Les amendements de Anne-Laure Blin pour ce dossier

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Madame la rapporteure, vous prétendez vouloir aborder dans l'hémicycle la question de la gestion de l'eau, mais en réalité, vous voulez nous faire adopter un texte destiné à défendre vos amis les activistes antibassines.

Le terme « mégabassine » n'a aucune valeur juridique ; il relève d'un usage militant. D'ailleurs, vous le savez très bien, puisque vous étiez aux côtés des activistes à Sainte-Soline, qui ont déclaré à nos agriculteurs qu'à partir du 13 juin, ils avaient « cent jours pour les sécher ». Ne dites pas que vous êtes là pour défendre notre modèle ag...

Le débat sur la gestion de l'eau, vous ne le souhaitez pas. J'aimerais vous entendre, madame la rapporteure, parler de la continuité écologique. Aujourd'hui, plus de 7 800 ouvrages en rivière sont détruits partiellement et plus de 4 300 le sont totalement. L'aménagement de nos rivières et nos moulins sont menacés.

Vous êtes contre un modèle agricole qui consiste à drainer quand on peut et à irriguer quand il fait sec. C'est une question de bon sens.

J'espère que le législateur que nous sommes saura rassurer les agriculteurs. Ils ont besoin d'un signal très fort et ils attendent que l'on mette fin aux débordements de ces activistes qui entravent leur liberté professionnelle, notre agriculture et le modèle économique français.

C'est avec une grande conviction que je défends cet amendement de suppression. Les réserves d'eau sont fondamentales. On vous entend hurler et huer lorsque nous dénonçons ce qu'ont fait vos amis activistes antibassines dans nos exploitations agricoles.

Des exploitations ont été piétinées et des compteurs d'eau utilisés pour l'irrigation ont été saccagés : voilà ce que vous faites dans les territoires ! Nous devons pourtant pouvoir débattre de la façon de stocker l'eau lorsqu'elle tombe du ciel en quantité suffisante. Il s'agit simplement d'un principe de bon sens.

Les agriculteurs en ont besoin. Vous insistez sur la question de l'exportation. Mais il semble que vous lui préfériez les importations, puisque vous souhaitez que nous achetions à l'étranger ce que nous ne pourrons plus produire sur le territoire national.

Je viens d'une terre horticole, l'Anjou. Avec vos politiques dites écologiques, vous détruisez les territoires agricoles en favorisant la disparition d'un certain nombre de filières horticoles. Vous devez l'entendre ! Vous défendez une politique de décroissance contre laquelle nous nous élevons. Nous voterons massivement cet amendement de suppr...