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Plein emploi


Les interventions d'Antoine Léaument


Les amendements de Antoine Léaument pour ce dossier

18 interventions trouvées.

Si vous ne menez pas une politique d'austérité, il faudra nous expliquer pourquoi à Langres, à Carhaix, à Bagnères-de-Bigorre, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour défendre l'hôpital public.

Pourquoi des classes ferment-elles dans de nombreux villages ou quartiers populaires ? Revenons à la différence fondamentale entre le public et le privé. La sphère privée doit, pour survivre, réaliser des bénéfices. Qui paie ? Les parents, en ce qui concerne les crèches.

Vous nous dites que le secteur public est incapable de satisfaire toutes les demandes de parents qui souhaitent inscrire leurs enfants en crèche. C'est donc votre politique qui pose problème ! Vous n'accordez pas à ce secteur les moyens nécessaires ! Surtout, et vous vous gardez bien de le rappeler, pour que ces entreprises réalisent des profit...

Cela éviterait que des établissements privés profitent de la fermeture des hôpitaux ou du manque de crèches publiques pour se faire de l'argent sur le dos de nos enfants, de nos grands-parents, des malades. Cette politique est une honte et nous en changerons lorsque nous arriverons au pouvoir !

Sur cet amendement comme sur les précédents que nous avons défendus, deux philosophies s'opposent. En ce qui nous concerne, nous poursuivons un objectif simple : le mieux-disant pour les enfants, les parents et les travailleuses – puisqu'il s'agit le plus souvent de femmes – du secteur de la petite enfance. Quant à vous, vous nous opposez la ré...

Je saisis l'occasion qui m'est offerte pour répondre à la dernière intervention de M. Juvin. Chaque groupe a une qualification politique, ainsi vous appelez-vous « Les Républicains ». Eh bien, vous démontrez que vous n'êtes pas des républicains, vous ne respectez pas la tradition républicaine.

En effet, l'article 21 de la Constitution de la Ière République, celle du 24 juin 1793, dispose : « Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler. »

En effet également, l'article VIII du préambule de la Constitution de la IIe République, celle de 1848, précise que « la République doit protéger le citoyen dans sa personne, sa famille, […] son travail […] ».

Tout à l'heure, vous avez insisté pour que l'on intègre les représentants patronaux ; nous étions d'accord, justement parce que nous parlons de questions d'emploi. Mais maintenant que nous vous proposons d'intégrer les représentants des salariés, vous n'êtes plus d'accord. Lorsque j'ai souligné le fait que vous étiez nombreux à vous manifester ...

Notre collègue souhaite éviter que vous instauriez une politique du chiffre dans cette nouvelle structure. Pourquoi une telle politique est-elle mauvaise ? Parce qu'elle aboutit parfois à des résultats dramatiques. Prenons l'exemple de la politique que Nicolas Sarkozy a engagée dans les services de police et que vous avez poursuivie. En faisant...

Il serait temps d'écouter enfin la parole des députés ultramarins, car la situation outre-mer est catastrophique à bien des égards. Le taux de chômage y est très élevé, Mayotte frappée par une crise de l'eau sans précédent, pour ne citer que ces fléaux. Je le répète souvent, aussi bien dans l'hémicycle qu'en commission des lois : notre rôle est...

C'est fort de café ! Vous venez de refuser que des représentants des collectivités d'outre-mer siègent au sein du comité national, mais dès qu'il s'agit d'y installer des patrons, vous êtes d'accord ! Eux, vous ne voyez jamais de problème à ce qu'ils soient partout et décident à la place des autres !

Vous verrez qui nous allons proposer d'ajouter : les inspecteurs du travail ! Dans notre pays, s'il y a un problème lié au travail, c'est celui des morts : 700 en 2021, et 640 000 accidents du travail !

Quand il s'agit de mener la politique des patrons, il y a du monde ; pour celle du peuple, plus personne !

Je vous faisais simplement remarquer, collègues, qu'il y a deux poids, deux mesures. Je ne vous reproche pas d'intégrer les représentants du patronat au comité national, ce qui, somme toute, ne nous pose pas de problème puisqu'il y sera question d'emploi, mais de ne pas en faire autant pour les représentants de l'outre-mer.

Monsieur Turquois, les spécificités ultramarines sont nombreuses et variées : l'emploi, l'écologie, la gestion de l'eau. En ce moment, les Mahorais n'ont l'eau courante qu'un jour sur trois ! En Guadeloupe et en Martinique, il y a de la merde, je dis bien de la merde, dans l'eau ! La voilà, la réalité outre-mer, dans des départements français !...

M. Turquois a l'écoute moins agressive que la vôtre, et j'en suis rassuré. J'en viens à l'amendement, qui vise à ce que des représentants de l'Inspection du travail siègent au sein du comité national. Encore une fois, n'oubliez pas que dans notre pays, 700 personnes meurent chaque année sur leur lieu de travail, sans compter celles qui périsse...

Il est fondé sur l'article 70, alinéa 3, de notre règlement. Notre collègue ici présente vient de me dire : « Ça va mal finir, tu vas voir, ça va mal finir ». C'est une menace. Je demande que ce soit inscrit au compte rendu et qu'elle soit sanctionnée.