Interventions sur "israélien"

51 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... gouvernementale composée de partis nationalistes, suprémacistes et religieux ultraorthodoxes est au pouvoir en Israël. C'est un gouvernement d'extrême droite motivé par la volonté de saper les fondements démocratiques du pays et d'intensifier la politique coloniale en Cisjordanie. Cette dérive puise ses racines dans le choix historique de la colonisation. Depuis la guerre des Six Jours, l'armée israélienne a pris possession de la Cisjordanie, y compris de Jérusalem-Est. En 1967, la résolution 242 du Conseil de sécurité de l'ONU avait appelé au « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés » pour l'instauration d'une paix durable, mais elle est restée lettre morte. Pire encore, la colonisation n'a jamais cessé de s'intensifier jusqu'à aujourd'hui, alors qu'un ministre du gouvern...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Les centaines de résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies condamnant la colonisation israélienne des territoires palestiniens, les résolutions de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, les enquêtes et rapports publiés par des associations et des organisations non gouvernementales israéliennes comme Breaking the Silence ou B'Tselem, par des ONG palestiniennes comme Al-Haq ou Addameer, et des ONG internationales comme Amnesty International démontrent qu'un système qualifié d'apart...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Je vous appelle à vous prononcer pour un ordre mondial fondé sur le respect du droit international et à permettre ainsi d'ouvrir des perspectives de paix durable pour le peuple palestinien et le peuple israélien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Saint-Huile :

...t de contribuer à la paix. L'antisémitisme doit être condamné et combattu sous toutes ses formes. Le terrorisme ne peut jamais être légitime ni acceptable pour défendre quelque logique que ce soit. La violation des droits humains doit systématiquement être dénoncée et combattue. Une fois que nous avons posé ces préalables, nous pouvons dire avec clarté et mesure que toute critique de la politique israélienne ne peut pas être frappée, de fait, du sceau de l'antisémitisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Saint-Huile :

...niens, condamnée par le Conseil de sécurité de l'ONU, la séparation des Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, l'occupation du Golan avec ses réserves en eau, l'interdiction du droit au retour de la diaspora palestinienne, les raids armés, la capacité à contrôler les entrées et sorties de l'État de Palestine ainsi que les multiples entraves juridiques, politiques et sociales par l'administration israélienne sont autant de faits reconnus internationalement. Ces faits correspondent à une partie de la définition retenue par l'ONU en 1973 ; l'impératif de clarté exige de le dire. Nier ces faits serait irresponsable, tout comme il serait irresponsable d'affirmer qu'ils constituent la réalité de l'ensemble du peuple palestinien : aujourd'hui, les Arabes citoyens d'Israël vivent sans entraves et peuvent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Saint-Huile :

La réalité, il faut le dire clairement, c'est que les protagonistes de la situation israélo-palestinienne sont issus de radicalités qui rendent les choses beaucoup plus difficiles. Le gouvernement de Benyamin Netanyahou avec l'extrême droite, a plongé le pays dans une situation globale de tension que les Israéliens eux-mêmes dénoncent en descendant dans la rue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

En convoquant le souvenir du régime de ségrégation et de discrimination raciale de l'Afrique du Sud, vous ne blessez pas seulement les citoyens israéliens, vous insultez la mémoire des innombrables victimes de ce régime.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Vous vous enfermez dans ce déni de réalité, même quand les faits vous donnent tort. Ainsi, vous osez affirmer que les 1,9 million d'Arabes israéliens sont opprimés et dominés depuis soixante-quinze ans alors que leurs droits sont garantis par la loi israélienne, alors qu'ils travaillent et qu'ils votent, alors qu'en un mot, ils vivent pleinement comme citoyens de l'État d'Israël.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Vous niez ce droit quand, dans votre proposition de résolution, vous insinuez qu'Israël aurait une visée d'hégémonie démographique, pour ne pas dire racialiste, depuis sa création. Vous le niez quand vous soutenez la campagne de boycott contre les produits israéliens, alors même que la justice française a reconnu que de telles actions étaient discriminatoires. Vous le niez quand vous ôtez aux Israéliens le droit à vivre en sécurité. Je sais pouvoir compter sur le soutien de députés engagés, qui continueront de mener le combat et de dénoncer l'antisionisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Laporte :

...uée par l'absence de tout dialogue, c'est sur la base d'une solution à deux États qu'un processus de paix a été lancé il y a maintenant trente ans, sous l'égide de la communauté internationale. En septembre 1993, dans le cadre des accords d'Oslo, l'État d'Israël et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) se reconnaissaient mutuellement comme interlocuteurs et représentants des peuples israélien et palestinien, soit une avancée sans précédent pour la paix dans la région. La poursuite de cette marche vers la paix était conditionnée à des gestes mutuels des deux protagonistes : l'interruption de la politique de colonisation du côté israélien, l'abandon de la lutte armée du côté palestinien. Hélas, on a vu l'expansionnisme colonial israélien s'intensifier de nouveau, privant ainsi le peuple...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Laporte :

Dans le même temps, les raisons qui, sans la justifier, peuvent expliquer la violence de cette politique, sont comme inexistantes à vos yeux. Alors qu'entre 2000 et 2008, plus de 700 civils israéliens ont péri dans des attentats suicides ou sous les roquettes du Hamas, le mot « terrorisme » n'apparaît même pas dans l'exposé des motifs de votre proposition de résolution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Laporte :

...e la région connaît le début d'une troisième intifada, votre texte, tout en égrainant les griefs contre les gouvernants actuels d'Israël, par une omission que je ne peux croire accidentelle, blanchit ceux qui appellent à l'anéantissement d'Israël et même à la mort des Juifs, et fait en réalité le jeu du terrorisme. Comment ne pas retrouver, dans ce silence, la mansuétude envers le terrorisme anti-israélien que certains des cosignataires du texte ont déjà manifestée bien plus ouvertement ? Il y a quelques mois, l'un d'entre vous accueillait en grande pompe un homme précédemment condamné pour sa complicité dans une tentative d'assassinat, puis expulsé du territoire israélien en raison du danger de sa présence pour la sécurité publique, et il qualifiait même cette sanction de « déportation ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAymeric Caron :

...travé par l'injustice. Un Palestinien de Gaza vit prisonnier de sa minuscule enclave, de sa misère et des opérations militaires qui ensevelissent régulièrement des vies. Un Palestinien de Cisjordanie peut être arbitrairement privé de son habitation, de son terrain, de ses cultures. Ses déplacements sont contrôlés et limités. Il a moins de droits que les colons de plus en plus nombreux que l'armée israélienne protège.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAymeric Caron :

Un Palestinien de Jérusalem-Est peut aussi être expulsé de chez lui et, s'il bénéficie de droits sociaux, il ne possède pas de droits politiques complets. Un Arabe israélien, quant à lui, est un citoyen de seconde zone. Il peut voter et être élu, mais il subit des discriminations, dont certaines sont inscrites dans la loi. Tous ces traitements particuliers peuvent-ils être assimilés à une forme d'apartheid ? C'est l'avis de plusieurs organisations des droits humains ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAymeric Caron :

telles qu'Amnesty International, Human Rights Watch et B'Tselem, lesquelles s'appuient sur la Charte des Nations unies et sur le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI). C'est aussi l'avis de certains intellectuels israéliens,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAymeric Caron :

Le bruit court, dans cette assemblée, que l'association du mot « apartheid » aux politiques israéliennes relèverait de l'antisémitisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAymeric Caron :

De la même manière, dénoncer le caractère belliqueux et illégal de décisions prises par le gouvernement israélien n'a aucun rapport avec la stigmatisation d'un peuple ou d'une religion. Et il faut le dire sans détour : ceux qui veulent faire croire le contraire jouent avec le feu.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAymeric Caron :

…en l'occurrence du droit international. Combien de résolutions l'ONU a-t-elle adoptées pour dénoncer l'occupation et la colonisation israéliennes, résolutions pourtant restées sans le moindre effet ? C'est le droit, précisément, qui autorise l'appel au boycott des produits venus d'Israël.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAymeric Caron :

Cette option est une arme classique d'influence, qui relève de la liberté d'expression ; la Cour européenne des droits de l'homme l'a d'ailleurs reconnu. Pourquoi pourrait-on appeler au boycott de produits américains, français, chinois, et pas israéliens ? Cela n'a aucun sens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAymeric Caron :

…parce que nous partageons le constat général établi par le texte, et parce que nous jugeons indispensable la reprise d'un processus actif de négociations pour qu'Israéliens et Palestiniens puissent vivre en paix, en sécurité et à égalité de droits, nous voterons en faveur de cette proposition de résolution.