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Plein emploi


Les interventions de Danielle Simonnet


Les amendements de Danielle Simonnet pour ce dossier

74 interventions trouvées.

Ne votez pas pour ce texte qui, malgré ce que suggère son titre, ne créera aucun emploi. Ne votez pas pour ce texte de maltraitance et de régression sociale sans précédent. Ne votez pas pour ce texte qui incarne un renversement de notre droit constitutionnel.

Si les interventions de tous les groupes de la NUPES, du groupe LIOT et des députés ultramarins ne vous ont pas convaincus, écoutez au moins la Défenseure des droits, qui qualifie cette réforme de régression digne d'un retour au XIXe siècle ,

d'un renversement majeur du devoir constitutionnel et inconditionnel de solidarité, qui va appauvrir encore davantage les plus pauvres. Pourquoi faites-vous cette loi ? Elle est la suite de la contre-réforme des retraites, imposée à coups de 49.3, contre l'avis de 93 % des actifs. Voler les deux plus belles années de retraite au peuple va crée...

Par cette loi, vous allez inscrire de force à France Travail, ex-Pôle emploi, les bénéficiaires du RSA, leurs conjointes et conjoints, les jeunes des missions locales et les personnes en situation de handicap. Vous aviez même prévu, comble de l'absurdie, d'y inscrire d'office les personnes invalides. La France ne compte que 300 000 emplois non ...

Vous échouez à préserver l'emploi, et vous cherchez à en rendre responsables les allocataires du RSA et les chômeurs. « Au boulot, bande de fainéants ! » : tel est votre message. Pourtant ils travaillent déjà : aidants d'un proche ou bénévoles, ils assument gratuitement tant de solidarités ! Malgré les alertes des associations, vous avez décidé...

Contrôler, traquer et humilier les plus pauvres ne vous suffit pas. Vous inventez la pédagogie par la faim en menaçant de couper les allocations – déjà si faibles, 500 euros – à des familles entières : c'est ce que vous appelez la « suspension-remobilisation ». Le constat est là : 400 000 pauvres de plus depuis 2017 et l'arrivée de Macron ; un ...

les Restos du cœur qui appellent à l'aide. Et que répondez-vous ? « Coupons-leur le reste à vivre, les pauvres s'inséreront. » À la fin, ce sont les enfants qui trinquent. Ayez au moins de l'humanité, ne votez pas pour ce texte ! Aucune garantie n'est prévue non plus pour les mères isolées, alors que les femmes représentent 96 % des allocatair...

Le service public de l'emploi est déjà fracassé par les réformes successives. Aux 5 millions de demandeurs d'emploi, vous voulez ajouter 1,9 million de bénéficiaires du RSA et les regrouper tous dans un immense fichier. Quels moyens prévoyez-vous pour que les agents de Pôle emploi puissent suivre ces personnes ? Aucun – même pas une formation a...

Enfin, alors que tous nos collègues ultramarins alertent sur l'urgence sociale et la dégradation des services publics dans leurs circonscriptions, vous niez leur rôle de représentants de la nation en affirmant la volonté autoritaire de passer par ordonnance.

Une tout autre logique doit prévaloir : préservons et créons des emplois par la planification écologique et le développement des services publics ; instaurons une garantie d'emploi ; défendons les Territoires zéro chômeur de longue durée dont vous coupez les budgets !

Rappelez-vous, enfin, que le préambule de la Constitution de 1946 fonde un droit à l'aide sociale au profit des personnes sans ressources !

Je ne comprends pas votre avis défavorable. Tout au long de nos débats, beaucoup d'entre nous sommes revenus sur le fait que les femmes sont les premières victimes de la précarité, de la privation d'emploi et de la pauvreté ; or elles seront également les premières victimes de votre loi totalement injuste et scélérate – notamment les mères isol...

pourtant, beaucoup d'associations, ainsi que la Défenseure des droits, s'inquiètent de voir la future loi aggraver le phénomène. Les emplois précaires et sous-payés étant majoritairement occupés par des femmes, la probabilité est grande, en effet, qu'elles en soient les premières victimes. La devise de la République, dont nous sommes les élus,...

Nous souhaitons qu'un rapport soit remis au Parlement sur les crèches privées lucratives. Nous sommes intervenus à plusieurs reprises sur le sujet. Je salue d'ailleurs le travail de notre collègue William Martinet, qui soutient la création d'une commission d'enquête sur le modèle économique des entreprises de crèche et la qualité de l'accueil d...

Les récentes découvertes et les livres d'enquête relatifs aux crèches privées lucratives font craindre un nouveau scandale de type Orpea. Les alertes se multiplient depuis le rapport de l'Igas de mars dernier dénonçant une maltraitance institutionnelle dans ces établissements. Nous avons déjà obtenu qu'une proposition de résolution tendant à c...

Un établissement d'accueil de la petite enfance ne doit pas être une consigne à bébés, ni une garderie, au sens premier du terme, mais doit contribuer à l'éveil de l'enfant et à son épanouissement.

C'est pour cela que nous voulons instituer un service public de la petite enfance, émancipé des intérêts lucratifs, dans l'intérêt de l'enfant. Nous soutenons donc cet amendement, qui est au cœur de notre projet. S'il faut des structures de la petite enfance, c'est à la fois au nom du féminisme et de l'émancipation des femmes, mais aussi parce...

Même si l'esprit de l'article 9 est de les faire entrer dans le droit commun, nous devons aller plus loin : ils doivent disposer des mêmes droits que tous les travailleurs et pouvoir cotiser, par exemple, à l'assurance chômage et à l'assurance vieillesse en fonction de l'intégralité de leur revenu. Or vous savez bien que la rémunération garanti...

C'est justement le problème : la convergence des droits ne fait que commencer, alors qu'elle devrait être totale. Les travailleurs en Esat doivent bénéficier de tous les droits définis dans le code du travail. Cela relève du bon sens. Allez jusqu'au bout ! Pourquoi s'arrêter au début du chemin ? Vous repoussez ces amendements en valorisant vot...

Cet amendement de notre collègue Jean-Hugues Ratenon vise à ce qu'il soit véritablement tenu compte des coûts spécifiques aux collectivités d'outre-mer, notamment dans l'affectation par France compétences de fonds à l'État pour la formation des demandeurs d'emploi. Les coûts de formation varient d'une région à une autre et il est essentiel de p...