Les amendements de Benjamin Lucas-Lundy pour ce dossier

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 « J'appelle toutes les Françaises et tous les Français à se rassembler pour défendre les droits de l'homme, pour garantir la cohésion de la nation, pour affirmer l'unité de la République, pour restaurer l'autorité de l'État. […] Le moment du choix est désormais devant vous. Il s'agit de l'avenir de la France, de l'idée même que nous nous faison...

Voilà donc notre assemblée contrainte de débattre pendant une heure entière d'un sujet qui semble, à vous lire et à vous entendre, de la plus haute importance : un dérapage financier, peut-on lire. Les dizaines de milliards d'euros que nous coûte chaque année l'évasion fiscale ? Non. Le coût pour notre système de santé de ces évadés fiscaux qu...

L'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) indique clairement que les migrations pour raisons de santé représentent moins de 3 % des motifs de départ. Et dans ces moins de 3 %, la part de personnes bénéficiant de l'AME est encore plus infime. Vous allez donc saturer l'espace médiatique…

… et encombrer le débat public avec quoi ? Avec rien. Peut-être est-ce pour masquer votre complicité sur les retraites et votre approbation du coup d'État institutionnel que nous allons subir demain ? La diversion comme instrument de la lâcheté, rien de très original là non plus.

Mais continuons les comparaisons. Vous nous expliquez que notre système de solidarité et de santé ne pourrait absorber 1,14 milliard d'euros d'AME – je reprends votre propre chiffre. J'ai une solution pour vous : combattez la fraude fiscale estimée à 80 milliards d'euros par an, ce qui équivaut au salaire annuel de 2 millions de soignants.

L'AME ne représente qu'un tiers du coût de la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Alors, mêlez-vous d'abord des richesses qui existent…

Qui peut croire que celui qui fuit la guerre ou la misère, s'arrachant aux siens et à sa terre, le fait en regardant Doctolib ou en lisant un manuel de droit de la santé comparé ? Les pandémies, les infections, les fractures et les cancers ne pratiquent pas le contrôle d'identité, ne vous en déplaise.

En réalité, pour les exilés, l'accès aux soins est quasi impossible dans bien des situations, comme nous avons pu le constater avec de nombreux collègues. Je vous invite à m'accompagner dans le camp de Mardyck, près de Dunkerque, où des familles vivent dans la boue, soumises aux maladies, à la précarité, à la faim et au froid. Dites-leur qu'ell...

Votre vision de la santé témoigne de votre incompétence et de votre dangerosité. Par obsession des étrangers, vous êtes prêts à dégrader la santé publique.

Le covid ne vous aura donc rien appris. Par appât du gain électoral supposé possible en braconnant à l'extrême droite, vous passez par pertes et profits nos réflexes humains les plus essentiels et proposez que l'État se rende coupable de non-assistance à personne en détresse. Parce que nous, nous avons du cœur – et peut-être, en cet instant, so...

Deux minutes, c'est exactement le temps maximal qu'il aurait fallu consacrer à cette question, tant la seule inscription à l'ordre du jour de notre assemblée d'un poste de dépense aussi faible, d'un sujet aussi microscopique

ne méritait pas de perdre plus de temps alors que nos compatriotes souffrent de la crise sociale et veulent l'abrogation de la réforme des retraites, réforme dont vous êtes les complices, collègues du groupe LR. Vous avez essayé de trouver là une opération de diversion comme nous le voyons en ce moment. Cette proposition de résolution contrevi...

Elle contrevient aux premiers parce qu'il y a une règle qui, au-delà de la République, est d'une humanité première, à savoir que quand quelqu'un se trouve en situation de détresse, voire de péril sur notre sol, on ne lui demande pas ses papiers d'identité ! On le soigne ! C'est un réflexe d'humanité primaire !

Manquez-vous à ce point de cœur et d'esprit pour juger qu'on puisse laisser mourir sur le sol français des individus parce qu'ils n'ont pas les bons papiers ?

Il n'y a pas que nous qui vous disons qu'il n'y a pas de tourisme sanitaire : il y a aussi l'Ofii et les statistiques qui montrent que 3 % seulement de l'immigration serait due à des questions de santé.

Et croyez-vous, madame Louwagie, qu'un microbe, avant de passer de vous à moi, puis à nos collègues et enfin à l'extérieur, montre sa pièce d'identité ?

Croyez-vous sincèrement qu'avant de fuir la guerre ou la misère, de s'arracher à sa terre, et de traverser le monde pour une vie meilleure ou seulement pour survivre, ces personnes fassent une analyse comparée sur Doctolib pour savoir où elles vont être le mieux soignées ? Cela n'a vraiment aucun sens !