Interventions sur "végétarien"

37 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure de la commission des affaires économiques :

...ais qui ont faim : « Patience, un comité se réunira ! » Une deuxième piste essentielle pour permettre aux Français de mieux manger réside dans la végétalisation accélérée de nos assiettes. Je tiens à dissiper d'emblée un malentendu qui s'est fait jour en commission : il n'est pas question d'imposer un quelconque régime alimentaire aux enfants – pour ne rien vous cacher, je ne suis d'ailleurs pas végétarienne. En revanche, nous souhaitons amplifier la part des protéines végétales, des fruits et des légumes dans l'alimentation, pour des raisons sanitaires et environnementales qui ne sont plus à démontrer. Sauf si nous versons dans l'idéologie et la mauvaise foi, il semble anachronique de s'opposer à des mesures permettant de réduire la consommation de viande : certains n'ont pourtant pas hésité à le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

...e une fois, au ministre de l'intérieur qui, se fondant sur des préjugés non étayés par les faits, estimait en 2021 que « de nombreux enfants n'ont souvent que la cantine pour manger de la viande ». Nous consommons également trop de produits sucrés et ultratransformés : autant de produits nocifs qui mettent en péril la santé des plus jeunes. Alors que l'Anses souligne qu'il est possible de manger végétarien tous les jours à la cantine – oui, tous les jours ! –, Francesca Pasquini, suivant les recommandations sanitaires, a proposé de rééquilibrer les menus dans les cantines en passant à deux menus végétariens par semaine ou à un choix quotidien. Comme elle l'a répété dans son propos liminaire, il ne s'agit pas d'imposer, mais de donner la liberté de manger autrement à ceux qui en font le choix. Sa pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

En outre, les députés du groupe GDR – NUPES pensent qu'il est important de conduire une réflexion plus complexe sur le renforcement de la place des menus végétariens au sein de la restauration collective scolaire. En effet, les options végétariennes qui sont proposées actuellement contiennent encore trop de produits transformés. Les rendre obligatoires sans autre choix risque également de faire baisser la consommation de poisson dans nos cantines scolaires, alors même que nombre de nos enfants présentent une carence en acides gras. Enfin, nous regrettons l'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...ins sains. Les plus précaires sont aussi les plus touchés par l'obésité. La faute en revient à une alimentation peu diversifiée, qui ne fait pas suffisamment de place aux fruits, aux légumes et à de la viande et des poissons de qualité. Sur ce point également, la proposition de loi, avant d'être en partie réécrite en commission, proposait quelques pistes. La première d'entre elles était l'option végétarienne à tous les repas ou, chaque semaine, deux menus végétariens sans autre choix, dans la restauration collective. Pour nous, c'était une piste à explorer, à condition de renforcer la formation des gestionnaires de restauration collective. Sans cela, cette nouvelle obligation aurait pu se traduire par un regain de produits transformés et de gaspillage alimentaire. De même, avant d'interdire les add...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lavergne :

…à travers la loi du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous (loi Egalim), la loi du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat, sans oublier la lutte contre le gaspillage, l'obligation d'un menu végétarien par semaine dans les cantines ou encore l'introduction dans le débat public de l'idée de chèque alimentaire. Ce gouvernement et cette majorité…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

je pense à la création d'un comité de parties prenantes pour améliorer l'alimentation des Français, à l'instauration d'une option végétarienne obligatoire ou de deux repas végétariens par semaine dans les cantines scolaires, ou encore à l'interdiction de fabriquer, mettre sur le marché, importer ou exporter des viandes traitées aux nitrates ou aux nitrites. Si le Rassemblement national se félicite du retrait de ces mesures,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

...s et les minima sociaux, et instaurer une garantie autonomie pour les jeunes, afin de limiter le nombre d'étudiants dans les files d'attente de l'aide alimentaire : là encore, Rassemblement national, Républicains et macronistes s'y sont opposés à l'unisson. Urgence sociale donc, mais également écologique et sanitaire : s'il faut reconnaître des avancées, ces dernières années, en matière de menus végétariens dans une partie de la restauration collective, l'urgence nous impose aujourd'hui de déplacer plus rapidement les curseurs. Nous devons augmenter le nombre de repas végétariens servis chaque semaine dans la restauration collective

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

Je tiens néanmoins à rassurer tous ceux qui sont inquiets pour les éleveurs locaux : comme notre collègue Sandra Regol l'a rappelé, d'après l'Observatoire national de la restauration collective bio et durable, les cantines qui proposent le plus de menus végétariens sont aussi celles proposant le moins de viande importée et le plus de viande bio et locale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Martineau :

...ssible à tous. Concernant la restauration collective, la tarification sociale permet que des repas de qualité soient facturés moins de 1 euro aux familles les plus modestes, grâce au remboursement de 3 euros par l'État. Touchant ce sujet, du reste, votre texte mettrait en difficulté nombre de communes rurales, pour lesquelles il serait à ce stade techniquement impossible de proposer une solution végétarienne quotidienne ou deux menus végétariens par semaine ; nous partageons en revanche votre volonté de les accompagner au mieux et de créer les conditions de telles évolutions. Nous devons pousser les collectivités à se saisir des possibilités d'expérimentation issues de la loi du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, dite loi ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Martineau :

et à proposer chaque jour un menu végétarien, notamment dans les lycées, où les élèves y seront particulièrement sensibles. Pour engager cette transition, les outils sont déjà nombreux : guide consacré au menu végétarien hebdomadaire, livret de recettes végétariennes adaptées à la restauration scolaire, cadre général concernant le plan pluriannuel de diversification des sources de protéines, ou encore guide pédagogique pour la formation ini...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

... 2023 de 60 millions d'euros, soit 2 euros par bénéficiaire et par an. Cela n'est pas à la hauteur des enjeux : nous voterons donc pour les amendements visant à rétablir l'article dans sa rédaction initiale et porterons une attention particulière à la nécessité que le dispositif favorise une alimentation durable, locale et de qualité. L'article 2, qui prévoyait au plus tard en 2025, « une option végétarienne à tous les repas ou, chaque semaine, deux menus végétariens sans autre choix » dans la restauration collective scolaire, a été supprimé. Nous le regrettons également, car cette mesure allait dans le bon sens : la cantine doit permettre à tous d'accéder à une alimentation de qualité, diversifiée, et autant que possible respectueuse de l'environnement. Là encore, nous soutiendrons les amendements...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

.... Les chèques nécessitent des actes administratifs longs et ne sont guère demandés, voire guère connus : en nous appuyant sur cette enveloppe conçue en fonction d'objectifs clairs, en associant au dispositif les collectivités territoriales, nous pouvons en revanche élaborer une stratégie efficace afin que nos concitoyens mangent mieux. Concernant l'introduction de deux menus ou d'une alternative végétarienne dans les cantines scolaires, la loi « climat et résilience » a su apporter une première réponse à une demande sociétale en rendant obligatoire le menu végétarien hebdomadaire dans les cantines publiques et privées. S'agissant de la restauration collective relevant de la responsabilité directe de l'État, elle s'est engagée à proposer une option végétarienne quotidienne et vise un approvisionneme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

Deux études récentes montrent que la consommation de viande ne baisse plus en France. Pourtant, 57 % des Français affirment l'avoir réduite, tandis que 39 % souhaitent le faire. Il y a donc une véritable attente de la société en cette direction, pour plusieurs raisons. D'abord, pour des raisons économiques et sanitaires : en l'occurrence, une option végétarienne dans les cantines, c'est une baisse des coûts et une hausse de la qualité des menus. Ensuite, pour des raisons écologiques : la production de protéines animales est l'une des causes majeures de la déforestation – car on déforeste pour planter des cultures destinées à l'alimentation animale. Les scénarios de neutralité carbone impliquent tous une réduction de la consommation de protéines animale...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

Elle permettrait notamment de découvrir et d'apprendre une autre façon de s'alimenter. Aussi, par cet amendement, nous proposons d'étendre à l'ensemble de la restauration collective l'obligation de proposer une option végétarienne à tous les repas ou, à défaut, 40 % de repas végétariens par semaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Le Feur :

Nous proposons l'instauration d'un menu végétarien quotidien dans les établissements de restauration collective où un choix de menu existe. Il ne s'agit pas d'une obligation ; nous entendons simplement offrir un choix de menus équilibré qui respecte toutes les préférences alimentaires. Cette proposition favorise aussi la prévention sanitaire, la lutte contre le réchauffement climatique et l'achat de viande et de fruits et légumes locaux. Contrai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAymeric Caron :

Je le rappelle, un repas végétalien, c'est un repas sans produits d'origine animale : sans viande ni poisson, comme pour les repas végétariens, mais aussi sans beurre, ni lait, ni œufs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

Il vise à rétablir l'article 2, qui prévoit l'instauration de deux repas végétariens par semaine ou une option alternative végétarienne quotidienne. Nous souhaitons y apporter quelques précisions. Premièrement, la présence de produits transformés dans le menu végétarien doit être limitée. Nous préférons en effet les produits bruts, délestés des additifs, d'autant que leur emploi est tout à fait possible. Deuxièmement, nous proposons d'étendre le dispositif existant à la restaura...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure de la commission des affaires économiques :

Cet amendement vise à rétablir l'article 2, supprimé lors de l'examen du texte en commission. Développer les menus végétariens dans les écoles est un levier fondamental pour répondre à la triple exigence environnementale, sanitaire et sociétale. Notre dispositif est simple et équilibré : à compter de 2025, un menu végétarien devrait être proposé aux enfants, deux fois par semaine, sans autre choix ; à défaut, une option végétarienne, tous les jours. D'après l'Agence de la transition écologique (Ademe), l'alimentation r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure de la commission des affaires économiques :

En outre, développer les menus végétariens dans les écoles n'est en rien une mesure anti-élevage : il s'agit au contraire d'encourager une consommation carnée certes plus faible, mais de meilleure qualité, issue de filières françaises durables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure de la commission des affaires économiques :

Enfin, cet amendement prévoit qu'un décret fixe la proportion maximale de produits transformés pouvant être utilisés dans les menus végétariens, cette préoccupation ayant été exprimée par un certain nombre d'acteurs que nous avons entendus lors de nos auditions.