares représentent 33 % de la forêt française, soit 5 millions d'hectares, et sont détenues par 1 million de petits propriétaires. Ce morcellement rend leur exploitation très dif...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Lamirault, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Nous sommes d'accord avec vous, monsieur le député, pour dire qu'il est essentiel de former et d'informer les propriétaires forestiers ; c'est pour cette raison que l'article 27 tend à ajouter cette compétence aux chambres d'agriculture, de façon à former et informer aussi bien les forestiers que les agriculteurs. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

Il n'est pas inopérant ! J'ai pu le faire en Lozère et je vous jure que c'est possible. Quand on intervient sur le terrain, on connaît les propriétaires forestiers ; tous ceux qui exercent en forêt les connaissent. Bien sûr, on ne peut pas avoir accès à l'ensemble de ces propriétaires, mais une grande majorité d'entre eux, ou au moins leurs représentants, sont accessibles. Mais cela nécessite effectivement des moyens et la présence d'interlocuteurs bien référencés, vers lesquels les propriétaires en question seraient susceptibles de se tourner....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette, rapporteure pour avis de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...othèse la plus haute, et les conditions de superficie permettant de bénéficier du volet assurantiel ont été assouplies. En supprimant l'article 20 de la proposition de loi, la commission des finances n'a pas supprimé le Defi forêt : nous nous sommes contentés de rappeler qu'un effort important a été consenti très récemment à ce sujet, d'ailleurs unanimement salué. Attendons de savoir comment les propriétaires se saisissent de la nouvelle mouture de ce dispositif : il n'est pas bon que le Parlement approfondisse des niches fiscales à l'aveugle, en dehors du projet de loi de finances. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Paris :

...enrichir cet article. Il tend à permettre aux ressortissants français d'acquérir des parcelles contiguës et de bénéficier du droit de préemption de la commune, dans le cas où elle y renoncerait. Nous ne pouvons éluder un autre sujet relatif à l'avenir des forêts françaises. Dans un contexte de stratégie d'acquisition systématique de celles-ci par des investisseurs étrangers, qui en seront demain propriétaires ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Paris :

Comme je l'ai indiqué tout à l'heure, il vise à permettre à un ressortissant français, propriétaire de parcelles contiguës, de bénéficier du droit de préemption de la commune, dans le cas où elle y renoncerait. Il vise un double objectif. Le premier est d'éviter le morcellement des propriétés boisées, afin qu'elles soient mieux entretenues par des propriétaires qui ont déjà une expertise en matière de gestion et d'entretien de ces parcelles. Le second est de faire face au phénomène d'acquisiti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Barthès :

Les principaux interlocuteurs en matière forestière sont les propriétaires puisque 75 % de la forêt métropolitaine est privée. Cet amendement vise à faciliter et à encourager les regroupements forestiers. Les plans simples de gestion sont obligatoires pour les propriétés forestières, d'un seul tenant, d'au moins 25 hectares. Leur application permet aux propriétaires de rencontrer des techniciens et des ingénieurs forestiers, qui leur enseignent comment aménager et bien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Monnet :

Cet amendement de mon collègue André Chassaigne vise à donner un droit de préférence aux propriétaires d'une parcelle contiguë disposant d'un plan simple de gestion ou à ceux s'engageant à élaborer un tel plan.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Brosse, rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

En effet, c'est un excellent amendement, mais il est déjà satisfait par le droit en vigueur. L'article L. 331-19 du code forestier prévoit un droit de préférence à la vente pour les propriétaires privés d'une parcelle boisée voisine. Ce droit de préférence pourra être exercé dans le cas où la commune n'exercerait pas son droit de préemption prévu à l'article L. 331-22 du même code. Par ailleurs, ce droit ne peut être limité aux seuls ressortissants français. J'émets donc un avis défavorable sur ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Valence :

En effet, imaginez que, dans vos communes, habitent depuis trente ou quarante ans des ressortissants portugais, italiens ou de toute autre nationalité. Ils auraient donc moins le droit d'acheter la parcelle contiguë à la leur qu'un ressortissant français. Du reste, Mme Paris a dit que c'était parce que les propriétaires étaient français qu'ils géraient bien leurs parcelles. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas – nous l'avons constaté lors des opérations de débroussaillement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette, rapporteure pour avis de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Nous avons constaté un vide juridique concernant les 42 000 kilomètres de voies de défense des bois et forêts contre l'incendie créées par les associations syndicales autorisées (ASA) dans le massif des Landes de Gascogne et qui peuvent donc être remises en cause à tout moment par les propriétaires successifs. L'objet du présent amendement est de reconnaître légalement l'activité et les travaux réalisés par des associations syndicales autorisées de défense des forêts contre l'incendie dans les massifs forestiers qui en sont dotés. Il s'agit également de conforter l'assise légale des travaux d'infrastructures de DFCI réalisés et confortés depuis des années dans le massif des Landes de Gasco...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Zgainski :

Les incendies de l'été 2022, par leur ampleur et leur durée exceptionnelles, nous ont rappelé la vulnérabilité des forêts, l'importance d'une stratégie efficace, adaptée, de prévention de ces feux hors norme. À ce titre, le massif des Landes de Gascogne est exemplaire puisque, dès le XIXe siècle, les propriétaires forestiers se sont organisés pour la défense des forêts contre les incendies. Ils se sont regroupés en associations syndicales autorisées, rendues ensuite obligatoires sur tout le périmètre des Landes de Gascogne par l'ordonnance du 28 avril 1945. Elles sont gérées et financées par un réseau de propriétaires fonciers bénévoles dont je souhaite ici saluer l'engagement. Ces ASA de DFCI jouent un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Lechanteux :

...ées par les flammes ne respectaient pas suffisamment les obligations légales de débroussaillement (OLD). Si ces règles étaient respectées, les maisons de nos concitoyens seraient mieux protégées. Ce sont aussi des vies qui seraient sauvées, dont celles de nos courageux pompiers, auxquels je tiens à réaffirmer notre plein et entier soutien. Par le présent amendement, nous proposons d'accorder aux propriétaires le droit de se substituer à ceux qui ne respecteraient pas les règles de débroussaillage, dans la mesure où ce non-respect représente un véritable danger en matière de sécurité. La personne qui réalisera le débroussaillage pourra solliciter par la suite un remboursement des frais engagés auprès de celle qui n'aura pas respecté son OLD. Ne transigeons pas avec la sécurité des Français : j'espère ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé de Lépinau :

...De manière surprenante, la commission a supprimé l'article 10, qui avait été voté à l'unanimité par le Sénat. Or cet article permet d'envisager la carotte à même d'inciter au débroussaillement, alors que jusqu'à présent, nous n'avons parlé que du bâton – je fais notamment référence à l'aggravation des pénalités encourues par mètre carré non débroussaillé. Il apparaît nécessaire d'accompagner les propriétaires fonciers. Il convient à cet égard de tordre le cou à une idée reçue : les propriétaires de zones boisées nécessitant un débroussaillement parce qu'un immeuble s'y trouve ne sont pas tous détenteurs de plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d'hectares en Sologne. Je suis un élu du Sud de la France – nous sommes d'ailleurs plusieurs dans cet hémicycle –, et nous savons qu'il existe un mitag...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Panonacle, rapporteure de la commission des affaires économiques :

…qui sont amenées à se répéter ; le crédit d'impôt favoriserait donc des travaux réalisés par des professionnels certifiés, au détriment de ceux réalisés par les particuliers eux-mêmes. La troisième raison est d'ordre budgétaire : 3 millions de propriétaires sont soumis aux OLD ; 30 % seulement les exécutent. Si 1 million d'entre eux bénéficiaient d'un crédit d'impôt d'environ 1 000 euros, cela représenterait la bagatelle de 1 milliard de pertes par an pour l'État ! Pour toutes ces raisons, je suis défavorable à votre amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé de Lépinau :

...penses – car nombre de nos concitoyens n'en ont pas les moyens –, certains pratiquent l'écobuage : cette technique consiste à brûler les herbes sèches au moyen d'un feu « maîtrisé ». Dans les régions du Sud, l'écobuage est à l'origine de nombreux incendies : dès que le mistral commence à souffler, le caractère contenu du feu n'est plus qu'une vue de l'esprit. Accompagner financièrement les petits propriétaires permettrait d'éviter l'écobuage, et ainsi de lutter efficacement contre les incendies.