Les amendements de Benjamin Lucas-Lundy pour ce dossier

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…est un véritable calvaire pour le porte-monnaie de nos concitoyens. Un Français sur deux en vient à se priver occasionnellement ou régulièrement d'un repas. Chaque jour, nous recevons dans nos permanences des Françaises et des Français, dont une partie seulement sont des travailleurs précaires, qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts, com...

Non, ce n'est pas excessif. Ce sont des statistiques officielles qui démontrent que, sous la présidence d'Emmanuel Macron, la pauvreté a augmenté,…

C'est la vérité des chiffres. Vous pouvez, à la manière d'un Donald Trump, la nier, mais elle est là : chacun peut vérifier ces faits. Parce que cette inflation plombe toujours autant le budget des Français, en particulier celle qui touche les denrées alimentaires, il nous semble indispensable de permettre aux salariés de payer une partie de l...

Permettez que, pour une fois, comme le 49.3 ne sera pas utilisé, nous puissions faire la loi, à égalité avec les députés de la majorité : c'est un droit que nous considérons même comme un devoir. Nous proposons donc de prolonger cette mesure non pas jusqu'à la fin de l'année 2024, mais pour deux ans, jusqu'à la fin de l'année 2025. En effet, t...

Monsieur le président de la commission des affaires économiques, vous nous dites qu'il faut faire vite, mais peut-être faut-il procéder un peu plus intelligemment au lieu de faire preuve d'un tel amateurisme. Cette proposition de loi est arrivée sur le bureau de notre assemblée il y a une semaine à peine, preuve de la carence criante de réflexi...

Considérez-vous qu'il soit normal qu'un texte soit présenté en commission puis en séance en moins d'une semaine, que le délai de dépôt d'amendements se compte en heures et que la consultation de la société civile soit réduite au minimum ? Ce fonctionnement adémocratique n'est plus possible. Vous ne pouvez pas utiliser le 49.3 tout le temps et ...

…et écouter les partenaires sociaux. Madame la ministre déléguée l'a annoncé il y a un instant ; il faudra joindre les actes à la parole. Malheureusement, c'est loin d'être la première fois que vous légiférez ainsi, au doigt mouillé, avec le couteau sous la gorge, sur des sujets qui ont un impact direct sur la vie des Français. En juillet dern...

Deuxième écueil, le plus important : vous ne vous attaquez malheureusement pas aux problèmes structurels qui caractérisent le modèle agricole et le système alimentaire, construits sur une doctrine néolibérale ces soixante dernières années.

…cette proposition de loi fait l'effet d'une énième rustine face à la hausse des prix – ça a tout à voir avec le problème qui nous occupe. Il est pourtant urgent de construire une véritable réflexion autour de l'accès à une alimentation saine, durable, abordable et de qualité,…

…qui rémunère justement les agricultrices et les agriculteurs, et qui respecte l'eau, l'air, les sols, le vivant et le climat, pas seulement pour les salariés, mais aussi pour les personnes privées d'emploi, les jeunes et nos aînés. En ce sens, les écologistes et de multiples organisations mènent depuis de nombreuses années des réflexions auto...

J'ai lu l'exposé des motifs de la proposition de loi et entendu ce matin la présentation de nos collègues du Rassemblement national : un terme est revenu plusieurs fois dans leur argumentaire, celui « d'autorité ». Ils ont même affirmé de manière douloureuse : « L'autorité n'est plus. » Je vais me pencher sur la question. Au sein de la Républi...

…que vous défendez, celle qui vit de sa pluralité, du bouillonnement de son monde associatif et de sa fraternité. Dans le quartier du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie, dans ma circonscription, votre candidat a fait 3,82 % des voix lors des élections législatives de juin 2022. C'est la preuve que les habitantes et les habitants des quartiers popula...

Où est l'autorité de la devise républicaine quand les services publics ont déserté les quartiers populaires, quand des classes ferment dans les écoles – c'est le cas au Val-Fourré –, quand certains de nos compatriotes vivent dans des passoires thermiques, entassés dans des logements insalubres,…

…quand ils risquent la mort en empruntant l'ascenseur – je pense au jeune Othman, au Val-Fourré – faute d'un entretien suffisant, faute aussi d'une législation garantissant la sécurité des équipements collectifs ?

Où est l'autorité de la devise républicaine quand les salaires sont aussi faibles et quand on traque les allocataires des minima sociaux, comme le prévoit le projet de loi pour le plein emploi ? La devise républicaine est alors un terme creux, dont l'autorité est défaillante. Mais que propose le Rassemblement national pour la rétablir ? Rien, ...

Oui, pauvrophobe ! Pour vous instruire et pour ceux qui en ont besoin, voilà la définition de ce terme : la pauvrophobie est la haine des pauvres. Cette notion est définie dans la loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions. Vous devriez travailler un peu vos dossiers avant de venir dans l'hémicycle ! Vous avez la haine de...

Dans votre vision de la justice, comme dans votre vision de la République, la loi du talion prévaut : « œil pour œil, dent pour dent » ; ton enfant commet un délit ou un crime, je te reprends les aides sociales. Rappelons que ces aides ne sont pas offertes aux plus précaires : elles assurent la juste redistribution des richesses et incarnent la...

Vous allez sanctionner des familles entières pour des méfaits commis par quelques-uns. Cela démontre votre indignité et votre méconnaissance de la société, des principes du droit et des principes républicains. Évidemment, le groupe Écologiste s'opposera à cette proposition de loi abjecte et antirépublicaine !

Je me permettrai de vous donner un petit conseil, madame la ministre : après l'avoir longtemps espérée et sollicitée, vous avez enfin obtenu une nomination au Gouvernement, je vous encourage donc à vous comporter comme une ministre de la République dans cet hémicycle. Vous n'êtes plus présidente de groupe.

Prendre à partie les parlementaires avec l'indignité dont vous avez fait preuve n'est pas à la hauteur de la fonction que vous occupez, ni de celle dont nous sommes investis.