Les amendements de Isabelle Périgault pour ce dossier

21 interventions trouvées.

Aujourd'hui, les usagers de la SNCF ont été, une nouvelle fois, pris en otage. Le groupe Les Républicains pense à celles et ceux qui n'ont pas pu se rendre au travail ce matin.

Dans ma circonscription de Seine-et-Marne, de nombreux usagers de la ligne P – Paris-Provins –, ainsi que des lignes D, R et C, qui travaillent à Paris, rencontrent régulièrement des problèmes de train.

Comment se déplacer sereinement dans de telles conditions ? Ces grèves provoquent un véritable sentiment de frustration et d'injustice chez les usagers. Ces derniers subissent des désagréments insupportables et ne peuvent, comme d'habitude, rien dire. Ils ne comprennent pas pourquoi le Gouvernement permet à cette situation de perdurer.

Voilà des semaines que votre gouvernement cède aux syndicats. Je pense notamment à l'accord sur les fins de carrières signé en avril, dont le financement est estimé à 35 millions d'euros.

Règne, finalement, la loi du plus fort. Vous ne faites qu'encourager les grèves à se multiplier et à durer plus longtemps. En France, le chantage est devenu un moyen efficace d'obtenir des avantages immédiats, et parfois irresponsables.

Cette dynamique perverse affaiblit non seulement l'autorité de l'État, mais elle encourage également les syndicats à utiliser la grève comme la principale arme de négociation, au détriment des usagers, de l'économie du pays et de l'intérêt général. Faire pression : voilà la nouvelle arme gagnante des syndicats.

Les Français travaillent dur, sans se plaindre, et ne font pas pression pour obtenir toujours plus d'avantages. Comment comptez-vous reprendre la main, afin de ne pas pénaliser ceux qui dépendent des transports en commun, et d'assurer un service public accessible, fiable et de qualité, sans alourdir encore un peu plus leurs impôts ?

Monsieur le Premier ministre, les Français vont mal, et ce n'est pas moi qui le dis : un salarié sur deux se déclare en détresse psychologique et Santé publique France indique que les jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans sont les plus touchés par les idées suicidaires et les tentatives de suicide. Notre système de santé va mal : 60 000 postes d'...

À cela s'ajoute l'angoisse de la fin du mois. Parce que j'ai les pieds sur terre et que je vis dans la vraie vie,…

…je peux vous dire que, ce matin encore, le litre d'essence coûtait près de 2 euros. La France va mal ; elle compte sur nous. Arrêtez donc d'utiliser la politique du sparadrap ! Il faut agir, pour redonner espoir à nos millions de concitoyens qui croient en notre pays et ne peuvent se résoudre à le voir décliner. Quand passerez-vous de la paro...

Chaque semaine, je reçois à ma permanence des jeunes lycéens et leurs familles perdus dans les méandres de Parcoursup, cette plateforme censée gérer les vœux d'affectation de nos futurs étudiants. Depuis 2018, date de son lancement, Parcoursup fait l'objet de nombreuses critiques lorsqu'elle publie ses premiers résultats. Les prétendues amélio...

Ce n'est plus possible, madame la ministre. Je vous avais déjà alertée en 2022, quand plus de 10 % des élèves n'avaient pas reçu d'offre d'affectation au dernier jour de la phase principale. Qu'en sera-t-il cette année ? Que dire des jeunes qui se retrouvent dans une filière par défaut parce qu'ils ont été affectés sur leur quatrième choix ?

Cela crée des frustrations, nuit à la motivation ; des vocations sont parfois gâchées. Tout cela sans compter ceux qui sortent de la plateforme en postulant directement dans des établissements privés. Ce système décourage notre jeunesse, qui ne se sent pas considérée.

Elle a le sentiment que la France ne lui offre pas la possibilité d'étudier sereinement. Madame la ministre, ma question est simple : que comptez-vous faire pour mettre fin à ces situations insensées qui font prendre aux jeunes un mauvais départ dans leurs études supérieures ?

Monsieur le ministre de la santé et de la prévention, sans bruit, ils se lèvent chaque matin avec, pour seule boussole, l'envie de prendre soin des autres. Quand ils sont déçus du mépris et de l'ignorance dont votre Gouvernement fait preuve à leur égard, ils ne sont pas les premiers à crier haut et fort leurs revendications. Mais cette fois-ci,...

Leur forfait résulte d'un algorithme classant les patients en trois niveaux, du plus léger au plus lourd, le montant versé étant journalier. Cette situation est un supplice pour eux, puisqu'elle entraîne une dégradation évidente de la prise en charge des patients. La loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 a été le coup de grâce. En...

Ils le perçoivent comme une preuve supplémentaire de l'acharnement à l'encontre de leur profession. Il est estimé que 60 professionnels sur 100 envisagent d'abandonner leur métier dans les cinq ans à venir. Vous ne pouvez nier l'urgence et la gravité de la situation. Quand allez-vous répondre à leurs revendications ? Elles sont simples : la rev...

…une compensation pérenne de l'augmentation des prix du carburant, la prise en compte de la pénibilité de leur profession et, enfin, un plan pour reprendre en main les soins en ville. Sauver l'hôpital, oui, mais le libéral aussi !

Ma question s'adresse à Mme la ministre de la transition énergétique. Depuis plusieurs jours, dans votre appel à la sobriété énergétique, nous avons tout entendu, comme la nécessité de porter des cols roulés plutôt que d'allumer le chauffage. Si cela fait rire certains, sachez que ce n'est pas le cas des 30 % des consommateurs dépendants d'une...

Quand allez-vous étendre le bouclier tarifaire au chauffage aux bois, granules et fioul ? Vous attendez des Français un effort collectif, mais celui-ci ne pourra être fourni sans contrepartie. La solidarité ne s'obtient jamais en laissant des citoyens sur le bord du chemin.