Interventions sur "électrique"

19 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Le peuple n'est pas dupe de vos manœuvres : sous prétexte d'équité et de justice sociale, vous ne mettez fin aux régimes spéciaux que pour faire oublier le sinistre report à 64 ans de l'âge légal de départ. Le présent amendement vise à maintenir le régime spécial des industries électriques et gazières (IEG), que votre texte prévoit de supprimer. Votre objectif est de réduire la prise en compte de la pénibilité, d'accroître les inégalités. Sinon, pourquoi supprimer un tel régime, qui compense la pénibilité de certains emplois en anticipant le départ à la retraite ? Pourquoi rajouter de l'injustice là où il y en a déjà ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlise Leboucher :

Depuis que nous avons commencé l'examen de l'article 1er , vous n'avez cessé d'affirmer que les régimes spéciaux sont des privilèges qu'il convient d'abolir. Non : les privilèges appartiennent à vos amis les actionnaires ! Nous discutons du régime spécial des industries électriques et gazières, dont les agents sont au service de la nation. Rappelez-vous la tempête de 1999 ; pensez à tous ces agents qui, par leurs astreintes, interviennent en métropole et en outre-mer. Voilà comment vous les remerciez !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Vous voulez démanteler EDF. Vous avez mis fin aux tarifs réglementés et vous refusez de les réintroduire, comme nous l'avons proposé ces derniers jours, pour les collectivités territoriales, les TPE – très petites entreprises – et les PME – petites et moyennes entreprises. Désormais, vous vous en prenez au régime spécial des industries électriques et gazières. Vous cassez tout, en particulier ce qui fonctionne. Depuis 2005, ce régime a cumulé 1,6 milliard d'excédents, qui sont utiles au pays puisqu'ils sont reversés aux caisses de retraite de régimes qui comptent moins d'actifs que de retraités, comme ceux des agriculteurs et des artisans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Voilà pourquoi il existe un régime spécial des industries électriques et gazières, parce que ce sont des métiers pénibles. Et vous refusez de le conserver !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

...e », plus exactement vous êtes béats devant le libre marché, dans lequel les premiers de corvée doivent accepter toutes les servitudes, tandis que vous ne cessez de casser, de casser précisément ce qui permet de supporter des métiers pénibles. Nous parlons du régime spécial des électriciens et des gaziers. Il a une raison d'être : certains salariés passent des heures à genoux devant des coffrets électriques ou réalisent des interventions en haut de pylônes à toute heure du jour et de la nuit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

Le régime de retraite des industries électriques et gazières fonctionne très bien, au point d'être excédentaire. Aucun besoin de rationalisation économique ne nécessite sa suppression. Stéphane Chérigié, secrétaire national de la fédération syndicale CFE Énergies, explique dans le journal Libération que le régime spécial des IEG forme un tout ; si vous modifiez le régime spécial de retraite, il faut selon lui revoir l'ensemble de la py...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

J'ai rencontré des salariés des industries électriques, qui me disaient que tout le monde souffrirait de la réforme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

Oui, mesdames et messieurs, sous un soleil de plomb comme sous une pluie diluvienne, des travailleurs réparent les réseaux électriques ou gaziers, nous permettant d'être confortablement installés dans nos foyers. La véritable justice sociale serait d'appliquer de semblables mesures à tous les travailleurs qui accomplissent des travaux pénibles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKaren Erodi :

Il vise à maintenir le régime spécial des industries électriques et gazières. Votre volonté de le supprimer prouve à quel point votre réforme est purement idéologique ; c'est l'exemple parfait ! Premièrement, revenir sur ce régime ne correspond à aucune rationalité économique et ne répond à aucun impératif de bonne gestion. Pourquoi ? Parce que le régime est excédentaire, pardi ! L'année dernière, la caisse de retraite des industries électriques et gazières ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet :

...me ne fait pas qu'imposer aux Français de travailler plus longtemps pour gagner moins une fois à la retraite, elle menace aussi de déstabiliser des secteurs stratégiques pour la souveraineté de la nation. En l'occurrence, les alinéas 9 à 11 de l'article 1er menacent l'avenir du secteur énergétique français. Cet amendement vise à maintenir le régime spécial de retraite des secteurs de l'industrie électrique et gazière, que vous souhaitez supprimer alors même qu'il est excédentaire. Partout en France, près de 140 000 salariés assurent la construction et la maintenance des unités de production d'énergie et commercialisent ou distribuent l'électricité et le gaz. Comme l'a montré la pandémie de covid-19, ces emplois sont vitaux pour le quotidien de nos concitoyens et pour l'économie nationale. Il est do...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

Il vise également à maintenir le régime pionnier des industries électriques et gazières. De quoi parle-t-on ? Ce régime s'appuie sur le système du service actif, permettant aux salariés ayant effectué dix-sept ans de service actif – ceux qui occupent les emplois les plus pénibles – de partir cinq ans avant l'âge légal, soit à 57 ans. On parle donc bien d'une reconnaissance différenciée de la pénibilité, une notion à laquelle semblent très attachés nos collègues de droit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Portes :

Il vise à maintenir le régime spécial des industries gazières et électriques. Après la RATP, vous vous attaquez encore une fois au service public. Afin de justifier l'injustifiable, vous ne cessez de parler d'équilibre financier et de réduction du déficit. Mes collègues l'ont rappelé : ce régime pionnier est vertueux, il a reversé au régime général un excédent de 120 millions d'euros l'année dernière et a contribué à hauteur de 1,6 milliard entre 2005 et 2020. Ce régime ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Portes :

...t jour et nuit, quelles que soient les conditions climatiques, pour aider les usagers en détresse ! Pour les saluer sur les plateaux télévisés, vous êtes nombreux ! Vous vous apprêtez pourtant à les sacrifier dans l'hémicycle en votant une réforme très dangereuse. Ce régime-là ne doit pas être sacrifié, il doit au contraire être pris pour exemple. Depuis des semaines, les salariés des industries électriques et gazières sont mobilisés, comme l'ensemble du pays, contre votre réforme. Je leur dis ici toute ma solidarité. Votre mépris à leur égard et la remise en cause permanente du droit de grève sont inacceptables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...ticipé et un meilleur taux de remplacement ont le plus souvent pour contrepartie une rémunération plus faible au cours de la carrière professionnelle. Exigences physiques, travail de nuit, exposition aux aléas climatiques ou aux pollutions, sont autant de contraintes qui justifient des départs anticipés. Cet amendement vise à maintenir et à préserver le régime spécial des salariés des industries électriques et gazières. Dans ce secteur, le besoin de recrutement est très important ; vous allez le rendre plus difficile en diminuant l'attractivité de ces métiers. Huit Français sur dix sont opposés à cette réforme des retraites : vous avez perdu la bataille de l'opinion.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale de la commission des affaires sociales :

La fermeture des régimes spéciaux répond à trois enjeux : de justice, d'équité et de lisibilité. Je voudrais revenir sur la situation financière du régime des industries électriques et gazières. Son équilibre passe notamment par des droits spécifiques propres à son financement. Une contribution tarifaire spécifique – la CTA, contribution tarifaire d'acheminement –, payée par les clients sur leur facture, finance les droits acquis avant 2005, à hauteur de 1,7 milliard, pour les activités d'acheminement de l'énergie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi :

En réalité, avec cette réforme, vous voulez envoyer des électriciens de 64 ans sur des poteaux électriques, pour réparer à quatre heures du matin des câbles qui auraient été coupés lors d'une tempête.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon :

Les professionnels des industries électriques et gazières, comme les trois quarts des Français d'ailleurs, sont particulièrement mobilisés contre votre réforme. Ils l'ont montré dans la rue et le montreront encore samedi. Malgré les tentatives de décrédibilisation de ces salariés, nous restons pleinement solidaires de leur mouvement, et je le redis : les chiffres de la participation à la mobilisation sont à ce titre très éloquents. Les con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure Lavalette :

Des trois régimes que nous souhaitons voir conserver, celui de la branche professionnelle des industries électriques et gazières revêt une signification particulière, pour toutes les raisons qui ne cessent d'être évoquées. Les entreprises qui exercent des activités de production, de transport, de distribution, de commercialisation et de fourniture d'électricité et de gaz font face à de fortes disparités, tant en termes de salaire que de primes. Le calcul actuel des pensions permet non seulement de gommer ces i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Nous parlons non pas d'un privilège mais d'une compensation pour les salariés du service public qui en assurent la continuité avec talent, avec dévouement, avec sérieux, nuit et jour, 365 jours par an, quelles que soient les conditions climatiques. Si, aujourd'hui, il y a des problèmes sur le réseau électrique, ce n'est pas à cause des électriciens et des gaziers. C'est à cause de vous !