Interventions sur "publicité"

24 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBelkhir Belhaddad :

L'article 14 vise à étendre de façon temporaire, durant les Jeux, la dérogation légale aux interdictions de publicité dans l'espace public pour le relais de la flamme olympique et le compte à rebours. Un événement tel que les Jeux olympiques et paralympiques doit se vivre comme un moment unique et festif, participant du vivre-ensemble. Le relais de la flamme est une occasion sans pareille de célébrer le sens et les idéaux fraternels de l'olympisme. Pour les départements et les villes qui l'accueilleront, la flam...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Et sans publicité, il n'y a pas de partenaires. Il est indispensable de permettre à ces financeurs de faire de la publicité. Nous devons compléter les dispositifs de la loi de 2018 relative à l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, notamment ses articles 4 et 5, si nous voulons que des publicités accompagnent le parcours de la flamme et le compte à rebours – M. Belhaddad vient de le souligner....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

L'article 14 prévoit de nouvelles dérogations à la législation encadrant l'affichage publicitaire pour les partenaires commerciaux des Jeux olympiques et paralympiques, en sus de celles qui sont déjà prévues par la loi de 2018. L'ensemble de ces dérogations, qui autorisent la publicité et la promotion des partenaires marketing là où, normalement, elles sont interdites ou réglementées, constituent une atteinte au cadre de vie des habitants des zones concernées. En échange du financement de l'événement à hauteur de 1,1 milliard d'euros, les afficheurs et les partenaires auront carte blanche pour déployer des dispositifs publicitaires et des logos sur les sites des Jeux, sans rest...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Quant à la publicité, c'est le dernier de leurs soucis. Je comprends qu'il faille passer par la loi : localement, les réactions sont pour le moins mitigées. M. Belhaddad vient de vanter les vertus de la pratique sportive – j'aimerais d'ailleurs m'y adonner davantage, cela me ferait du bien ! –, mais l'un des principaux sponsors des Jeux n'est autre que Coca-Cola.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Cela relativise l'utilité de la publicité et sa capacité à inciter à faire du sport. N'abusez pas de Coca-Cola, même du Zéro, qui contient de l'aspartam !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Il ne me semble pas nécessaire d'instaurer des dérogations comme celles que prévoit l'article 14. La publicité est déjà un sujet problématique en France, notamment lorsqu'elle est lumineuse – même si ce n'est pas directement l'objet de l'article 14. Puisque la sobriété est tant vantée, elle devrait d'abord s'appliquer à la publicité, qui favorise le volet commercial du sport au détriment du sport lui-même.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

L'article 4 de la loi de 2018 relative à l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 établit des dérogations à l'interdiction de publicité prévue au code de l'environnement pour les emblèmes olympiques, sur chaque site des Jeux. Cette disposition paraît peut-être anodine, mais elle a de sérieuses conséquences. Si l'article 14 est adopté, la publicité sera autorisée sur les véhicules au sens large, qu'ils soient terrestres, nautiques ou aériens. Les avions seront donc concernés : le climat vous remercie ! J'ai cru entendre, madame la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

L'article 14 prévoit des dérogations aux réglementations sur la publicité en faveur de l'affichage pour les Jeux olympiques et paralympiques, ainsi que pour les partenaires de l'événement. Ces dérogations, qui font partie des obligations du contrat de ville hôte, sont scandaleuses, car elles dégradent fortement le cadre de vie des habitants. Être entouré de publicités est tout sauf agréable – sinon, c'est autour des ronds-points et à proximité des centres commerciaux q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

...upports publicitaires n'ajoutent pas une consommation d'électricité parfaitement inutile. C'est pourtant ce que propose le projet de loi. C'est pourquoi nous vous proposons d'exclure nommément les supports lumineux, rétroéclairés et numériques des dérogations prévues à l'article 14. Si vous nous le refusez, cela tombe bien : nous défendrons le 6 avril une proposition de loi visant à interdire la publicité numérique et lumineuse dans l'espace public, car il est réellement nécessaire de réaliser des économies d'énergie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

Il s'agit d'un amendement de repli qui participe du même esprit que les précédents. Il vise à exclure nommément – car il vaut mieux être explicite qu'implicite – les arbres et jardins publics des supports et lieux susceptibles d'entrer dans le champ des dérogations prévues à l'article 14. Afficher de la publicité pour Coca-Cola sur les arbres et dans les jardins publics, est-ce bien raisonnable, tout de même ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

Je viens de vous parler d'exemplarité. L'exposition à la publicité dans les parcs ne concernera peut-être pas le cœur du 8e arrondissement ou du 1er arrondissement, mais plutôt des communes de Seine-Saint-Denis, où les gens se laisseront faire plus facilement. Loin de moi l'idée de jeter l'opprobre sur la Seine-Saint-Denis : je souligne simplement qu'il est un peu facile de vous défausser ainsi sur les élus locaux. Montrer l'exemple, c'est r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

Vous nous reconnaîtrez au moins que nous avons fait l'effort de vous alerter sur des questions importantes : nous verrons si nos concitoyens vous contactent à ce sujet lorsque les arbres seront couverts de publicités pour Coca-Cola ou que sais-je encore. L'article 5 de la loi de 2018 relative à l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 accorde aux partenaires de marketing olympique des dérogations aux interdictions de publicité sur les immeubles classés ou historiques, sur les monuments naturels ou encore sur les immeubles présentant un caractère esthétique. Les alinéas 7 à 14 de l'article...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Bellamy, rapporteure pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...votre amendement, je considère qu'il est essentiel de maintenir les dispositions que vous proposez de supprimer, afin de préserver l'équilibre budgétaire du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), qui repose sur les apports de ses partenaires de marketing. Je rappelle que l'État est garant du budget du Cojop : le maintien de la dérogation légale aux interdictions de la publicité dans l'espace public contribuera à réduire le risque d'un appel en garantie. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

Ne prétendez donc pas que les élus locaux ont toujours le choix, alors que vous leur demandez de débourser près de 200 000 euros pour avoir l'insigne honneur de voir la flamme passer près de chez eux et que vous les réduisez à placarder de la publicité partout. Non, ce n'est pas un choix, c'est une contrainte !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

...ire lors des Jeux olympiques et paralympiques, nous proposons un amendement de repli qui tend à ce que les bénéfices réalisés par les sponsors – nous avons beaucoup mentionné Coca-Cola, mais cela concerne également Airbnb, par exemple – contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique et à la réparation de l'environnement, qu'ils auront dégradé non seulement par l'installation abusive de publicités lors des Jeux, mais plus généralement par leur activité depuis leur fondation. Nous proposons que les partenaires marketing reversent à des associations de protection de l'environnement et de lutte contre le dérèglement climatique un pourcentage des bénéfices réalisés notamment grâce aux dérogations prévues à l'article 14. Un décret en Conseil d'État précisera le pourcentage minimum reversé et l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Je peine à trouver des arguments auxquels n'aurait pas déjà recouru ma collègue Regol. Je ne comprends pas comment vous faites pour ne pas vous rendre compte que les publicités lumineuses sont inutiles, excessives et particulièrement inadaptées à notre situation politique, énergétique…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

... écologique – je cite l'écologie en dernier, car je sais qu'elle ne vous convaincra pas de prime abord, mes chers collègues, et que vous êtes plus sensibles aux arguments économiques. Il ne me paraît pas pertinent d'en installer. Je vous adjure de comprendre qu'il ne sert à rien de placer partout des machins lumineux ! Qu'apporteront-ils ? Que risquerions-nous en n'accordant pas de dérogation aux publicités lumineuses pour les Jeux olympiques ? Lumière ou pas, les gens sont au courant que nous accueillerons les JO ! Ce n'est pas la peine d'en rajouter ! Nous pouvons au moins économiser cela en adoptant cet amendement de repli.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Bellamy, rapporteure pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Je vous remercie d'avoir essayé, monsieur Bernalicis. Néanmoins, le compte à rebours, en raison de sa fonction spécifique, ne peut être éteint la nuit. Il doit cependant respecter les exigences de la sobriété énergétique. En revanche, votre demande est satisfaite pour ce qui concerne la publicité des partenaires marketing du Cojop. Je vous demande donc de retirer l'amendement, sans quoi la commission émettra un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

... monde de rugby – vous noterez que j'aime bien le rugby. Si le projet de loi avait porté sur le rugby, nous aurions été ravis d'avoir une belle discussion sur ce sport qui construit le penser-ensemble en déconstruisant les logiques individualistes. Mais non, en fait, on nous propose encore une fois d'utiliser le prétexte d'un événement sportif pour déroger au code de l'environnement en matière de publicité. Décidément, c'est une obsession : faire en sorte que le code de l'environnement soit déshabillé de multiples façons. Or, à force de déroger sans arrêt au code de l'environnement, l'exception tend à devenir la règle. À considérer à chaque occasion qu'il n'est pas nécessaire d'appliquer le code de l'environnement, il n'en reste plus grand-chose. Vous comprendrez que c'est excessif pour nous, d'au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...caparés par d'autres événements. De même, pensez-vous qu'ils ignorent la tenue de la Coupe du monde de rugby ? Au Tournoi des Six Nations, d'ailleurs, nous avons réalisé de bons scores. Il existe suffisamment de moyens d'en parler pour ne pas rajouter sur les grands bâtiments des trucs énormes qui n'ont pas de sens. Quand j'étais gamin, les rares fois où je suis venu à Paris, je n'y ai pas vu des publicités géantes partout comme il y en a maintenant. Non seulement je trouve ça moche mais, surtout, je trouve ça triste !