Interventions sur "pénibilité"

150 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Etienne :

Les Français sont attachés au débat, à leur histoire, aux négociations collectives, à la prise en compte des situations particulières, notamment de la pénibilité. C'est de cela que je parle !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Etienne :

Les Français sont attachés au débat. Ils veulent conserver les régimes spéciaux et, mieux encore, demandent une revalorisation de l'ensemble des régimes. La prise en compte de la pénibilité doit être étendue car, pour en finir avec les injustices, il faut les prendre en compte, les reconnaître et les corriger – le peuple l'a très bien compris. Votre stratégie n'a pas fonctionné en 2019 et, samedi, vous verrez des gens unis dans la rue !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

...our tous. Je rappelle en effet que l'une des premières tensions apparues au sein du CNR concernait l'opportunité d'intégrer les agriculteurs au sein du régime général. Ils ne l'ont pas été et nous le regrettons désormais. Ainsi sommes-nous en train de préparer les équilibres futurs et il convient de casser les silos pour ceux qui géreront le régime dans quinze ou vingt ans. Vous évoquez aussi la pénibilité, mais de quelle manière sera-t-elle mieux prise en compte dans notre système de retraite dans quinze ou vingt ans ? En raisonnant en silos ou en établissant un régime ouvert, au sein duquel les différents types de pénibilité pourraient être revus à la hausse ou à la baisse et où la solidarité serait assurée ? La logique est la même que pour l'assurance maladie : il n'a jamais été envisagé de fair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

Nous arrivons à la fin de l'examen de l'article 1er et il apparaît désormais clairement que toutes les tentatives de monter les salariés contre les autres, afin de favoriser une révolte contre ceux bénéficiant d'un statut présenté comme privilégié – alors qu'il ne s'agit que d'une compensation de la pénibilité de leur travail –, n'ont pas abouti. Cette stratégie n'a pas fonctionné. La question est de savoir quand la pénibilité et la spécificité de certains métiers seront reconnues collectivement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

Nous en parlons à l'occasion de l'examen de cet article, mais d'autres articles dans ce projet de loi abordent cette question, qui est une question de société. Certains métiers se modifient et nous devons prendre garde à ce que les critères de mesure de leur pénibilité ne portent pas atteinte à leur attractivité, car ces métiers sont essentiels aujourd'hui et pour l'avenir. Nous devons donc évaluer les conditions de travail des salariés afin de pouvoir mieux les protéger. Telle était la finalité de l'intégralité des amendements que nous portons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

Votre surdité face à la nécessité d'améliorer et de respecter les régimes spéciaux est la preuve de votre incapacité à comprendre que la mesure de la pénibilité

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIdir Boumertit :

Je vous souhaite bon courage, madame la présidente, et c'est sincère. Nous demandons la suppression des alinéas qui visent à mettre fin aux principaux régimes spéciaux de retraite. Le Président de la République, Emmanuel Macron, avait déjà supprimé quatre facteurs de pénibilité en 2017 : les postures pénibles, les vibrations mécaniques, la manutention de charges lourdes et les agents chimiques dangereux. Vous nous demandez maintenant d'acter la suppression des principaux régimes spéciaux, ce qui constitue un réel nivellement par le bas, puisque ces régimes protègent les salariés de différentes branches en prévoyant de meilleures anticipations du départ en retraite et un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

Les prenez-vous pour un peuple de dupes, prêtes à avaler vos propos sur l'équité – alors que vous nivelez tout par le bas – et vos discours larmoyants sur l'usure, alors que vous avez supprimé quatre critères de pénibilité sous la précédente législature ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRachel Keke :

…car les Français vous posent une seule question : quand comptez-vous véritablement vous attaquer à la pénibilité au travail ? Quand comptez-vous taxer les pénibles milliardaires qui profitent des crises ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRachel Keke :

Quand allez-vous mettre fin aux pénibles baisses d'impôts de 16 milliards d'euros en faveur des plus riches ? Au lieu de vous attaquer à la pénibilité, vous réduisez nos droits !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRachel Keke :

Quand comptez-vous créer un nouveau régime spécial pour les aides à domicile, pour les aides-soignantes, pour les personnels d'entretien, pour les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) ? Arrêtez cette pénible réforme et attaquez-vous à la pénibilité ! Nous serons demain encore dans la rue, je vous le dis ! Avec le poing levé, nous allons vous combattre !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPrisca Thevenot :

Que faites-vous de la pénibilité dont Mme Keke vient de parler ? Que faites-vous des carrières hachées ? Que faites-vous de celles des femmes ? Vous ne voulez pas en parler.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tivoli :

Comment pouvez-vous affirmer que le fait de ne pas prendre en compte la pénibilité des métiers dans le calcul de la retraite relève d'une vision patronale ? Sachez que les petits patrons sont les premiers concernés par la santé de leurs salariés !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tivoli :

Je suis patron et je suis favorable au maintien de certains régimes spéciaux quand la pénibilité ou la pénurie de main-d'œuvre dans le secteur le justifie. En tant que députés de tous les citoyens, vous devriez avoir honte de monter les salariés contre les patrons ! Je suis choqué, sans être étonné, que des députés de votre côté de l'hémicycle insultent les petits patrons, ceux qui créent de l'emploi et sont souvent confrontés à des fins de mois difficiles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

...x et en bonne santé. En réalité, vous leur volez leurs meilleures années de retraite ! Vous voulez tout simplement amplifier la souffrance de ceux qui sont déjà fatigués ! Vous voulez pousser les gens plus vite dans le couloir de la mort afin de faire des économies ! Vous, députés complices, assumez votre rôle de traîtres de la retraite ! Votre réforme est totalement injuste, car vous ignorez la pénibilité. Elle est injuste pour les femmes et les plus pauvres d'entre nous. Elle est injuste, car elle entraînera une augmentation de la précarité et de la pauvreté, déjà trop importantes dans notre pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

... La réalité de la trésorerie, c'est que les actifs d'aujourd'hui paient les retraités d'aujourd'hui. Si nous ne préservons pas cet équilibre, nous risquons à terme d'ébranler dangereusement le régime, ce qui serait une mesure d'injustice sociale. Avançons sur le texte, chers collègues. Il nous reste des sujets plus importants à discuter, qu'il s'agisse de l'âge de départ – à l'article 7 –, de la pénibilité ou des carrières longues.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophia Chikirou :

... C'est le cas au CESE ; par ailleurs, 40 % des dirigeants d'association et des maires sont des retraités. Dans une récente tribune, les membres du CESE ont demandé qu'une réforme des retraites fasse contribuer les revenus financiers du travail. Ils ont aussi demandé un nouvel examen des exonérations de cotisations sociales et patronales, la sécurisation des carrières, et la prise en compte de la pénibilité des métiers. Ils demandent que tout cela soit fait de façon démocratique et consentie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

…et non pour d'autres raisons. Je suis contre cette réforme paramétrique, inique et brutale, mais favorable à une réforme systémique, qui permettrait d'instaurer un système universel prenant en considération la pénibilité, avec un souci…