Les amendements de Christine Arrighi pour ce dossier

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L'examen du projet de loi de finances pour 2024 intervient dans un contexte de forts besoins écologiques et sociaux. Dans votre dossier de presse, vous précisez que le texte vise à « répondre aux défis de demain ». À cet égard, l'été 2023 a été le quatrième plus chaud à être évalué en France. Sur l'ensemble de la saison, la température moyenne...

La motion de rejet préalable sur laquelle nous sommes appelés à nous prononcer est la conséquence de la politique du Gouvernement : M. Macron et Mme Borne ne gouvernent pas ; ils soumettent leur majorité relative et ils imposent leur volonté aux oppositions, avec un mépris total du Parlement. Mme Borne est ainsi la deuxième Première ministre la...

Vous vous apprêtez à faire adopter grâce au 49.3 un budget rejeté par la majorité des forces politiques républicaines, sans débat dans l'hémicycle.

Voilà le déni de démocratie et l'expression du mépris du Parlement ! Ce mépris est tel que nous n'avons même plus le temps d'examiner tous les amendements en commission : nous sommes obligés d'en retirer certains pour tenir les délais, et ceci sans garantie qu'ils seront examinés en séance publique, 49.3 oblige !

Cette motion de rejet préalable n'exprime pas seulement un désaccord de fond sur le budget pour 2024, mais traduit aussi une réprobation exacerbée de votre mépris du législateur.

En plus de la maîtrise de l'ordre du jour, du vote bloqué ou de la procédure accélérée, vous recourez aux articles 47-1 et 49.3 de la Constitution.

De tous ces artifices concoctés pour la Ve République, vous faites un usage abusif, au prix d'un affront permanent au législateur.

Cette motion de rejet préalable est une réponse à M. Macron et à Mme Borne, qui ne conçoivent l'action de gouverner qu'en termes de soumission à leur politique, même si celle-ci est contraire aux intérêts des Françaises et des Français.