Interventions sur "compétence"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cazeneuve :

J'ai déjà dénoncé l'incohérence de nos collègues de La France insoumise sur le sujet des énergies renouvelables et du nucléaire. Permettez-moi maintenant de me tourner vers nos collègues du Rassemblement national pour dénoncer non pas leur incohérence, mais leur incompétence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon, rapporteure de la commission des affaires économiques :

...tion d'électricité (CNPE), et même en cas d'appel d'offres au niveau européen, je peux vous dire d'expérience que les entreprises sous-traitantes retenues sont majoritairement françaises, car l'industrie nucléaire n'est développée que dans peu de pays européens, surtout depuis que l'Allemagne et la Belgique ont décidé d'en sortir. Quoi qu'il en soit, il n'y a pas de honte à recourir parfois à des compétences extérieures. Nous avons été bien contents que Westinghouse puisse épauler les techniciens de nos CNPE pour des tâches liées au phénomène de corrosion sous contrainte. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet :

... de relance et de réindustrialisation du pays. Le Gouvernement préfère être naïf et subventionner les délocalisations vers l'Europe de l'Est au sein du marché commun. Sachez que ce n'est pas notre vision des choses ! Dans ma circonscription, après que vous avez programmé l'arrêt du nucléaire – ou du moins envoyé un signal en ce sens, avec les socialistes –, de nombreuses entreprises ont perdu en compétence. Elles ont désormais besoin de temps pour monter en puissance en matière de ressources humaines, de compétences, et satisfaire les besoins liés à la construction de plusieurs séries de réacteurs nucléaires. En attendant, vous allez favoriser les entreprises étrangères pour les marchés ouverts dans le cadre de la relance du nucléaire. Il est navrant qu'une fois de plus, les impôts des Français ne ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet :

...un déficit record de 170 milliards d'euros – le chiffre mérite d'être répété. Cet amendement vise donc à accorder la priorité aux entreprises françaises pour la construction de nouveaux réacteurs nucléaires et la maintenance du parc existant. En inscrivant dans la loi cette priorité nationale – oui, j'ose cette formulation –, nous laisserons du temps aux entreprises françaises pour retrouver les compétences perdues lors de l'abandon de la filière, nous créerons des emplois en France au lieu de recourir à de la main d'œuvre étrangère, nous inciterons à relocaliser les activités en France plutôt que de subventionner des délocalisations, enfin, nous reconstituerons et consoliderons une industrie d'excellence française, pour renforcer notre indépendance énergétique, exporter et réduire le déficit histo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon, rapporteure de la commission des affaires économiques :

À l'heure de choisir une entreprise pour un chantier de maintenance d'une centrale, les décideurs se préoccupent assez peu des critères géographiques et privilégient la compétence. Il est bien normal, quand il s'agit d'ouvrir et de fermer une cuve de réacteur, de se préoccuper d'abord de la qualité du travail des techniciens ! Cela s'appelle la culture de sûreté ; il ne faut pas revenir dessus. En outre, les entreprises qui travaillent actuellement sur les chantiers sont en majorité françaises. Quant à la nécessité de retrouver les compétences nécessaires, vous ne l'abord...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet :

Non, la sous-traitance pratiquée par EDF n'est pas dangereuse et s'explique par la nécessité de recourir de manière répétée à des compétences spécialisées dans certains établissements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

...construction, de l'entretien et de la maintenance des installations nucléaires. La construction de réacteurs nucléaires est un projet d'avenir, pour de nombreuses décennies. Pour qu'un tel projet fonctionne, il est impératif de former, former et encore former. Divers experts, dont un ancien président-directeur général d'EDF, l'ont rappelé : les insuffisances et le manque cruel de formation et de compétences se font ressentir. Cette situation n'a que trop duré. Il est impératif de mettre en place une filière de formation renforcée afin d'assurer la protection électronucléaire française : formation accrue dans les domaines de l'ingénierie, mais aussi dans tous les métiers liés à la fabrication et à la maintenance des installations – soudeurs, chaudronniers, électrotechniciens, charpentiers métallique...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnna Pic :

Il vise à compléter l'article du code de l'énergie relatif aux lois de programmation sur l'énergie et le climat, afin qu'elles précisent « les besoins en termes de métiers et de compétences dans les filières industrielles et de recherche et en particulier dans la filière nucléaire ». Plutôt que d'établir un rapport unique, il s'agit de proposer que chaque loi de programmation comporte une analyse qui évalue les besoins en fonction des dispositions programmatiques et des objectifs inscrits dans ces textes et régulièrement actualisés. Le dispositif concernerait également la structura...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet :

…qu'ils ont démantelé et saccagé les compétences du groupe EDF, lequel était un champion, une entreprise d'excellence. Vous ne devriez donc pas dénoncer des échecs liés à votre mauvaise politique – celle de la gauche, poursuivie par les macronistes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dragon :

... prévue par l'article 1er D. Nous ne cessons de le répéter : nous sommes favorables à la construction de nouveaux réacteurs, dans laquelle nous voyons une formidable chance pour la France et les Français. Il est donc pertinent d'en évaluer les conséquences sur EDF, comme le prévoit ce rapport. À ce titre, j'insisterai sur l'alinéa 3 de l'article, relatif aux besoins de formations, de métiers, de compétences et d'ingénierie. Alors que le nucléaire est la troisième filière industrielle française, représentant déjà 220 000 emplois, un coup d'accélérateur en matière de ressources humaines est indispensable. Les coups d'arrêt infligés au nucléaire par une idéologie écolo hors-sol ont découragé de nombreux talents : ingénieurs, techniciens ou ouvriers spécialisés. Nous en avons eu un exemple humiliant l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...du nucléaire, nous mettrons fin au dispositif de l'Arenh – accès régulé à l'électricité nucléaire historique –, qui siphonne EDF jusque dans sa capacité de financement du nouveau nucléaire. Il est urgent de se défaire de ce virus qui a été inoculé à EDF – certains dans cet hémicycle ont une part de responsabilité. Il est important que nous anticipions la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) en matière de politique énergétique – c'est un enjeu majeur pour le territoire de Penly, dans ma circonscription –, pour les nouveaux réacteurs évidemment, en prenant garde à ne pas siphonner les savoir-faire à l'œuvre dans les industries déjà existantes. Les emplois dans le secteur nucléaire ne devront pas être transférés depuis le secteur de l'énergie. Tel est le sens du rapport prévu à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Laisney :

Il vise lui aussi à demander un rapport visant à évaluer l'avancée et la fiabilité de la technologie des réacteurs pressurisés européens. Vous pourrez faire appel à l'ASN, à condition que les compétences de l'IRSN soient maintenues, en toute indépendance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Nous demandons une étude précise évaluant l'impact des choix énergétiques étudiés par RTE dans son rapport Futurs énergétiques 2050, tant sur le financement que sur les capacités industrielles, les métiers et les compétences, afin de rendre concret chaque scénario du mix énergétique. Nous l'avons dit lors de la discussion générale, notre choix doit être guidé par la science, mais aussi par les contraintes techniques, humaines et financières propres à chaque scénario. Madame la ministre, vous avez dit que vos équipes travaillaient d'arrache-pied à la préparation du projet de loi de programmation sur l'énergie et le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Menache :

...RCC-M coûtent entre 2 500 et 4 500 euros, auxquels il faut ajouter 500 euros de certification. Depuis décembre 2022, ces formations ne sont plus éligibles au CPF. Alors que nous examinons un projet de loi qui détermine la construction de six à quatorze EPR et le prolongement du parc existant, il est essentiel que ces qualifications de soudeurs soient de nouveaux éligibles au CPF. Il s'agit là de compétences cruciales quant à la réalisation de ces projets.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

... monde s'accorde à dire qu'il existe des besoins immenses en matière de savoir-faire dans la filière nucléaire : 10 000 à 15 000 embauches par an seront nécessaires au cours des dix prochaines années. Il faut donc à cet égard avoir une vision globale et cohérente. Aussi le présent amendement vise-t-il à étendre le champ du rapport prévu à l'article 1er D aux besoins en matière de formation et de compétences pour l'ensemble de la filière industrielle nucléaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Lamirault :

Ces dernières années, il y a eu une perte de compétences dans la filière nucléaire. L'amendement de notre collègue Jérémie Patrier-Leitus vise donc à préciser que le rapport détaille les besoins en matière de compétences pour assurer la construction de nouveaux réacteurs et, partant, les formations à développer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Sur cette question, j'aurais aimé que Mme la rapporteure et Mme la ministre développent quelques arguments. Tout à l'heure, le recours à des salariés sous-traitants a été justifié par la nécessité de recruter des compétences très particulières. Vous savez très bien que ce n'est pas vrai, et que nous sous-traitons chaque jour davantage dans cette filière. J'étais allé soutenir les salariés sous-traitants en grève à la centrale de Romans-sur-Isère, où ils sont chargés de l'assemblage des combustibles, aux côtés de collègues qui font exactement le même métier, mais pas avec le même statut. Petit à petit, leur effectif...