Les amendements de Aurélie Trouvé pour ce dossier

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Je tiens tout d'abord à appuyer pleinement les propos de mon collègue Thierry Benoit, du groupe Horizons. J'espère d'ailleurs que vous entendrez, monsieur le ministre, les demandes qui émanent de groupes dont la sensibilité est sensiblement différente de la vôtre sur la question des Maec. Cela a été dit : il manque 100 millions d'euros, au moi...

Voilà un acte très concret que vous pouvez réaliser dès aujourd'hui. Vous avez reconnu que la programmation prévue par la PAC était, à cet égard, absolument insuffisante. Vous êtes le patron dans cette affaire, Thierry Benoit l'a très bien rappelé. Vous ne pouvez pas dire : « Cela relève des agences de l'eau… » Il manque clairement de l'argent ...

C'est honteux ! C'est inadmissible ! D'autres agriculteurs remplissent les conditions pour bénéficier de ces mesures, mais la direction départementale des territoires (DDT) leur répond : « Désolé, il n'y a plus d'argent, vous ne pouvez pas souscrire au dispositif. » Voilà ce que l'administration dit à des agriculteurs qui font l'effort de faire...

Second élément : le bio, dont vous avez reconnu vous-même qu'il est en crise. Il l'est parce que les prix alimentaires augmentent fortement et que les Français n'ayant plus les moyens d'acheter ce qu'ils souhaiteraient, la demande s'effondre. Il manque donc des aides d'urgence sur le bio. Vous avez évoqué le chiffre de 70 millions : j'aimerais ...

Le sérieux de cette proposition budgétaire est à la hauteur du sérieux de la crise du bio, monsieur le ministre. Le nombre de conversions connaît une chute de 30 % d'une année sur l'autre, et comme vous le savez, les déconversions sont même très nombreuses. Vous dites que notre proposition n'est pas sérieuse, mais je rappelle que 1 milliard d'e...

Vous devriez dire aux producteurs de lait bio que la crise qu'ils vivent n'est pas comparable à celle de la grippe aviaire, monsieur le rapporteur général ! Avant, ils étaient payés 65 centimes le litre de lait ; c'est désormais 45 centimes. C'est une situation catastrophique. Cette crise, spécifique au bio, est liée à l'effondrement des salair...

C'est un amendement à 943 millions d'euros qui vise à déployer un plan pour la création de 50 000 équipements sportifs publics. En effet, c'est ce dont ont besoin les vingt-neuf départements les moins bien dotés, c'est-à-dire moins dotés que la moyenne nationale, pour atteindre cette moyenne, qui est de quarante-six équipements sportifs pour 10...

…alors que c'est le département le plus jeune et le plus pauvre de la métropole. Il compte seize équipements sportifs publics pour 10 000 habitants, contre une moyenne, je le rappelle, de quarante-six pour 10 000. Dans ma circonscription, on en est même à dix équipements pour 10 000 habitants ! Vous voyez donc à quel point il y a carence dans c...

Le Gouvernement propose un plan de 5 000 équipements sportifs, mais 5 000, c'est ce qu'il faudrait uniquement pour que la Seine-Saint-Denis rattrape la moyenne nationale ! J'imagine donc que vous allez mettre tous ces équipements en Seine-Saint-Denis, mais ce ne serait pas juste, car nous voudrions que l'ensemble des vingt-neuf départements con...

Je tiens d'abord à souligner que le député Odoul raconte n'importe quoi. C'est tout de même dingue d'ériger à ce point le mensonge en ligne politique !

Regardez les chiffres : la Seine-Saint-Denis est un des premiers départements contributeurs de France au financement de la protection sociale, notamment du système de retraites, car c'est un des départements les plus jeunes de France. Savez-vous quel département reçoit le plus d'argent, et de loin, au titre de la protection sociale ? Il s'agit ...

Ensuite, le Gouvernement et la minorité présidentielle expliquent qu'il ne serait pas raisonnable de consacrer 900 millions d'euros à la construction de 50 000 équipements sportifs publics. Cette dépense est pourtant gagée, notamment sur le service national universel.

Nous pensons en effet que ce qui serait raisonnable, c'est que, en Seine-Saint-Denis comme ailleurs, des parents souhaitant inscrire leur enfant au club de basket ou à la natation ne se voient pas répondre qu'il n'y a plus de places disponibles en raison du trop faible nombre de gymnases ou de piscines !

Ce qui serait raisonnable, c'est qu'un parent emmenant ses enfants à la piscine au mois de juin trouve au moins une place dans les cinq ou six piscines autour de chez lui et ne soit pas obligé de faire une heure de trajet en transports en commun pour rejoindre la première piscine !

Le déficit d'équipements publics sportifs ne se limite pas à la Seine-Saint-Denis, c'est vrai : puisque vous invoquez la ruralité, je précise que les vingt-neuf départements manquant d'équipements incluent effectivement des départements ruraux. Voilà pourquoi, selon nous, la construction de 50 000 équipements sportifs publics supplémentaires se...

Les 10 000 que vous prévoyez ne sont absolument pas suffisants. Quant à la subvention de 30 000 à 40 000 euros par équipement que vous proposez, elle ne permettra pas de construire des installations de qualité.

Nous avons eu droit à un festival ! Un député du Rassemblement national en est presque arrivé à dire que si nous n'avons pas assez d'équipements sportifs publics en France, c'est la faute des clandestins. Et quand vous vous brûlez le matin à cause d'un café trop chaud, est-ce aussi à cause des clandestins ? C'est ridicule !

J'aimerais aussi demander au rapporteur spécial de la minorité présidentielle comment il entend expliquer à une collectivité locale qu'il est possible de construire une piscine avec les 40 000 euros de subventions accordés, en moyenne, pour la construction d'un équipement public sportif. Décidément, quel festival ! J'en arrive aux Jeux olympiq...

Vous avez évoqué l'héritage des Jeux olympiques, parlons-en ! Connaissez-vous le prix minimum d'un billet pour assister aux épreuves d'athlétisme de ces JO ?

Et je ne parle pas de tous ceux qui touchent le Smic… On nous dit que l'héritage des Jeux olympiques, ce sont les 5 000 équipements sportifs supplémentaires qui seront construits. Or ce nombre correspond aux seuls besoins de la Seine-Seine-Denis. Nous le répétons, il faut un plan massif ! Cet amendement de repli prévoit simplement le doublemen...