Les amendements de Anne Stambach-Terrenoir pour ce dossier

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L'écologie à la française : une écologie qui n'est pas dans le déni, mais qui évacue de force Thomas Brail, trop voyant dans l'arbre où il s'était installé, face au ministère de la transition écologique, pour dénoncer l'écocidaire autoroute A69.

L'écologie à la française, une écologie de progrès, aussi : on peut aujourd'hui déployer un dispositif de 200 gendarmes, deux hélicoptères, des drones et un arrêté de chasse mensonger pour abattre des arbres centenaires magnifiques, réserves de biodiversité.

Tout cela au beau milieu de la nuit, devant les larmes impuissantes de ceux qui les protégeaient depuis si longtemps. Objectif : détruire vite, avant que la justice ne puisse se prononcer sur les recours déposés. C'était à Vendine, en Haute-Garonne, le 1er septembre. Thomas Brail est entré en grève de la faim, puis Olga, Bernard, Victoria et d'...

Il conduira à détruire près de 400 hectares de terres agricoles, bétonner des espèces protégées, assécher de précieuses zones humides. Tout cela pour longer la nationale existante, en espérant gagner ainsi quelques minutes ! C'est absurde : 200 scientifiques unanimes, dont deux membres du GIEC, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évol...

Monsieur le ministre délégué chargé des transports, quand tout sera détruit, quand la terre sera trop sèche pour abriter la vie, que direz-vous à nos enfants : qu'on ne pouvait le prédire ? Allez-vous enfin stopper ces travaux, laisser la justice se prononcer et réfléchir avec les citoyens à une solution alternative ? Allez-vous, pour une fois,...

M. Béchu présente son scénario d'une France à + 4 degrés : cinq fois plus de vagues de chaleur, 5 degrés supplémentaires en été, davantage de pluies extrêmes, et ainsi de suite. L'objectif affiché est de sortir la France du déni climatique. Mais ce n'est pas la France qui est dans le déni, c'est vous ! Et cela fait six ans que ça dure !

Nous, nous avons entendu le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat – Giec – quand il expliquait qu'il nous restait trois ans pour agir ; nous avons écouté Météo-France et le Centre national de la recherche scientifique – CNRS – quand ils s'alarmaient de ce que le dérèglement survienne plus vite que prévu. Nous avons vu l...

Et qu'avez-vous fait quand l'Assemblée nationale a décidé de consacrer 12 milliards d'euros supplémentaires à la rénovation thermique et 3 milliards au train ?

Vous avez tout balayé d'un revers de 49.3. J'entends encore Gabriel Attal pleurer des larmes de crocodile sur la terrible dette que nous, irresponsables, entendions laisser à la jeunesse. Mais la véritable dette est écologique.

Elle s'alourdit tous les jours, et elle n'est ni transférable, ni annulable. Même l'économiste Jean Pisani-Ferry, artisan du programme d'Emmanuel Macron en 2017, constate que le « champion de la Terre » a perdu un temps fou, appelle à investir au moins 66 milliards par an dans la transition écologique et propose d'imposer les riches !

Or, depuis six ans, vous vous êtes acharnés à faire baisser continûment la fiscalité, toujours au bénéfice des plus riches et des actionnaires. En combinant inaction et obsession de la dette, le macronisme nous envoie dans le mur climatique à toute vitesse.

Quel est votre projet ? Nous mener au suicide collectif pour permettre à vos amis les riches de conserver leurs modes de vie destructeurs ?

Mme Borne fait désormais mine de vouloir subitement respecter les accords de Paris en proposant un plan qui n'en est pas un, puisqu'il ne comporte ni stratégie claire, ni mesures contraignantes, ni budget associé.

Nous n'avons pas le temps d'attendre que vous sortiez de vos contradictions et de votre irresponsabilité criminelle. Comptez-vous imposer les plus riches et emprunter massivement pour engager la bifurcation écologique ?

Nous faisons probablement face au plus grand défi que l'humanité ait connu : c'est de notre survie qu'il s'agit. Vous n'avez rien fait et tout s'emballe. Comptez-vous enfin instaurer le quoi qu'il en coûte écologique ?

 « Il était une fois une petite poule rousse qui avait trois poussins. » Nous avons tous en tête des images issues de nos livres d'enfant : la maman poule attentive à ses petits poussins, adorables petites boules de duvet jaune, qui sautillent en grappe autour d'elle. Mais la réalité de l'industrie des poules pondeuses est tout autre. Les pouss...

Or nous voilà déjà à la fin de l'année 2022, et alors que l'Allemagne a tenu promesse, en France, nous découvrons que l'arrêté du 7 décembre dernier fait une exception pour les poussins issus de poules blanches. Ainsi, chaque année, 8,5 millions de poussins au bas mot seront toujours tués. Ces poussins-là souffriraient-ils moins que les autres ...

car nous pourrions, comme l'Allemagne, généraliser l'ovosexage. J'ajoute que les canetons femelles, qui ne sont pas visés par la loi, continueront donc d'être broyés ou gazés. Comment faire confiance à un gouvernement qui revient sur ses engagements et qui cède sous la pression de l'industrie agroalimentaire aux dépens de la souffrance animale ?