Les amendements de Cyrielle Chatelain pour ce dossier

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Madame la Première ministre, je conclurai avec les mots et la question de Robert Badinter : « Il en va de l'antisémitisme comme du racisme. Ce sont des poisons de la République. À une certaine dose, elle en meurt. »

Les écologistes pensent aux familles, aux victimes, à toutes celles et ceux qui sont dans l'angoisse et dans l'attente des nouvelles de leurs proches. Notre solidarité est totale. Les Israéliens ont le droit absolu de vivre en sécurité. Les écologistes condamnent sans réserve les atrocités commises par les terroristes du Hamas.

Aucune lutte ne justifie des tirs de roquettes contre un hôpital. Aucune cause ne justifie la prise d'otages et l'assassinat de civils. Aucun acte de résistance ne justifie le massacre de 260 festivaliers. Les écologistes ne seront jamais du côté de celles et ceux qui sèment la terreur et la mort.

Nous serons toujours aux côtés de celles et ceux qui œuvrent pour la paix. Face à la barbarie, seul le droit international est notre réponse. Aujourd'hui, les bombardements incessants de Gaza et l'instauration d'un siège total privant 2,3 millions de Gazaouis d'eau, de nourriture et d'électricité nous alarment au plus haut point.

Les propos déshumanisants du ministre israélien de la défense comparant les Gazaouis à des animaux laissent craindre un massacre dans la prison à ciel ouvert qu'est Gaza. Nous ne pouvons plus tolérer cela. La communauté internationale a fait le pari que le conflit israélo-palestinien s'éteindrait de lui-même. Elle a fait le choix de regarder ai...

L'urgence est donc à un cessez-le-feu, au respect du droit international et à la protection des civils. Madame la Première ministre, comment votre gouvernement compte-t-il agir en faveur de la désescalade ? Comment la France compte-t-elle, au sein d'une démarche européenne, agir résolument pour la paix et la protection des civils ?

Madame la Première ministre, de Marseille à Héricourt, de Montargis à Lyon, d'Échirolles à Nanterre, dans tous les territoires abandonnés, des villes aux campagnes, la révolte a déchiré la France.

Car voilà dix-huit années que les politiques échouent, dix-huit années depuis la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré …

Et aujourd'hui, c'est Nahel qui est tué. Dix-huit années d'austérité, de rationalisation et de disparition des services publics, dix-huit années durant lesquelles le contrat républicain a été bafoué. Car la réalité, madame la Première ministre, est qu'en France aujourd'hui, certaines vies, certains territoires, valent moins que d'autres.

En France, l'égalité est un concept théorique. Brûler des écoles, piller des magasins ou agresser des élus ne seront jamais des actes de justice. La violence ne pourra pas être la solution. C'est pourquoi nous, écologistes, nous membres de la NUPES, nous ne nous résignons pas à un monde où certains ont tout et où d'autres ne sont rien !

annoncez le retour de la police de proximité et adoptez immédiatement des mesures de lutte contre les discriminations et contre le racisme.

Ensuite, il faut faire preuve d'humilité : les politiques ne pourront jamais réussir seuls. Écoutez les fonctionnaires, les associations de terrain, les maires et les parents,…

…pas seulement deux heures en période de crise, mais toute l'année ! Enfin, investissez dans la jeunesse. Il nous faut une vraie politique pour la jeunesse

et faire de l'école publique une priorité. Car sans une école qui fonctionne, il n'y a pas d'égalité. Madame la Première ministre, quand cesserez-vous d'être pétrifiée et quand prendrez-vous enfin des mesures fortes pour recréer les liens que vous avez laissé se désagréger ?

Ma question s'adresse à Mme la Première ministre, cheffe du Gouvernement et, depuis quelques jours, juge constitutionnelle et présidente de l'Assemblée nationale.

Le 17 mai, en lieu et place du Conseil constitutionnel, vous jugiez inconstitutionnelle la proposition de loi d'abrogation de la réforme des retraites.

Le 23 mai, vous convoquiez Mme la présidente de l'Assemblée nationale à un petit déjeuner pour lui intimer l'ordre d'abandonner son rôle de présidente afin de s'aligner sur la position du Gouvernement.

Nous subissons aujourd'hui les conséquences de ce petit déjeuner. Mme Braun-Pivet, qui avait jusqu'alors refusé d'outrepasser le règlement de notre assemblée et le rôle qu'il confère à M. le président de la commission des finances, a, depuis, fait volte-face, au détriment de l'indépendance de nos institutions.

Je tiens d'ailleurs à saluer le travail remarquable d'Éric Coquerel, qui se tient debout malgré la pression pour défendre envers et contre vous la tradition républicaine de cette assemblée.

Ma question est donc la suivante : dans une démocratie chahutée par votre gouvernement et alors que la séparation des pouvoirs est un principe fondamental de notre république, jusqu'où êtes-vous prête à aller dans le dévoiement de nos institutions pour ne pas perdre la face ?