Interventions sur "certain"

22 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

La semaine dernière, vous avez longuement parlé : une heure et demie de déclarations alternant truismes, flagornerie, clins d'œil appuyés et subtils à certains de mes collègues, vaines tentatives de diviser la NUPES, mots creux dont la Macronie raffole – territoires, égalité des chances, des destins, bâtir ensemble, avancer – pour mieux emballer une ligne ultralibérale qui ne vous a jamais quittée. Car oui, votre déni de réalité continue :…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Votre déclaration, c'est l'insoutenable continuité de votre projet, entre autosatisfecit et congratulations. Vous prononcez cinq fois le mot « compromis », madame la Première ministre, mais pas l'ombre d'un regret des cinq années passées. Pourtant, vous simulez un rétropédalage : votre ministre de l'intérieur nous dit, dans la presse, que la situation « consiste à corriger, sans doute, un certain nombre de choses programmatiques, de comportements que nous avons eus. » Vous-même, madame la Première ministre, nous avez dit : « Les Français […] nous demandent d'agir, et d'agir autrement. […] Ils nous invitent à des pratiques nouvelles. » C'est là que la grande énigme commence : de quelles pratiques parlez-vous ? Quelles sont ces choses programmatiques à corriger ? Il n'est pas une mesure qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Je me souviens d'une époque récente, pendant l'entre-deux-tours, où certains d'entre vous parlaient opportunément de valeurs communes avec Jean-Luc Mélenchon.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Le travail parlementaire vient à peine de commencer, le nouveau gouvernement est en place depuis une semaine, et certains veulent déjà le censurer.

Élisabeth Borne, Première ministre :

La guerre se prolonge en Ukraine, les perspectives économiques s'assombrissent, la Russie pourrait décider de couper ses exportations de gaz vers l'Europe. Les Français ont besoin d'un gouvernement qui agisse, et certains n'ont qu'une obsession : le censurer.

Élisabeth Borne, Première ministre :

...ribune les orateurs des groupes qui soutiennent cette motion de censure. Parce que c'est mon rôle, mon état d'esprit, parce que c'est ce que m'avait dit chacun des présidents de groupe, j'ai essayé d'être attentive à vos propositions. Je pensais qu'en partant des préoccupations que nous avions tous constatées durant les campagnes électorales, nous pourrions sans doute nous retrouver, au moins sur certains sujets. À ce stade, je dois reconnaître que je vois peu de terrains d'entente avec les signataires de la motion de censure.

Élisabeth Borne, Première ministre :

Je reste convaincue que nous pourrons surmonter certains de nos a priori, comme les Français nous l'ont demandé. Je suis certaine que, texte après texte, que ce soit en regardant vers la droite ou vers la gauche de cet hémicycle, le compromis nous permettra d'agir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

parce que nous sommes très attachés à la construction européenne et à nos alliances stratégiques, dans le respect de notre souveraineté. Et parce que plus que tout, nous voulons restaurer l'unité et la grandeur de la France. Celle-ci passe par la fierté de notre culture, de notre patrimoine et de notre histoire, et certainement pas par leur déconstruction méthodique. Si certains groupes politiques qui ont une longue tradition de gouvernement ont fait le choix d'associer leurs voix à celles de l'extrême gauche, au risque de diviser encore plus la France, ce ne sera pas notre cas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

Je sais qu'à l'issue de ce débat, certains vont être tentés de délivrer des labels d'opposition aux uns et aux autres. Mais nous n'avons aucune leçon à recevoir de qui que ce soit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

...s attentes de nos concitoyens, qui savent pouvoir compter sur nous. Je l'ai dit, madame la Première ministre, nous ne voterons pas cette motion de censure. Mais vous l'avez compris : si vous n'avez pas notre défiance aujourd'hui, vous n'avez pas pour autant notre confiance. Nous jugerons votre gouvernement sur ses actes et sur sa capacité à construire dans le respect des uns et des autres. Sur un certain nombre de sujets, nous pourrons sans doute agir ensemble, avec pour ambition prioritaire de redonner à la France son unité et sa place dans le monde. Travaillez dans l'intérêt des Français, et nous serons avec vous. Décevez-les une nouvelle fois, et nous serons vos premiers opposants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

... n'a pas demandé un vote de confiance – même si, sans atteindre la majorité absolue, elle pouvait naturellement compter sur le soutien des trois groupes de la majorité –, mais je ne crois pas un seul instant que tous les groupes d'opposition – que tout oppose, si on les écoute, mais qui ne sont pas si opposés en réalité – auraient mêlé leurs votes dans le seul but de faire tomber le Gouvernement. Certains – ils viennent de le dire à nouveau – comme Les Républicains et le Rassemblement national avaient d'ailleurs dit, avant même le discours de la Première ministre, qu'ils ne voteraient pas votre motion de censure. Vous lui avez donc offert un vote de confiance implicite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...ntre le réchauffement climatique et décarboner nos énergies sont totalement incompatibles ? Je ne le pense pas. Croyez-vous que les chemins à emprunter pour atteindre le plein emploi, permettre aux entreprises de trouver enfin les salariés qu'elles recherchent et faire sortir de la précarité ceux qui s'y trouvent depuis trop longtemps sont des lignes parallèles qui ne se croisent jamais ? Je suis certain que non. Au moment même où je m'exprime sont annoncés, au sommet « Choose France » qui se tient à Versailles, cent nouveaux projets industriels pour notre pays. L'un d'eux, qui concerne ma circonscription, est cher à mon cœur – je vous le dis avec émotion !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Aux contestations populaires, qu'avez-vous opposé sinon votre mépris ? Ce week-end encore, votre lointain prédécesseur à la tête du gouvernement expliquait que sa réforme des retraites était « trop intelligente » ! Il faut en finir avec cette arrogance technocratique qui vous a conduits à penser que vous déteniez le monopole du savoir. Il y a certaines choses que nous savons et que les Français savent. Nous savons que 10 millions de nos compatriotes vivent sous le seuil de pauvreté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

les élus de la NUPES ont choisi de rejeter le choix que les Français ont exprimé dans les urnes en avril et en juin. Cela démontre aussi, si c'était encore nécessaire, que la NUPES n'est pas dans une logique d'écoute, d'échange ou de construction. Nous le regrettons et nous craignons que certains de ses électeurs ne le regrettent aussi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

…pour l'environnement, pour leur sécurité. Nous ferons aussi le choix du respect : respect des institutions bâties pour permettre la continuité de l'État, respect de la démocratie, par laquelle s'est exprimé un choix très clair dans les urnes, n'en déplaise à certains ,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

...uteur des défis de leur temps. Ils ont travaillé, composé, sans jamais se renier. Je peine à imaginer que vous poursuiviez dans la voie de cet asservissement aux Insoumis. Il est encore temps de changer. J'aime à penser, nous aimons à penser, que cette motion sera un échec pour l'entreprise de défiance de M. Mélenchon, mais qu'elle pourra être une victoire si elle permet de tracer un chemin vers certains d'entre vous dans le travail que nous demandent les Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

...s votre discours, vous nous en avez peu parlé. Lorsque vous l'avez fait, c'est pour vanter la liberté d'entreprendre. Que les journalistes du Consortium international des journalistes d'investigation soient remerciés : leur enquête sur Uber éclaire nos débats. Elle a dévoilé les échanges qui ont eu lieu dès octobre 2014 entre les dirigeants d'Uber et le ministre de l'économie tout juste nommé, un certain Emmanuel Macron. On comprend alors que pour la Macronie naissante, la liberté, c'est celle d'un tout petit nombre de Français qui peut disposer de la vie des autres. C'est, me semble-t-il, une définition honnête et sans parti pris de l'uberisation de nos sociétés. La liberté que vous chérissez repose sur une société du servage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Or nous avons le sentiment que vous faites semblant, que vous bluffez – ce n'est pas nouveau, mais cela ne trompe personne. Vous confortez, avec vos choix, la domination des puissances d'argent. Ainsi se nourrit le drame qui nous guette. Vous êtes en train de céder à une tentation dangereuse. Vous essayez, d'une certaine manière, un coup de poker qui consiste à faire de votre faiblesse un argument pour rejeter la responsabilité de vos échecs sur les autres. Vous inversez les rôles. En réalité, vous voulez continuer d'expliquer qu'il n'y a pas de droite et pas de gauche, mais simplement la macronie éclairée, avec sa politique de droite !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

Heureusement, nous pouvons nous accorder sur certains points ; je pense notamment à la déconjugalisation de l'allocation aux adultes handicapés, dont j'espère qu'elle sera défendue prochainement et votée unanimement, sans posture partisane…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

...uestion n'ont pas su faire face et agir : ils sont à l'origine de la loi Neuwirth relative à la contraception, ou encore des accords de Grenelle. N'ont-ils pas permis à la France d'avancer ? De même, Michel Rocard n'a pas demandé de vote de confiance en 1988, et personne ne peut nier que son gouvernement a conduit des réformes profondes et durables – j'espère que ce constat est encore partagé sur certains bancs à gauche. Son gouvernement a créé le revenu minimum d'insertion (RMI) et a instauré la contribution sociale généralisée (CSG). N'était-il pas légitime pour mener des réformes ? À vous écouter, madame la présidente et messieurs les présidents des groupes d'opposition de gauche, tous les gouvernements devraient invariablement solliciter un vote de confiance.