Interventions sur "jeux"

3 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

...ue la France s'engage dans cette voie. Ceux qui ont souffert ou péri au cours de l'Holodomor méritent notre respect, notre souvenir. En adoptant cette proposition de résolution, nous exprimerons notre solidarité avec le peuple ukrainien et notre engagement en vue d'un monde plus humain, plus juste. La connaissance de l'histoire est primordiale pour que les générations futures en saisissent les enjeux, les enseignements. En intégrant l'Holodomor aux programmes éducatifs, en soutenant la recherche, nous contribuerons à avertir nos enfants des dangers du totalitarisme, de ses possibles résurgences, à une époque où l'instantanéité supplante trop souvent la mémoire. N'oublions jamais ce qu'écrivait la philosophe Hannah Arendt : « C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal ». L'Ukraine c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...des tenants les plus reconnus de la thèse de la famine organisée, a indiqué l'avoir abandonnée sous l'influence de ce volume. La lecture que vous faites de la famine ukrainienne présente ainsi un intérêt très relatif d'un point de vue historique. Votre intérêt est donc politique. Or les députés du groupe Gauche démocrate et républicaine refusent par principe de contribuer à la politisation des enjeux de mémoire et d'histoire. C'est le quatrième problème de votre proposition de résolution, et il est majeur. Faire de l'Holodomor un génocide et l'intégrer comme un chapitre du roman national, c'est l'ambition du parti au pouvoir en Ukraine. Pourtant, même au parlement ukrainien, la reconnaissance de l'Holodomor comme génocide n'a été votée en 2006 qu'à une très courte majorité. Au sein de la popu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Après tout, Londres a imposé à Dublin, en connaissance de cause, de maintenir ses exportations de produits agricoles vers l'Angleterre. Enfin, le sixième problème concerne les enjeux diplomatiques d'un tel vote. Est-il opportun de voter ce texte qui nous rapprochera un peu plus du point de non-retour dans nos relations avec la Russie ? Si nous, Parlement français, voulons être les artisans d'une paix juste et durable entre l'Ukraine et la Russie, le vote d'une telle résolution ne semble pas adéquat. C'est pourquoi, vous l'aurez compris, nous voterons contre.