Les amendements de Cyrille Isaac-Sibille pour ce dossier

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L'article 1er mentionne les écrans des téléphones portables, des ordinateurs, des tablettes, mais non ceux de téléviseurs. Cet amendement vise à préciser qu'ils sont également concernés ; je l'avais déjà présenté en commission et l'ai retravaillé suivant les conseils de Mme la rapporteure. Je la remercie d'avance pour son avis favorable.

Il vise à encadrer l'exposition d'enfants de moins de 6 ans à des écrans pendant les temps scolaires et périscolaires, car nous savons qu'elle est nuisible, qu'elle a des conséquences délétères sur leur développement psychomoteur, physique et cognitif.

La littérature internationale nous montre que les enfants sont sensibilisés à un message lorsque celui-ci est délivré par les personnes les plus proches. L'amendement vise à former les enseignants, les médecins scolaires et les infirmiers afin qu'ils puissent inculquer aux enfants les bons comportements en matière de santé et un socle de compét...

La phrase que veut supprimer Mme la rapporteure est issue d'un de mes amendements adoptés en commission contre son avis. Développer l'esprit critique d'un enfant est la première chose que l'on peut faire pour son éducation.

J'espère, chers collègues, que vous aurez la même sagesse que la commission et que vous voterez contre cet amendement n° 105.

Il est l'un des plus importants parmi ceux que nous examinons, car il vise à reconnaître que l'exposition quotidienne et prolongée des enfants aux écrans relève de la maltraitance.

Rappelons que la maltraitance se définit comme « un geste, une parole, une action ou un défaut d'action [qui] compromet ou porte atteinte au développement ou à la santé » d'une personne. C'est un des amendements les plus importants dans la mesure où il vise à reconnaître que « l'exposition prolongée et quotidienne » d'un enfant aux écrans est u...

Il s'agit de maltraitance : nous devons dire les choses, d'autant que plusieurs rapports, dont ceux de la Haute Autorité de santé (HAS) s'accordent sur la nocivité des écrans. Or la proposition de loi de la rapporteure, même si elle est très intéressante, ne permet pas de le faire.

Le fait d'exposer un enfant de moins de 3 ans de manière « prolongée et quotidienne » à des écrans n'est-il pas une action qui compromet ou qui porte atteinte à son développement et à sa santé ? Je reprends les termes employés par la HAS. La question est simple et la réponse l'est aussi, il me semble.

On pourrait dire des écrans ce qu'Ésope disait de la langue : c'est la meilleure et la pire des choses. Je remercie Mme la rapporteure de nous avoir soumis cette proposition de loi relative à la prévention de l'exposition excessive des enfants aux écrans. La commission des affaires sociales, dont je fais partie, est attachée à la prévention. En...

En effet, nous ne donnons pas un bon exemple aux enfants lorsque nous regardons en permanence les écrans. Enfin, la prévention nécessite de dire les choses. Nous avons employé tout à l'heure le mot de « maltraitance » pour désigner l'exposition excessive des enfants aux écrans : je pense que nous serons conduits à la reconnaître officiellement ...