Interventions sur "éducation"

29 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

...cologique et sociale (LFI – NUPES) a demandé ce débat solennel sur les salaires des enseignants, c'est parce que nous ne savons plus que croire dans ce brouillard de mensonges et de mauvaise foi. Nous nous sommes dit que, devant la représentation nationale, vous vous sentiriez sans doute tenu à un peu de clarté, monsieur le ministre. Il faut dire que vous avez déjà esquivé l'examen du budget de l'éducation nationale, opportunément escamoté par un 49.3. Depuis, vous brandissez l'augmentation de 6,5 % du budget, sans jamais nous expliquer selon quels calculs elle garantirait la revalorisation tant attendue de 10 % du salaire des enseignants. Monsieur le ministre, j'ai comme une impression de déjà-vu. Vos 10 % ressemblent à s'y méprendre à une autre entourloupe récente : la fameuse retraite minimale ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

On continue de prendre le problème à l'envers et de dévaloriser les carrières dans l'éducation nationale. Je veux dire un mot de la filière professionnelle, qui concerne un lycée sur trois et se trouve au carrefour d'enjeux économiques sans précédent pour notre pays dans les domaines de l'industrie et de l'artisanat. Alors qu'elle concentre surtout le plus d'élèves décrocheurs, qui peinent à poursuivre des études ou à s'insérer professionnellement, c'est elle qui éprouve le plus de diffic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Vous parlez de revalorisations à hauteur de 52 euros de l'heure, pour 72 heures supplémentaires par an que vous demanderiez aux enseignants. Ces hausses ne seraient alors qu'un outil pour masquer des revalorisations oubliées ou des recrutements manqués dans l'éducation nationale. Deuxièmement, enrayez cette dynamique qui consiste toujours à précipiter les fonctionnaires, dont les professeurs, dans des trappes à pauvreté, comme ce fut le cas avec la précédente loi de finances rectificative visant à contrer l'inflation, votée l'été dernier. On revalorise les aides sociales de 4 %, mais on rehausse le salaire des fonctionnaires à un niveau moindre !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Lingemann :

...hoix de vie. » Cette citation de François Mitterrand nous rappelle que l'enseignement est bien un métier d'engagement au service de ce que nous avons de plus cher : l'avenir de nos enfants, mais aussi celui de la France. Or, aujourd'hui, conséquence de décennies d'abandon par les gouvernements successifs, les enseignants sont fatigués. Au printemps 2022, une enquête réalisée par le ministère de l'éducation nationale auprès de 62 000 enseignants donnait la mesure du désenchantement au sein de la profession. Seuls 4 % des enseignants estiment leurs perspectives de carrière attractives, quand 55 % d'entre eux se disent mécontents de leur niveau de rémunération. Force est de constater que le traitement de base des enseignants du primaire et du secondaire après dix ou quinze ans de service est en effet ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

...es prises sous le précédent quinquennat ainsi que la hausse du point d'indice appliquée en juillet. Enfin, il semblerait que vous ayez décidé que cette revalorisation prendrait la forme d'une prime. Or une prime n'est pas une augmentation de salaire ; elle ne comptera pas pour leur retraite. Hier, monsieur le ministre, au cours de votre audition par la commission des affaires culturelles et de l'éducation, vous avez annoncé une revalorisation salariale supplémentaire pour les enseignants en milieu et fin de carrière. Quel en est donc le montant ? Est-ce une augmentation du point d'indice ou une prime, par exemple une augmentation de l'indemnité de suivi et d'orientation des élèves (Isoe) ? Pour le moment, c'est une revalorisation au rabais, qui ne respecte absolument pas les promesses électorales ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérémie Patrier-Leitus :

Chaque année depuis 2017, un millier de professeurs manquent à l'appel et 1 100 postes restent vacants à l'issue des concours de l'enseignement. La tendance semble s'accélérer, malgré les efforts engagés par le ministère de l'éducation nationale. En juillet 2022, sur les 27 300 postes ouverts, 4 000 étaient restés vacants, dont 2 267 dans le secondaire. Malgré le recrutement de 4 500 contractuels pour la rentrée 2022, nous n'avons pas pu commencer l'année avec un enseignant dans chaque classe. Nous assistons bel et bien à une crise des vocations, qui est avant tout une crise de l'attractivité du métier d'enseignant. Comment exp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérémie Patrier-Leitus :

Pour cela, la réforme de l'éducation doit être la mère des réformes, car elle prépare l'avenir de notre pays. À cet égard, je me réjouis des annonces faites vendredi dernier par la Première ministre, aux côtés de laquelle vous étiez, monsieur le ministre. Elles prennent la mesure de la situation de nos écoles rurales, qu'il est nécessaire de préserver. La nouvelle méthode promise permettra, je l'espère, la sauvegarde de nombreuses c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cordier :

Édouard Philippe n'a pas ménagé l'éducation nationale lorsqu'il était Premier ministre !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Tellier :

…le pacte n'est pas une revalorisation. Il s'agit, comme le dit l'ancien inspecteur de l'éducation nationale Thierry Lépineux, d'un accroissement rémunéré de la charge de travail, aucunement d'une revalorisation compensant les retards accumulés ces dernières années. Monsieur le ministre, en préparant cette intervention, je n'ai pas rencontré une organisation syndicale ni lu un seul témoignage de professeur du premier ou du second degré indiquant que cette revalorisation répondait à leurs atte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

La revalorisation des salaires des enseignants est un sujet crucial pour l'avenir de notre système éducatif. En tant qu'acteurs clés de l'éducation nationale, les enseignants méritent une juste rémunération pour leur engagement et leur expertise. Cependant, les enseignants français sont actuellement parmi les moins bien payés en Europe, ce qui nuit à la qualité de l'enseignement et rend difficile l'attractivité de nouveaux talents dans ce métier. Plusieurs arguments mettent en évidence l'importance de la revalorisation de la rémunération de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Marchio :

J'ai honte, honte du contexte de ce débat, en pensant que c'est dans cet hémicycle que nos prédécesseurs ont construit la République et façonné la pierre de touche sur laquelle elle repose : son école. Le temps d'un Ferry ou d'un Jaurès qui, dans une magnifique Lettre à la jeunesse, démontrait avec force l'importance de l'éducation citoyenne, est révolu.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Marchio :

Ce sont dorénavant les tableaux comptables, les réformes moins-disantes et la casse du service public, avec son lot de fermeture de classes, qui animent nos débats en matière d'éducation nationale. Au centre de ce système éducatif, nos enseignants, surnommés autrefois les hussards noirs de la République, ne jouissent hélas plus du respect auquel ils peuvent légitimement prétendre. Plus de respect de la part de la société, plus de respect de la part de l'État et de leur ministère. Derrière les belles paroles des ministres successifs, la réalité est implacable : les enseignants f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Marchio :

Ce métier n'a rien de reposant, malgré les clichés qui ont la vie dure. Comme tous les fonctionnaires, nos enseignants appliquent avec loyauté, mais hélas sans conviction, la politique de l'éducation nationale décidée rue de Grenelle. Depuis trop longtemps, la facilité l'emporte sur l'exigence en matière de politique éducative, avec des résultats désastreux et sans appel. Je suis élu d'une terre populaire du Nord dans laquelle autrefois les enfants de mineurs savaient écrire et compter correctement lorsqu'ils quittaient l'école. Des décennies plus tard, malgré la prétendue démocratisation de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Marchio :

Une honte, là encore. Rassurez-vous, monsieur le ministre, je ne vous ferai pas le plaisir de rappeler votre propre ambiguïté vis-à-vis de ces théories fumeuses made in California. Sachez que nous n'avons aucune illusion sur l'arrière-plan idéologique que vous tentez de faire oublier depuis votre nomination au Gouvernement et que nous n'avons aucune confiance dans votre capacité à réarmer l'éducation nationale…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Marchio :

...s classes populaires et qui se moque bien que les établissements scolaires du bassin minier aient moins de classes et moins d'enseignants tant que vous pouvez placer vos enfants dans des écoles privilégiées. L'un de nos collègues du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) déclarait récemment, à propos de la Macronie, que la petite bourgeoisie adore l'entre-soi. En matière d'éducation, c'est manifeste ! À rebours de vos idées, le groupe Rassemblement national souhaite recentrer l'école autour des principes définis par ses fondateurs républicains :…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

Hier, lors de votre audition devant la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée, je vous ai dit tout le mal que je pensais de votre « pacte enseignant », monsieur le ministre. Toutes les organisations syndicales et l'ensemble de la profession partagent mon opinion. Avant d'en venir au thème de ce débat, je souhaite toutefois insister sur un point. Vous avez souligné hier que le pacte avait pour but de reconnaître et de rémunérer des missions existantes, mais b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

Quand, enfin, les formulaires sont validés, les professeurs obtiennent-ils un soutien financier de l'éducation nationale ? Non.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

... « devoirs faits ». Est-ce à dire qu'un professeur des écoles vaut pour vous 0,6 professeur certifié ? J'ai écouté attentivement votre réponse hier en commission. Vous avez indiqué que la revalorisation socle concernerait tout le monde – c'est faux –, que le pacte n'était pas obligatoire – encore heureux –, que jamais un gouvernement n'avait autant fait pour l'école – la part du PIB consacré à l'éducation nationale ne cesse pourtant de diminuer – et que tout cela n'était pas votre faute, mais celle des ministres précédents – on dirait la mauvaise excuse d'un élève réprimandé. Vous ne m'avez pas convaincu et, à lire les nombreux messages que je reçois, vous n'avez pas convaincu grand monde. Votre prédécesseur restera dans l'histoire comme le ministre de l'éducation nationale le plus détesté de tout...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Etienne :

...e territoire, et les enseignants concernés vont devoir parcourir des dizaines de kilomètres chaque jour pour se rendre sur leur lieu de travail, toujours sans compensation. Partout en France, les enseignants n'ont plus le temps de prendre en charge chaque élève individuellement ; ils sont épuisés, exténués, poussés à bout et n'arrivent plus à percevoir le sens de leur métier. Vous avez fait de l'éducation un marché, de l'élève et des parents des clients, et des enseignants des exécutants.