Interventions sur "soignant"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi :

...tendre une nouvelle fois qu'un patient meure sur un brancard après trois jours d'attente aux urgences, comme à Mulhouse en avril ? Le syndicat Samu-Urgences de France estime que 150 décès survenus en France au mois de décembre sont imputables à un défaut de prise en charge aux urgences ; 150 morts, rien que sur un mois ! Ces défauts de prise en charge, répétés et graves, ne sont pas la faute des soignants, bien à la peine pour panser les maux de notre société avec les moyens qu'ils ont car la crise est devenue la norme à l'hôpital public. Après les malades, les premières victimes de ce système sont les soignants dont les conditions de travail ne cessent de se dégrader : horaires décalés, charge mentale et psychique, exposition aux infections ou encore aux produits biologiques et à la violence. Si...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...des budgets de la sécurité sociale, on nous disait que les compressions de moyens devaient se poursuivre. La crise de l'hôpital est un choix politique de longue date ! Elle ne date donc pas de la pandémie. Celle-ci est venue aggraver la situation comme un tsunami et a imposé au regard de tous l'engagement des agents, malgré l'extrême dégradation de la situation, et le mal-être des professionnels soignants et non-soignants : fermetures subies de lits et parfois de services entiers, vacances de postes, niveau préoccupant des arrêts pour maladie, explosion de l'intérim, engorgement croissant des urgences, fonctionnement ordinaire en mode dégradé – que le plan d'urgence de l'été dernier a officialisé et, un comble pour l'hôpital, une perte de sens faute de temps pour le soin et l'humain. Ces réalité...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

...nt mieux reconnaître et simplifier la coopération entre la ville et l'hôpital, pour favoriser le travail collectif au service des patients, ce qui pose la question de la convergence des modes de rémunération. Madame la ministre déléguée, pouvez-vous évoquer les hypothèses d'évolution du financement des hôpitaux publics envisagées à ce stade ? Comment faire converger les modes de rémunération des soignants ? Quel regard porte le Gouvernement sur la proposition récurrente d'une perspective budgétaire hospitalière pluriannuelle ? Enfin, quelles sont les intentions du Gouvernement quant au lancement de chantiers de refondation de l'articulation entre ville et hôpital ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Marchio :

...breux centres hospitaliers, accueillant une population rurale faute de services de santé et de médecins dans les petites communes, souffrent d'un manque de moyens particulièrement grave. C'est le cas de l'hôpital de Valenciennes ou du site de l'hôpital de Douai à Dechy sur lequel j'ai déjà plusieurs fois interpellé le ministre de la santé. Ces établissements sont en sous-effectifs, les personnels soignants sont épuisés et les spécialistes manquent – les directeurs doivent se disputer pour les récupérer pour leur centre hospitalier, souvent au détriment d'un autre. Les moyens financiers font défaut. Selon une étude menée par la Fédération hospitalière de France en 2020, près de 47 % des établissements hospitaliers publics se trouvent dans une situation financière difficile ou très difficile. La qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

...à Grenoble le mois dernier. Il fallait s'y attendre, après avoir voté un budget qui réduit l'investissement pour la santé. Contrairement à ce que vous pourrez nous dire sur tous les tons, en vous appuyant sur tous les chiffres que vous voudrez, quand les organisations demandent 5 milliards d'euros pour l'hôpital et que vous en donnez 4, en vérité vous en volez 1, vous demandez des sacrifices aux soignants comme Stéphane, Emma, Étienne, Isabelle, Nicolas, Sylvain, Florence et vous creusez un peu plus la tombe de l'hôpital. Vous avez passé les six derniers mois en consultations, annonçant que votre Conseil national de la refondation (CNR) allait tout régler. Le résultat est une boîte à outils, supposée sauver l'hôpital public en permettant de réduire le recours aux certificats médicaux inutiles et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Juvin :

...e. Soyons clairs, le jour où les médecins retraités ne viendront plus nous aider, la médecine de ville et le système hospitalier s'écrouleront…. Enfin, un hôpital public qui fonctionne, c'est un hôpital qui fait confiance à ses personnels. Arrêtez de nous engluer dans des tâches administratives. Donnez aux services de l'autonomie, y compris financière. Et surtout, de grâce, simplifiez la vie des soignants ! Permettez-leur de passer du temps auprès de leurs malades, et non en réunion ou devant leur ordinateur, ou à remplir des questionnaires absolument inutiles. Alors, vous verrez, les soignants cesseront de déserter l'hôpital public. On parle de l'attractivité de l'hôpital public, mais que se passe-t-il ? Les personnels votent avec leurs pieds et partent… À l'hôpital public, madame la ministre d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Bergantz :

...ng terme. À bien des égards, le secteur hospitalier concentre tous les dysfonctionnements de notre système de santé, et on exige de lui qu'il réponde à tous les défis. C'est pourquoi la majorité présidentielle s'est mobilisée dès 2017. Si les dernières années ont permis des avancées importantes, il reste du chemin à parcourir ; nous devrons faire face, quoi qu'il arrive, à un manque de personnel soignant pendant quelques années encore. Des solutions sont déjà déployées ou expérimentées : services d'accès aux soins (SAS), médecins généralistes au sein des urgences de certains hôpitaux, développement de l'éducation thérapeutique des patients. Il faut également progresser en matière de prévention et de responsabilisation des patients. Trois axes de réflexion me semblent importants. Premier axe : i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

Le constat est partagé par tous, et visible sur l'ensemble du territoire. L'hôpital public est en crise, il menace de s'effondrer. Dans nos permanences, nous recevons de nombreux témoignages qui relatent une situation inquiétante. Cette situation, c'est celle du personnel soignant qui n'en peut plus – les témoignages de fatigue physique et mentale sont toujours plus nombreux. La perte de sens revient sans cesse également. Cette situation, c'est celle des structures qui dysfonctionnent : équipes instables, démissions, recours à l'intérim avec les dérives que l'on connaît, lits supprimés par manque de soignants, services fermés, tels que des maternités ou des urgences. Cet...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

Il est grand temps de le protéger, afin que tous et toutes puissent accéder à des soins de qualité et que les soignants connaissent des conditions de travail dignes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva :

...s ; ils illustrent la crise profonde que traverse le système hospitalier public. Elle est le résultat de plusieurs décennies de désorganisation, de sous-investissements chroniques et d'un manque d'anticipation de l'accroissement des besoins sanitaires de notre pays, touché par le vieillissement démographique. La crise sanitaire a exacerbé les tensions. N'en déplaise à certains, la suspension des soignants non-vaccinés a dégradé la situation, notamment dans les déserts médicaux, comme les outre-mer. Selon le ministère de la santé, la désertification médicale touche plus de 8 millions de Français. Pour les 10 % de la population habitant les territoires où l'offre de soins est la plus insuffisante, il faut onze jours pour obtenir un rendez-vous avec un généraliste, quatre-vingt-treize avec un gynéc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Bordes :

...iez en œuvre, immédiatement, des mesures pérennes pour corriger le cap de la désaffection des carrières hospitalières ? Quand dessinerez-vous des perspectives pour traiter les problèmes de fond ? De grâce, arrêtez de nous bercer de paroles, de promesses non suivies d'effet, de Ségur, de missions flash ou de CNR ! Entendez enfin ce que vous disent depuis des mois les praticiens hospitaliers et les soignants, et agissez ! En effet, si vous persistez dans cette posture de déni, si vous refusez irrémédiablement d'écouter les soignants, si vous continuez à malmener les médecins libéraux – autre axe clé de notre système de santé –, alors le chaos s'abattra sous peu sur l'ensemble de nos concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

.... Or, lorsque les urgences de Manosque sont fermées, il faut aller à Pertuis, à 45 kilomètres, à Sisteron, à 55 kilomètres, ou à Digne, à 60 kilomètres. Et ce n'est pas au médecin qu'est le ministre de la santé que j'apprendrai les conséquences que peut avoir le fait de devoir parcourir un kilomètre de plus dans les cas d'urgence vitale. À Manosque, en septembre dernier, un infirmier et une aide-soignante m'ont raconté qu'un soir de fermeture du service des urgences, alors qu'ils étaient en pause devant l'hôpital, ils ont vu arriver une voiture avec une jeune femme blessée à bord : « La seule chose qu'on a pu faire, nous, soignants, devant un hôpital techniquement ouvert mais fermé au public, c'est d'appeler les pompiers pour qu'ils la prennent en charge. Un sentiment d'impuissance insupportable ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Les urgences du centre hospitalier de Laval fermeront huit nuits au mois de mai, faute de soignants pour assurer toutes les gardes – une habitude depuis l'automne 2021, rappelle un quotidien local. Une grève récente du service de médecine gériatrique a abouti au renforcement des horaires des aides-soignants la nuit et le week-end sans qu'ait pu être satisfaite la demande appuyée d'un poste d'infirmier. Un audit sera prochainement réalisé par la direction de l'hôpital sur les conditions de trav...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux :

...tés a en effet quasiment été divisé par deux ces quarante dernières années. Comme l'ensemble du secteur hospitalier, les maternités sont confrontées à de nombreuses difficultés, en particulier du fait du manque de personnel et de la perte d'attractivité des métiers, avec un constat tout de même alarmant : près de 10 % des 460 maternités de France sont en situation de fermeture partielle, faute de soignants. Pour faire revenir des sages-femmes à l'hôpital, il faut s'attaquer au sujet de la pénibilité de la permanence des soins. J'appelle le Gouvernement à veiller à une meilleure répartition des gardes entre tous les acteurs afin que l'hôpital public ne soit pas seul à relever le défi de la permanence des soins. Je souhaite en effet qu'on encourage l'exercice mixte entre la ville et l'hôpital, afin...