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Questions au gouvernement


Les interventions d'Anna Pic


Les amendements de Anna Pic pour ce dossier

28 interventions trouvées.

Ma question s'adresse à M. Bruno Le Maire – qui est absent –, ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique. Mercredi dernier, sans aucune consultation ni vote des parlementaires, vous avez amputé de 10 milliards d'euros les moyens de l'État par une nouvelle décision unilatérale.

Pire encore, en privant le budget de l'État de cette somme, le Gouvernement choisit de s'en prendre aux biens communs, au patrimoine de ceux qui n'en ont pas. Vous faites le choix de la casse des services publics !

Santé, éducation, action sociale : les Françaises et les Français en ont un besoin urgent, mais ces domaines seront une nouvelle fois délaissés. Le Président de la République avait affirmé que l'écologie était le « combat du siècle ». C'est pourtant la mission "Écologie, développement et mobilités durables " qui subit la plus forte annulation ...

Désinscrire 2 milliards d'euros revient, entre autres, à amoindrir MaPrimeRénov' et à limiter l'accès au leasing social d'un véhicule électrique. De la même manière, en quittant la rue de Grenelle pour Matignon, le Premier ministre déclarait emmener « la cause de l'école » avec lui. Or quelques semaines plus tard, son gouvernement officialise ...

…une somme qui atteint 1,6 milliard si nous ajoutons les annulations de crédits relatives à la mission "Enseignement supérieur et recherche" . Ce choix intervient au moment où la carte scolaire suscite inquiétude et colère chez les parents et les enseignants ,

et où les jeunes lycéens remplissent leurs vœux sur Parcoursup et craignent de ne pas obtenir une place leur permettant de réaliser leur rêve d'avenir. D'autres choix étaient pourtant possibles, à commencer par la taxation des superprofits, à laquelle vous continuez de vous opposer.

Surtout, le Gouvernement pouvait renoncer à poursuivre les cadeaux fiscaux faits aux plus riches, à ceux qui enregistrent des bénéfices records et aux plus grandes entreprises. Le prix de ces cadeaux s'élève à 4 milliards d'euros s'agissant de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et à 10 milliards en ce qui concerne la cotisation sur la v...

Madame la secrétaire d'État auprès du ministre des armées, chargée de la jeunesse et du service national universel, face à nos interrogations et à nos réticences, vous nous avez invités à nous rendre sur le terrain pour voir de nos propres yeux la réalité du SNU. J'ai suivi votre recommandation et le constat est déroutant. Je veux croire qu'il ...

La responsable du séjour a ensuite détaillé les activités : lever des couleurs, Marseillaise, théâtre, baby-foot, balades, visites culturelles et interventions de l'armée ou de la gendarmerie.

Les objectifs présentés sont en réalité similaires à ceux déjà validés par l'ensemble des élèves en fin de classe de troisième, à ceci près que leur transmission n'est pas assurée par des gens formés pour cela et que le budget qui y est consacré est particulièrement important : on m'a annoncé 700 euros par jeune hors hébergement et restauration !

Enfin, alors que je l'interrogeais sur les attentes des jeunes et sur le sens qu'ils donnent aux symboles mis en avant, comme le drapeau ou La Marseillaise, le silence de l'encadrante fut à la fois profond et gêné. « On parle des valeurs de la France », me dit-elle, avant d'évoquer la devise nationale dans le désordre et avec la plus gra...

…et à l'éducation populaire, des acteurs plus à même de répondre aux défis et aux enjeux que vous souhaitez relever ?

Ma question s'adresse à Mme la Première ministre. Onze journées de mobilisation, des millions de Françaises et de Français dans la rue – pour la première fois pour beaucoup d'entre eux –, une intersyndicale au grand complet toujours aussi déterminée et historiquement soudée…

…et 70 % de Français opposés à votre réforme, quasiment autant d'entre eux étant favorables au blocage. Voici le bilan catastrophique de votre gouvernement depuis que vous avez fait le choix d'engager, « quoi qu'il en coûte », une réforme des retraites aussi injuste et injustifiée sur le fond que brutale sur la forme.

Face à cette gronde sociale historique, un pouvoir exécutif toujours aussi inflexible ! Notre Constitution permet pourtant de sortir de l'impasse démocratique dans laquelle vous nous avez enfermés en ayant recours d'abord au 47-1, puis au 44.3, puis au 49.3.

En quelques semaines, outre le contexte inflationniste et la crise énergétique, vous avez fait entrer le pays dans une crise politique, sociale et démocratique dont les Françaises et les Français se seraient volontiers passés !

Votre entêtement et l'accumulation de contre-vérités, notamment sur la retraite à 1 200 euros et le nombre de bénéficiaires, sont délétères et dangereux, et enfoncent chaque jour un peu plus le pays dans la crise dont vous êtes la cause. En lieu et place du mépris perpétuel affiché par le Président de la République, nous avons collectivement be...

Par cette reconnaissance de la réalité, vous avez fait le premier pas. Il ne tient qu'à vous d'en faire un deuxième pour que cette erreur démocratique ne devienne pas un échec fracturant irrémédiablement notre pacte social. Madame la première ministre, allons-nous enfin vers l'apaisement ?

Ma question s'adresse à la Première ministre. Il y a maintenant quinze jours, une élection législative partielle s'est tenue dans la première circonscription de Charente. Face à un candidat de votre majorité, j'ai proposé aux électrices et aux électeurs un référendum pour ou contre la retraite à 64 ans.

Madame Borne, en me voyant devant vous aujourd'hui, vous connaissez la réponse d'une partie des Français à cette question : c'est non !