Intervention de Stéphane Testé

Séance en hémicycle du vendredi 15 juin 2018 à 15h00
Liberté de choisir son avenir professionnel — Après l'article 25

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Testé :

Nous restons dans le même registre.

La France compte aujourd'hui 4 800 sportifs sous convention de formation au sein des 160 centres de formation de clubs professionnels, dont près de la moitié dans les 36 centres de formation que compte le football professionnel.

Cette formation, bien des pays nous l'envient. La France est le premier « exportateur » de joueurs au niveau européen et le deuxième au niveau mondial. Notre formation se caractérise par un triple projet : une formation sportive de haut niveau, permettant une reconversion ; une formation humaine fondée sur un cursus d'enseignement généraliste ; enfin, un projet éducatif et civique.

L'article L. 211-5 du code du sport dispose qu'un jeune joueur peut signer un contrat de trois ans au maximum à l'issue de sa formation. Or cette durée introduite en 1999 ne correspond plus à la réalité actuelle, notamment à l'internationalisation des transferts et au rajeunissement de l'âge auquel on accède au haut niveau ; on observe de ce fait de plus en plus de départs prématurés à l'étranger.

Le présent amendement vise donc à porter à cinq ans la durée maximale du premier contrat professionnel, conformément aux préconisations de deux rapports parlementaires publiés l'un par M. Braillard et Mme Buffet, en juillet 2013, et l'autre en 2017. Cela protégerait davantage les jeunes joueurs tout en sécurisant la formation à la française qui, je le répète, nous est enviée.

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