Les amendements de Caroline Yadan pour ce dossier

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Il va vous falloir intégrer une donnée, mes chers collègues : le peuple français ne vous appartient pas. Le peuple français, dont vous ne cessez de vous réclamer – à l'extrême gauche comme d'ailleurs à l'extrême droite –, ne vous appartient pas. Le peuple français n'a pas élu le millionnaire Jean-Luc Mélenchon, qui prône la bordélisation et la ...

Il n'a pas non plus choisi Marine Le Pen ; il a choisi d'élire notre président de la République, Emmanuel Macron ,…

…qui s'est engagé dans son programme, de manière responsable, à préserver notre système de retraite par répartition dans l'intérêt de tous les Français, quelle que soit leur profession.

Et Emmanuel Macron tient tout simplement ses promesses, avec courage ! En tout état de cause, il va vous falloir intégrer certaines données dans votre logiciel de pensée dogmatique, qui exalte la souffrance.

…tout en bénéficiant du système social le plus généreux du continent. Notre système social est celui qui offre à nos concitoyens le départ à la retraite le plus précoce d'Europe, les retraites les plus longues et, pour les retraités, le niveau de vie le plus élevé par rapport aux actifs.

Deuxièmement, si nous voulons conserver notre modèle social, nous n'avons pas d'autre choix que de travailler plus longtemps.

Troisièmement, vous voulez sans cesse augmenter les taxes, augmenter les cotisations ; mais en France, le capital et les entreprises sont déjà davantage taxés qu'ailleurs en Europe, et le prélèvement sur le travail y est l'un des plus importants.

Ces amendements visent à taxer les revenus de la participation. Les Français ont le choix entre deux discours. D'un côté, le discours populiste, simpliste et démagogue qui est le vôtre ; le discours de la tête dans le sable, qui déclare : une seule solution, la taxation ! Dormez tranquilles, bonnes gens, tout ira bien ! Nous taxerons, nous taxe...

Un discours fondé non sur une idéologie de la violence, de l'électoralisme et de la grossièreté, non sur le mépris de classe et sur des stéréotypes éculés, mais sur le courage et la vérité : notre discours !

Nous avons créé de l'emploi, revalorisé les salaires et instauré des dispositifs d'intéressement et de participation, ainsi que des primes défiscalisées, qui produisent des résultats !

Nous voulons poursuivre cette émancipation pour tous, afin de voir le progrès social perdurer et la solidarité entre les générations s'améliorer. Alors, autruche ou vérité ?

Sur le fondement de l'article 100, alinéa 1, madame la présidente. Sauf erreur de ma part, c'est en application de cet alinéa que vous m'avez coupé la parole lors d'une autre séance, arguant que je ne m'exprimais pas sur l'amendement en discussion.

Or les propos de nos collègues ne s'apparentent pas du tout à une défense de l'amendement mais à une plaidoirie bien plus large. J'aimerais qu'il n'y ait pas deux poids, deux mesures dans l'application du règlement !

Chers collègues, je vais vous annoncer une très mauvaise nouvelle : depuis quinze ans, jamais il n'y avait eu aussi peu de chômeurs en France.

Le taux de chômage s'élève à 7,2 %, ce qui est historiquement bas, grâce aux réformes fiscales que nous avons opérées et auxquelles, à chaque fois, vous vous êtes fermement opposés.

vous souhaitez maintenant l'échec de la réforme des retraites que nous proposons aux Français. Eh bien, il n'en sera rien : nous assurerons à tous nos concitoyens une pension pour leurs vieux jours, la prise en compte de la pénibilité de leur travail, des périodes de stage des étudiants, ainsi que des sacrifices consentis par les aidants, grâce...

…qui conduiraient sans nul doute notre pays et son système de retraite à la faillite. Il est vrai que celle-ci serait sans doute, à vos yeux, une très bonne nouvelle !

Chers collègues, je voudrais vous rappeler un principe essentiel, qui devrait fonder notre action politique à tous, mais que vous vous obstinez malheureusement à ignorer : l'intérêt général. L'intérêt général commande de dire la vérité et d'agir avec courage pour permettre à tous les Français – y compris ceux qui manifestent – de percevoir une...

Or le maintien des régimes spéciaux crée une rupture d'égalité entre les citoyens. Comment justifier que certaines personnes, qui exercent la même profession que d'autres pendant des années, dans les mêmes conditions de travail et parfois de pénibilité, partent à la retraite plus tôt, parce qu'elles travaillent à la Banque de France ou en fonct...