Les amendements de David Guiraud pour ce dossier

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Il vise, comme le précédent, à supprimer l'article 2. Tous les groupes d'opposition le disent : vos prévisions ne sont pas sincères. Le Haut Conseil des finances publiques relève que vous intégrez à vos perspectives de croissance ou d'inflation les effets des réformes projetées – retraites, assurance chômage. Or la réforme des retraites n'a mêm...

Admettons qu'elle soit adoptée : il n'en est pas moins courageux, voire téméraire, de supposer que d'ici à l'année prochaine, elle aura produit des effets économiques suffisants pour faire augmenter le taux de croissance. Ce n'est pas vrai ! Qu'ils soient pour ou contre cette réforme, j'espère que tous vos opposants sur ces bancs reconnaissent ...

C'est ainsi que l'été dernier, les lits ont fait défaut. L'austérité ne s'apprécie pas seulement par la comptabilité, mais au sein des écoles et des hôpitaux.

Je crois que ce que vous avez dit, monsieur le ministre délégué, et qui est assez insultant pour la représentation nationale, n'a pas beaucoup d'importance. Ce qui en a, ce soir, c'est le vote. Et celui-ci est implacable. Vous êtes minoritaires !

Cette soirée agit comme un révélateur qui, je vous le confesse, m'inquiète un peu pour la suite des débats, car celui-ci est simple : vous ne savez pas perdre !

Vous dites que nous sommes irresponsables. Or, nous l'avons dit toute la soirée, mais vous n'avez pas voulu l'entendre, à l'heure où, dans ce pays, des municipalités sont obligées de fermer des piscines et des bibliothèques et de renoncer à des services publics essentiels pour les Français et nos gamins, il est insupportable d'édifier une loi l...

Les dépenses de fonctionnement des communes, gravement touchées par l'augmentation des prix de l'électricité, méritent un autre signal politique. C'est ce qu'a fait ce soir l'ensemble de la représentation politique, c'est-à-dire la majorité du peuple français, en disant : « Pas d'austérité pour nos communes ! » ; « Pas d'austérité pour les Fran...

J'espère que, dès l'examen du projet de loi de finances pour 2023, vous prendrez acte de la nouvelle situation politique, qui n'est plus celle d'il y a cinq ans.

Celle-ci vous commande d'être à l'écoute et j'espère que vous ne céderez pas à la facilité d'un 49.3, ni de tous les autres dispositifs antidémocratiques car, je le répète, vous êtes minoritaires, et ce soir vous avez perdu.