Interventions sur "programmation"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

...rotégeant nos biens communs que sont la ressource en eau, les sols et notre biodiversité et en préservant le pouvoir d'achat des Françaises et des Français, la compétitivité de nos entreprises et les moyens de nos collectivités territoriales. Depuis 2019, il est prévu qu'une vision holistique de ces défis et des solutions permettant de les relever soit définie dans un outil législatif, la loi de programmation sur l'énergie et le climat, que le Gouvernement doit déposer devant le Parlement au plus tard le 1er juillet 2023. Or le Gouvernement a choisi d'inverser l'ordre d'examen de ces questions et de les traiter en silo : nous avons ainsi débattu d'un plan de sobriété énergétique, puis d'un projet de loi sur les énergies renouvelables, avant d'en arriver à ce texte sur le nucléaire, qui sera suivi d'un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

...udgétaire d'une entité dont le volume des missions de contrôle va exploser. Enfin, vous n'avez apporté aucune information quant au devenir des activités économiques de l'IRSN, par exemple dans le domaine de la dosimétrie. Supprimons donc les articles 11 bis et 11 ter, ayons un débat public et une concertation véritable sur ce sujet majeur et proposez un nouveau dispositif dans le projet de loi de programmation sur l'énergie et le climat. Madame la ministre, vous l'avez vous-même indiqué en commission : ce projet de rapprochement ne sera appliqué qu'après quinze à dix-huit mois de concertation. Pourquoi donc agir aujourd'hui, dans la précipitation ? En outre, en ne permettant pas de débat serein et sérieux sur celui-ci, vous renforcez l'idée selon laquelle le projet de loi de programmation ne verra jam...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

On ne peut restreindre le sujet du nucléaire à l'accélération des procédures de construction des EPR. En outre, cela laisserait penser que le débat est clos, et que la question du mix énergétique français est déjà tranchée avant l'examen de la loi de programmation sur l'énergie et le climat. Par la voie précipitée d'amendements adoptés en commission, le projet de fusion entre l'IRSN et l'ASN est venu polluer le débat et nos sereines réflexions. C'est donc sans insinuation que nous dénonçons l'absence d'étude d'impact sur cette fusion, sans doute envisagée dans les bureaux de l'Élysée, l'absence d'avis du Conseil d'État, l'absence de présentation argumenté...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

Nous contestons fortement l'opportunité de ce projet de loi car il va bien au-delà de son objet initial. En maintenant la suppression de nos objectifs de réduction de la part du nucléaire dans le mix énergétique, et en y inscrivant votre volonté de construire quatorze EPR, vous foulez du pied vos engagements de respecter le débat sur la programmation énergétique à venir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

C'est notre sentiment, celui des élus sur les bancs de gauche. D'ailleurs, cela aurait dû conduire nos collègues socialistes à ne pas voter la loi du 10 mars 2023 relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables puisqu'elle précédait le débat démocratique sur la programmation pluriannuelle de l'énergie. Ce qui fait la richesse de la gauche, je le dis tranquillement, c'est sa diversité sur ce sujet – cette diversité va s'exprimer au cours de nos débats –, mais ce qui fait la cohérence de la gauche, c'est qu'elle réaffirme constamment son attachement à plusieurs principes. Le premier, c'est que l'énergie doit échapper à la logique de marché. Or, de nombreux gouverneme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Saint-Huile :

... prendre cette décision ? Néanmoins, notre groupe considère que le texte initial visant à l'accélération des procédures relatives aux installations nucléaires comporte des éléments intéressants, que nous souhaitons examiner. C'est pourquoi nous plaidons pour que la discussion ait lieu, dans la diversité, mais aussi dans la construction d'un objectif partagé, sans revenir sur l'absence de loi de programmation, puisque nous aurons sans doute l'occasion de le faire à l'occasion de la discussion générale et des débats. Nous ne voterons donc pas la motion de rejet, même si nous partageons certains des objectifs évoqués par notre collègue.