Les amendements de Aurélie Trouvé pour ce dossier

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C'est souvent comme ça, avec la Macronie. Depuis un an, au nom de l'urgence, on nous présente des textes dans la précipitation, qui s'avèrent très insuffisants. C'est le cas de celui-ci : les délais prévus sont trop longs et il y manque les trois quarts des mesures nécessaires.

Ce projet de loi concernant la reconstruction des bâtiments pâtit d'un deuxième angle mort : qu'en est-il des équipements électriques, des armoires, des câblages, des bornes, des installations d'éclairage ou encore des équipements pour accéder à internet ?

Ces dernières semaines, ces derniers jours, nous avons consacré un temps important à rendre visite aux petits commerçants qui ont subi des dégradations, dans nos circonscriptions, dans les quartiers populaires. Ils soulignent leurs difficultés pour rétablir les équipements qui ne font pas partie du bâti. Monsieur le ministre, que prévoit le pro...

mais il convient de s'adresser autrement aux députés. En réalité, je vous écoutais – alors même que vous n'apportez aucune réponse !

Nous avons évoqué les angles morts du projet de loi. Ainsi, comment allez-vous prendre en compte les situations d'extrême urgence ? En recourant à un exemple très concret, j'espère obtenir une réponse un peu plus précise : à Bondy Nord, la seule supérette du quartier a été dégradée et fermée.

Or la zone est complètement enclavée, et séparée du reste de la commune par l'autoroute A3 et le canal de l'Ourcq. Cela ne vous intéresse peut-être pas, mais cela intéresse les 30 000 habitants qui y vivent. Le quartier n'est desservi par aucun métro,…

…RER ou train. Pour toutes les personnes dont la mobilité est limitée, ce commerce était la seule option pour faire ses courses. Désormais, la première supérette accessible est située bien plus loin. Comment faire ? Dans de telles situations d'extrême urgence, l'État peut-il se porter garant en dernier ressort au profit des habitants et des hab...

Monsieur le ministre, nous faisons confiance aux élus locaux, dans les quartiers populaires. Nous faisons confiance aux associations de quartier. Mais nous ne faisons pas du tout confiance au Gouvernement ! Il n'y a pas deux mois, en mai dernier, des maires de quartiers populaires ont fait paraître une tribune pour dénoncer la situation, expli...

Voilà ce que vous nous proposez, monsieur le ministre Béchu ! En Seine-Saint-Denis, nous avons trois fois moins d'équipements sportifs que dans le reste de la France !

Les associations de quartier, qui étaient un lien indispensable avec les quartiers, sont en train de mourir, faute de financements !

Il a dit qu'elles pouvaient très bien se débrouiller toutes seules, ce qui est inadmissible. Cela dit tout de la misogynie et du sexisme que le Rassemblement national défend en permanence. Ensuite, l'exposé sommaire de cet amendement mentionne les « territoires perdus » de la République. Il ne s'agit pas de territoires perdus, mais de territoi...

Je pèse mes mots. Dans les quartiers prioritaires de Seine-Saint-Denis, le nombre de médecins et de psychologues est bien moins élevé que la moyenne nationale.

Il tend à garantir à nos concitoyens résidant dans les quartiers populaires que les services et équipements de base seront reconstruits en maintenant la capacité et la qualité d'accueil du public, et en apportant toutes les améliorations possibles. Dans ma circonscription de la Seine-Saint-Denis,…

…les habitants, ainsi que des élus, craignent à juste titre que des services publics ou des commerces de proximité ne soient pas réhabilités, qu'ils ferment leurs agences et restreignent leurs services. Par conséquent, vous engagez-vous, monsieur le ministre, à ce que, dans six mois, tout commerce essentiel et tout service public de base soien...

Vous engagez-vous à ce que, à Bondy Nord, le seul distributeur de billets disponible pour près de 30 000 habitants soit réinstallé ?

…et tous les gouvernements précédents qui ont refusé, pendant des années, de donner les moyens nécessaires pour que les quartiers populaires disposent d'une véritable école publique garante de l'égalité des chances