Les amendements de Clémentine Autain pour ce dossier

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Des dizaines et des dizaines de milliers de Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne à Gaza, sans compter les meurtres perpétrés par les colons en Cisjordanie, sans compter les effets du blocus – le manque d'eau potable, d'électricité, de soins – ,

sans compter les quatre-vingt-six journalistes assassinés. Depuis que 1 200 civils israéliens ont été atrocement massacrés par le Hamas le 7 octobre, le gouvernement d'extrême droite de Netanyahou précipite la région dans une boucherie sans nom, au mépris du droit international.

Hier, Josep Borrell, leader de la diplomatie de l'Union européenne, alertait sur la situation à Gaza, la qualifiant d'« apocalyptique ». Il faut dire que les bombardements s'appuient désormais sur l'intelligence artificielle, qui n'est jamais que la créature de son maître…

…appliquant la consigne morbide de n'avoir aucune limite en termes de « victimes collatérales », c'est-à-dire d'assassinats de civils. Ce cauchemar, mes chers collègues, doit cesser.

Le veto qu'ils ont opposé vendredi dernier à une résolution de l'ONU en faveur d'un cessez-le-feu, largement plébiscitée, montre combien les États-Unis sont prêts à protéger Israël en toutes circonstances et combien le fonctionnement de cette instance internationale nécessite d'être réformée en profondeur.

Mais l'Assemblée générale de l'ONU exhortera aujourd'hui même, une nouvelle fois, la communauté internationale à agir en vertu de la responsabilité de protéger. Madame la ministre de l'Europe et des affaires étrangères, quelle sera la position de la France ? Allez-vous sortir des zigzags pour que la parole de notre pays soit forte, cohérente, ...

Allez-vous mobiliser l'ensemble de notre diplomatie au service du cessez-le-feu à Gaza ? Quant à nous, mes chers collègues, nous marcherons dimanche 17 décembre une nouvelle fois pour la paix !

Madame la Première ministre, combien de temps ? Combien de temps encore allez-vous écraser la démocratie de tout le poids de vos 49.3, de tout le choc de vos matraques, de tout le mépris d'une poignée, qui décide, enfermée dans son monde ?

 « Nous avons fait la réforme des retraites que les Français attendaient », avez-vous osé affirmer ce week-end, devant les quelques amis qu'il vous reste.

Vous prétendez vouloir « apaiser » : vous alimentez chaque jour davantage le chaudron de la colère. Vous vous prenez pour le cercle de la raison : vous n'êtes que déraison. Vous vous croyez dans votre bon droit : vous jouez d'une confusion entre la légalité et la démocratie.

Ce que les Français attendent, c'est le retrait de votre projet ! Les organisations syndicales, exemplairement unies contre vous, l'exigent depuis des mois. Sept Français sur dix n'en veulent pas. 90 % des salariés le rejettent. En rage devant la brutalité de votre méthode, les Français vous le disent sur tous les tons. Aujourd'hui, dixième jou...

le Président et le Gouvernement ont perdu toute connexion au monde réel et toute humanité devant le cri sourd du pays que vous enchaînez.

Vous demandez aux policiers de régler un désordre politique que vous avez créé. C'est dangereux pour les citoyennes et les citoyens.

C'est foudroyant pour la démocratie. Mais votre stratégie du pourrissement, de l'intimidation, de la tension ne cesse d'échouer. Car notre pays renoue avec une histoire que vous méprisez, celle de l'irruption de ceux qui ne sont rien, celle de la foule qui se fait peuple…

Alors que rien n'y oblige, pourquoi voulez-vous nous voler nos plus belles années de retraite ? Le porte-parole du Gouvernement nous a prévenus : repousser l'âge de départ à 65 ans se fera « quelle que soit la méthode ». Qu'importe la démocratie pourvu que vous ayez l'ivresse de détruire nos droits pour maintenir le marché libre et les hyper-r...

Au mépris du taux de chômage croissant des seniors, qui devrait décourager toute idée d'allonger le temps dans l'emploi. Au mépris des femmes et des précaires qui seraient les premières victimes d'un allongement de la durée de cotisation. Au mépris de l'opposition massive dans le pays : plus de sept Français sur dix rejettent votre idée d'un ...

Notre système a permis de réduire la pauvreté chez les retraités. Pourquoi vouloir le démolir ? Vous prétendez dégager ainsi 8 milliards d'euros pour payer nos hôpitaux ou nos écoles, mais vous oubliez de décompter les répercussions en termes de chômage, de santé et de solidarité. Si vous cherchez de l'argent, ce n'est pas compliqué d'en trouve...

pour faire entendre la voix de cette majorité qui refuse l'érosion sans fin de nos droits à la retraite. Madame la Première ministre, pourquoi refusez-vous de l'entendre ?