Les amendements de Benoit Mournet pour ce dossier

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Effectivement, il ne faut peut-être pas figer ce seuil de manière trop bavarde dans la loi et laisser le soin aux branches de se déterminer. Madame Le Pen, en voulant compliquer le licenciement, on complique aussi l'embauche. C'est ce qui est arrivé avec la fameuse contribution qui devait être versée en cas de rupture de contrat d'un salarié â...

En outre, rappelons-le, 40 % des gens continueront toujours à partir avant. Mais au-delà de ces débats sur l'âge d'application de l'index seniors, nous n'avons pas encore abordé le sujet du cumul emploi-retraite, qui va ouvrir de nouveaux droits, ou de la retraite progressive étendue à la fonction publique. Nous sommes à nouveau dans un tunnel...

Mon collègue Blanchet et la présidente Bergé ont bien dit les choses. J'en appelle à l'article 70 du règlement. Cher collègue, sincèrement, présenter vos excuses et retirer votre tweet n'est pas un acte de faiblesse ; au contraire, c'est un acte qui vous grandirait.

Vous voyez bien que nos débats sont dans un moment de blocage. Pour les reprendre avec sérénité, vous comprendrez que nous ne pourrons pas laisser passer ce tweet dans lequel, ceint de l'écharpe tricolore, vous foulez aux pieds le Président de la République et un ministre du travail – cela nous choque ! Vous n'êtes pas un activiste d'amphi, vou...

Je partage la révolte des députés du groupe GDR – NUPES sur l'emploi des seniors dans notre pays. Dans ce domaine, la situation de la France est très insatisfaisante par rapport à celles de ses voisins européens. Que nous soyons de droite ou de gauche, salariés, employeurs ou partenaires sociaux, en vérité, nous sommes tous un peu responsables.

Les préretraites ont marqué le paroxysme d'une politique difficile pour les seniors. Mon département est particulièrement concerné par le sujet. Bien souvent, qu'il s'agisse d'emploi ou de formation, les seniors sont injustement rejetés.

L'index seniors est un outil pour avancer et évaluer. Demandez aux chefs d'entreprise de vos circonscriptions si l'instauration de l'index seniors sera pour eux sans inconvénients ! Pour les grandes entreprises comme pour les plus petites, cet index sera loin d'être un gadget. Si vous nous laissez la possibilité d'en discuter, vous verrez que l...

La NUPES est contre ce texte, mais nous le savions avant même qu'il soit soumis à notre Assemblée. Et le Rassemblement national, qu'en pense-t-il ? Nous aimerions bien le savoir.

En vous écoutant, je suis frappé de votre incohérence. Vous mélangez tous les sujets. Vous défendez le maintien du régime spécial des salariés des industries électriques et gazières, mais vous voulez sortir du nucléaire.

Vous affirmez que le cas des chauffeurs de bus de Paris n'a rien à voir avec celui des chauffeurs de bus de Tarbes. Vous défendez le régime spécial des agents de la Banque de France, pourtant caractérisé par son déséquilibre démographique. Cela m'amène à me demander si vous êtes vraiment pour la retraite par répartition.

Nous défendons le passage progressif à l'universalité du régime de retraite. Supprimer les régimes spéciaux ne revient pas à stigmatiser les uns ou les autres. La clause du grand-père permet de maintenir parfaitement le pacte social et moral avec les salariés déjà en poste. Je trouve que nous passons beaucoup de temps sur ces questions et qu'il...

Ce à quoi tend l'article 1er , cher collègue Jumel, c'est justement renouer avec les principes fondateurs de 1945, soit les principes d'universalité et de justice sociale pour notre système de retraite. Les régimes spéciaux ont été maintenus depuis cette date, mais ils contreviennent à cet objectif d'universalité. Leur suppression répond avant ...

…dans un contexte où les carrières professionnelles sont moins linéaires que par le passé, où les formes de pénibilité évoluent, et où le besoin de solidarité interprofessionnelle augmente – la crise nous l'a montré. Ainsi, après les convergences obtenues en 2003 s'agissant des régimes publics, et en 2008 concernant le régime spécial de la SNC...

Pour 4,5 millions de cotisants, il y a autant de pensionnés, et c'est l'État qui compense à hauteur de 30 milliards d'euros pour le régime public et de 11 milliards pour les régimes spéciaux.

S'il est besoin de le rappeler, non seulement notre système de retraite par répartition ne finance pas d'autres services publics, mais ce sont bien les impôts des Français qui viennent le maintenir à flot et compenser le déficit.

Supprimer le risque vieillesse des principaux régimes de retraite poursuit donc l'ambition d'aller progressivement vers un régime universel de retraite par répartition, que nous continuons à appeler de nos vœux.