Les amendements de David Guiraud pour ce dossier

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On se croirait dans un livre mal écrit – pas celui de M. Le Maire, dont je parlerai tout à l'heure : on connaît déjà la fin en lisant les premières pages.

Si je gagnais 1 euro chaque fois qu'un libéral me parle de la dette pour justifier la privatisation totale de notre économie, je serais déjà millionnaire !

Aujourd'hui encore, vous nous servez le même refrain. J'aimerais m'éloigner quelques instants de ce débat qui a certes son importance, celui de l'utilité de la dette pour un État qui veut investir, protéger, éduquer ou soigner sa population, mais sur lequel M. le président Coquerel s'est déjà exprimé. La charge de la dette augmente, dites-vous....

Voyons alors pourquoi elle augmente. C'est assez simple : premièrement, parce que vous êtes capitalistes, deuxièmement parce que vous êtes des mauvais capitalistes.

Vous avez eu l'idée aussi grotesque que stupide d'emprunter massivement sur les marchés financiers à des taux indexés sur l'inflation.

Douze pour cent de notre dette totale sont calibrés sur l'inflation. Cela signifie qu'à chaque augmentation des prix, la charge de la dette, passée à 43 milliards d'euros de 2017 à 2022, s'accroît. Si l'inflation augmente de 1 point en France et dans la zone euro sur un an, l'État doit débourser 2,5 milliards de plus. Savez-vous combien nous co...

Il serait inférieur : 13 milliards. En définitive, derrière nos débats politiques, une partie de nos malheurs communs réside dans le fait que vous êtes des incompétents.

Comment peut-on être fou au point de continuer à emprunter avec des obligations indexées sur l'inflation ? Que vous passe-t-il par la tête pour continuer à émettre 2 milliards d'euros d'emprunts indexés sur l'inflation en janvier 2022, 1,5 milliard en février 2022, 5 milliards en mai – avec une inflation de 5 % – et 1 milliard en septembre, ave...

Vous vous apprêtez à saigner la dépense publique de 135 milliards d'euros d'ici à 2027 : pour vous, instruire les enfants, soigner les anciens, protéger la population et accompagner les personnes privées d'emploi ne sont pas des priorités. Pourtant, jamais en près de vingt ans la France n'a encaissé autant d'argent issu des impôts et des recett...

Elles sont principalement issues de la TVA. Pour comprendre d'où provient le déficit, il n'y a qu'à lire les documents administratifs. Le projet de loi de règlement du budget et d'approbation des comptes de l'année 2018 explique ainsi : « Par rapport à 2017, le solde budgétaire ressort en dégradation de 8,3 milliards d'euros […], principalemen...

Le projet de loi de règlement signale pour sa part : « […] le solde budgétaire s'accroît à moins 92,7 milliards d'euros en 2019 du fait principalement de la transformation du CICE en allègement général de cotisations sociales, induisant en compensation un transfert supplémentaire de recettes de l'État vers les administrations de sécurité social...

Les Français sont assiégés par un capitalisme d'État brutal et injuste, qui vole le fruit de leur travail. Cet État empêche volontairement la sécurité sociale et les organismes sociaux de s'autofinancer, pour entrer ensuite dans leur capital et expliquer qu'ils coûtent trop cher, en conséquence de quoi il faut les privatiser et envoyer les 800 ...

Il existe une solution pour empêcher cette dérive : rendre le pouvoir aux salariés, en sortant l'État de la gestion de la sécurité sociale. Les salariés gèrent bien leur argent ; ils vous montreront bientôt qu'ils gèrent bien leur avenir, en vous forçant à retirer votre réforme des retraites.