Interventions sur "réseaux"

65 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte, rapporteur de la commission des affaires économiques :

 « Bref, mes bébés, par rapport aux lois des influenceurs, franchement c'est trop bien qu'ils aient fait ça. Moi, je suis complètement d'accord avec eux. Et là, y'a mon avocate qui est en train de me préparer genre tout ce que je dois faire parce qu'en fait, moi, avec mes réseaux, j'fais tellement de conneries […] j'ai pas envie de me prendre une amende ou de me faire suspendre […] donc franchement, je trouve ça bien […] qu'ils aient fait des lois, qu'ils encadrent ce métier, parce qu'influenceur, c'est un nouveau métier, donc y'a pas de loi […] mais il va falloir que je respecte toutes ces lois et, moi, ça me fait trop trop peur, je vous jure, mais je vais faire attentio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...loi sur le sujet. Une bulle de paix où le Parlement a été soutenu dans son activité législatrice par le Gouvernement – il faut le saluer –, qui avait lancé, sous l'égide de Bruno Le Maire, des rencontres de l'influence à Bercy, lesquelles ont abouti à des conclusions proches des nôtres. Cette bulle de paix semble désormais s'étendre – c'est suffisamment rare pour le mentionner – à la sphère des réseaux sociaux. De Nota Bene à Seb la Frite ou à Melanight, que nous avons reçue lundi soir et qui se dit « repentie », tout l'écosystème de l'influence se félicite de la présentation d'un texte équilibré et pourtant contraignant. Cette bulle de paix existe grâce aux victimes et aux lanceuses ou lanceurs d'alerte d'hier et d'aujourd'hui qui nous ont accompagnés et qui soutiennent ce texte pour que les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Les réseaux sociaux sont une opportunité formidable pour l'expression des talents. Nous devons accompagner ces nouveaux modes de création et de consommation, mais aussi les encadrer. « […] J'inspire les gens Les petits, les grands J'suis belle, j'fais du make-up […] J'veux la fame sans les responsabilités La flemme, donc je fais de la quantité Ça m'peine quand dans les médias on parle de moi Po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

...lle qui effectue le plus de transactions. Les jeunes sont six fois plus susceptibles de développer une addiction. D'autre part, 70 % des joueurs sont endettés auprès des banques. La Commission européenne souligne que l'exposition des mineurs aux publicités pour des jeux d'argent et de hasard est permanente en raison de la présence de ces dernières sur tous les supports de communication, dont les réseaux sociaux. Près des deux tiers des personnes qui composent l'audience d'Instagram ont moins de 35 ans ; près de la moitié des visiteurs quotidiens de TikTok ont entre 15 et 24 ans. Il est donc nécessaire de protéger les jeunes publics des jeux d'argent et de hasard en interdisant la promotion de ces derniers par des influenceurs. Car derrière les perspectives annoncées de réussite sociale ou l'esp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Vojetta, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Les réseaux sociaux font désormais partie de notre quotidien, qu'on le veuille ou non. Le génie est sorti de sa bouteille il y a déjà bien longtemps, et il faut reconnaître qu'il se comporte trop souvent en mauvais génie. Écoutons, par exemple, les influenceurs Marc et Nadé Blata nous parler d'argent facile : « Gagner beaucoup d'argent dans le digital, c'est possible. On l'avait fait avec le copy trading<...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaViolette Spillebout :

S'il y a bien un sujet qui déchaîne les passions, c'est celui de l'influence sur les réseaux sociaux, une influence pratiquée par de nouvelles stars, qui partagent leur passe-temps en direct, du matin au soir, souvent avec originalité et humour, et deviennent ainsi progressivement les idoles des jeunes. Pour beaucoup d'entre eux, ces influenceurs sont de véritables créateurs de contenus et parfois même des artistes. Ils se professionnalisent en matière de mise en scène, de décors, de st...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé de Lépinau :

Nous conviendrons que le sujet de la réglementation du marché de l'influence n'est pas à prendre à la légère. En effet, les premières cibles de ces influenceurs, stars des réseaux sociaux parfois suivies par plusieurs millions d'anonymes, sont nos enfants, nos adolescents, de jeunes adultes qui, pour certains, ont été exposés quotidiennement et pendant plusieurs années au poison de la téléréalité. Ce lien télévisuel, qui se poursuit numériquement sur les réseaux sociaux, crée une chimère d'intimité, une impression de confiance entre l'influenceur et son public. Il n'en fau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé de Lépinau :

...tre de trouver des solutions pour former les influenceurs au droit s'appliquant à leur activité. Réciproquement, on ne peut que déplorer que les cibles des influenceurs ne soient pas suffisamment armées pour faire face aux dangers qu'elles courent. La situation est d'autant plus préoccupante que, d'après l'agence Heaven, 87 % des enfants français de moins de 13 ans ont au moins un compte sur les réseaux, qu'ils utilisent régulièrement. À cet égard, lors de l'examen du texte en commission, le groupe Rassemblement national avait déposé un amendement visant à instaurer des cours de prévention dans les établissements scolaires : il avait curieusement été jugé irrecevable alors qu'il était similaire à l'article 5 de la proposition de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

...de la promotion illégale de la chirurgie, ou encore des investissements douteux dans les cryptomonnaies – autant de pratiques pouvant susciter de la détresse chez les consommateurs. En effet, ces arnaques et ces dérives peuvent être sources de précarité et de mise en danger physique ou psychologique. Ces pratiques tendent également à créer une ambiance nauséabonde de règlement de comptes sur les réseaux sociaux. Des lanceurs d'alerte sont intimidés, voient leur identité révélée pour avoir osé dénoncer des pratiques d'« influvoleurs » – terme popularisé par Booba – et certains sont même victimes de procédures judiciaires bâillons. Des employés de plateforme font l'objet de menaces de mort, car ils ont suspendu tel ou tel compte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte, rapporteur de la commission des affaires économiques :

…en disant qu'on ne peut pas interdire aux influenceurs ce qui est autorisé ailleurs. Certes, vous pointez un vrai sujet, celui des VPN, ces réseaux privés virtuels, et plus largement des dérives qui peuvent être liées à leur utilisation, mais dois-je rappeler que les VPN ne sont interdits que dans les démocraties illibérales où dans les régimes autoritaires car ils permettent de contourner les filtres qui limitent la liberté d'expression ? C'est un sujet éminemment complexe. Je suggère à nos collègues de rejeter cet amendement si vous ne le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

Notre assemblée examine aujourd'hui un texte visant à davantage réguler le secteur de l'influence et ses 150 000 créateurs de contenus aux audiences diverses. Alors que les technologies ne cessent de progresser et que les réseaux sociaux occupent désormais une part importante de nos vies, il est important de réguler un secteur qui, jusqu'à présent, souffrait de zones grises, au détriment des consommateurs. Le 23 janvier dernier, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes publiait d'ailleurs une étude accablante montrant que 60 % des influenceurs et des agences contrôlés ne ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouise Morel :

L'influence commerciale sur les réseaux sociaux s'est développée à un tel point qu'elle fait désormais partie intégrante de notre quotidien, au même titre que les spots publicitaires à la télévision, pour ne citer qu'un exemple. Mais si cette publicité télévisuelle fait l'objet d'un contrôle strict par l'Arcom – Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique –, il n'existe a contrario à ce jour aucun encad...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...ne réglera pas totalement le problème, et ce pour plusieurs raisons. La première, c'est que l'influence des parents reste majeure dans l'addiction aux jeux d'argent. Ainsi, selon Alexandre Hébert, 23,6 % des adolescents jouent à partir des comptes de leurs parents. La seconde raison, identifiée évidemment par ce chercheur, c'est l'exposition massive des jeunes aux publicités sur les médias et sur réseaux sociaux, et les inscriptions sous de faux comptes. Mais j'espère qu'on pourra avancer sur ces sujets, notamment grâce à la future loi sur la majorité numérique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Lamirault :

La proposition de loi visant à lutter contre les arnaques et les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux, présentée par nos collègues Stéphane Vojetta et Arthur Delaporte, prévoit la création d'un statut d'influenceur et une régulation renforcée de cette activité professionnelle. Permettez-moi, avant de m'attacher au fond du sujet, de relever avec satisfaction que nous avons été capables sur un sujet contemporain, important pour la protection de nos concitoyens, de travailler ensemble de ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

... bien plus occupé par ses activités d'influenceur sur TikTok que par son poste au Gouvernement. Le Président de la République s'est lui-même donné en spectacle dans un exercice douteux avec McFly et Carlito pendant la crise du covid. Pourtant, à votre exception notable, madame la ministre déléguée, jamais un mot n'a été prononcé par le Gouvernement sur toutes les arnaques qui fleurissent sur les réseaux sociaux. Il aura fallu que des députés membres de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale les alertent sur les nombreuses dérives pour que Bruno Le Maire et la majorité se réveillent enfin. Moi-même, pendant des mois, j'ai été interpellé par des jeunes dans ma circonscription sur l'ampleur des arnaques liées aux influenceurs, un sujet qui faisait écho à un précédent travail sur les ab...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Bassire :

Je tiens tout d'abord à saluer Béatrice Descamps, qui ne peut être avec nous. L'âge d'or des réseaux sociaux a engendré un nouveau métier, celui d'influenceur. Célébrités traditionnelles, instagrameurs, youtubeurs ou bloggeurs, la France ne compte pas moins de 150 000 influenceurs exerçant différentes stratégies de marketing, plus ou moins légales, pour atteindre le consommateur. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir, samedi dernier, dans une tribune publiée dans Le Journal du dimanche

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Bassire :

... formes d'arnaques. La demande d'un rapport est un premier pas, mais elle ne saurait suffire. Parallèlement, la sensibilisation aux risques d'escroquerie en ligne dans les établissements scolaires est une bonne initiative. Mais l'école ne peut porter seule cette responsabilité ; les parents ont un rôle important et ils doivent pouvoir accéder à des formations pour accompagner leur enfant sur les réseaux sociaux et comprendre les mécanismes et les dangers auxquels il est exposé. Un mot aussi de la création d'une brigade de l'influence commerciale, dotée de quinze agents, au sein de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Le ministère de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, qui l'a annoncée, n'a pas précisé ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Tristes reflets de Narcisse, vendeurs de mirages, faiseurs d'illusions, nombreux sont les influenceurs qui usent des réseaux sociaux pour abuser des consommateurs piégés dans une attitude d'hyperconsommation. Pathétique exemple de ce monde en perte de repères, l'influenceuse Ruby Nikara, rappeuse de 21 ans, vendait l'eau de son bain dans des flacons pour la modique somme de 1 500 euros l'unité… Il serait stupide de généraliser, mais il n'en reste pas moins que les situations d'abus prolifèrent. Selon une récente étude...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé de Lépinau :

...inguer l'ignorance de la malveillance. En effet, bien que l'essentiel des infractions commises soient provoquées par une méconnaissance de la loi, les infractions restantes sont effectuées en connaissance de cause, avec à la clé des préjudices sans commune mesure, du fait d'une simple omission. C'est d'autant plus problématique qu'en dépit de la législation, l'audience de ces influenceurs sur les réseaux sociaux peut être très jeune. D'après la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), la première inscription sur un réseau social se fait en moyenne à l'âge de 8 ans, tandis que 58 % des enfants de 12 ans y sont actifs. Dans un souci de dissuasion, nous proposons donc que les peines infligées aux influenceurs ayant commis une fraude soient plus lourdes lorsque les victimes sont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoît Bordat :

Ces dernières années, un phénomène nouveau a vu le jour sur les réseaux sociaux : des influenceurs ont été rémunérés par des entités politiques pour faire de la propagande électorale. En effet, dans plusieurs pays, des influenceurs ont utilisé leur notoriété pour faire de la promotion électorale contre de l'argent. En 2022, pour la première fois de l'histoire électorale en France, la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale en vue de l'élection prés...