Interventions sur "alimentaire"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEstelle Youssouffa :

Instaurer le repas à 1 euro pour tous les étudiants permettrait de réparer les injustices du système boursier. Je pense aux étudiants ultramarins, très souvent exclus des bourses nationales à cause des sur-rémunérations dont bénéficient leurs parents. Je rappelle qu'en outre-mer, celles-ci visent à compenser le coût exorbitant de la vie. À Mayotte, le panier alimentaire coûte ainsi 64 % plus cher que dans l'Hexagone, mais ce facteur n'entre pas dans le calcul des bourses, qui discrimine les étudiants ultramarins, alors même que leurs familles ne peuvent pas les aider. Nos enfants, à nous ultramarins, partent étudier à des milliers de kilomètres du foyer familial, par-delà les océans. Ils ne peuvent faire leurs courses dans le frigo familial ; ils n'oseront pas ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux :

Trois euros trente : c'est actuellement le tarif social d'un repas au restaurant universitaire. Ce tarif, qui avait augmenté de 7 % en seulement deux ans, durant le quinquennat Hollande – faites ce que je dis, non ce que je fais – est gelé depuis la dernière législature, grâce au soutien de l'État et à un gros travail des Crous pour faire face à l'inflation des denrées alimentaires et pour respecter les objectifs de la loi Egalim – loi du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous – dans la restauration collective, avec des labels de qualité, des circuits courts et des produits bio. En 2020, à ce tarif social unique au monde, nous avons ajouté un tarif super-soc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Falcon :

...rtes des difficultés, principalement liées au logement, mais jamais nous n'aurions imaginé qu'un jour en France, la majorité des étudiants ne pourraient plus manger à leur faim. À propos de logement, je rappelle qu'Emmanuel Macron a fait diminuer le montant des APL touchées par les étudiants de 10 %. Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, jamais les étudiants n'ont été aussi dépendants de l'aide alimentaire ; les files d'attente pour accéder aux centres d'aide ne cessent de s'allonger. Privée de liberté, moralement affectée pendant la période de covid, la jeunesse française est touchée par la grande pauvreté. Elle est la grande oubliée du macronisme. Cette situation dramatique est indigne de la cinquième puissance économique mondiale et symptomatique du déclassement généralisé des Français et de la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Réfléchissez bien ! Si vous refusez ces repas à 1 euro, les files dans les distributions alimentaires continueront. N'est-il pas déplorable qu'au XXIe siècle, en 2023, des étudiants doivent faire la queue pour récupérer quelques fruits et légumes afin de pouvoir manger dans leur petite chambre ? Les repas à 1 euro, c'est tout ce qu'on vous demande !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

Le présent amendement vise à réécrire l'article 1er afin que le tarif d'un repas distribué par un Crous ne puisse être supérieur à 2 euros, et à 1 euro pour les étudiants boursiers ou en situation de précarité identifiés par le réseau des œuvres universitaires. Il est fondamental de soutenir notre jeunesse qui fait face, dans une proportion importante, à une précarité alimentaire réelle. À juste titre, cette proposition de loi rappelle qu'en 2020, 43 % des étudiants ont renoncé à un repas dans la journée pour des raisons financières. Cette situation alarmante implique d'assurer l'accès à une restauration financièrement abordable à l'ensemble des étudiants. Cependant, en raison des différences de situation, il convient de prévoir deux tarifications : la première, à 1 euro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Vous dites des bêtises ! Un étudiant qui a les moyens n'ira pas au Crous car il sait qu'il peut manger des repas de meilleure qualité ailleurs. Votre argument est donc fallacieux ! Si des étudiants ont besoin de manger, ils n'iront plus à la banque alimentaire. Vos prétextes n'ont aucun sens. Nous voterons pour l'amendement de la rapporteure et appelons tous les députés qui sont confrontés à des étudiants en difficulté à voter pour, en leur âme et conscience.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tivoli :

L'amendement n° 14 est un amendement du consensus. Il faut le voter car, dans le cas contraire, les étudiants se retrouveront le bec dans l'eau ; ils n'auront rien. La situation de nos étudiants est alarmante. Qui aurait pu croire qu'en 2023, des étudiants seraient obligés de faire la queue devant des distributions alimentaires pendant des heures pour obtenir de quoi se nourrir quelques jours ?